11/11/2010
Avant la photo, le croquis !
Guerre 14-18, des lettres et croquis inédits à Sibiril
Télégramme de Brest du 11 novembre 2010
Entre1914 et1916, un curé breton a écrit des lettres agrémentées de croquis illustrant la vie des tranchées. Plus de 90 ans après, ces témoignages inédits de la Grande Guerre sont exposés à Sibiril(29).
Rares sont les croquis dessinés à l'encre sur du simple papier à lettre, expédiés du front durant la Grande Guerre. C'est ainsi un véritable trésor historique qui est parvenu à MichelQuéré, président de l'association Avel Goz Sibiril), alors qu'il préparait une exposition sur cette guerre à l'occasion du 11-Novembre. Une personne lui a remis des documents exceptionnels, inconnus jusqu'alors. De nombreuses lettres écrites par un prêtre, Jean-Marie Conseil, originaire de Cléder (près de Sibiril), mort en 1916, témoignent de la vie de tous les jours dans les tranchées.
Tué alors qu'il portait secours
Renseignements pris par cet historien amateur, ces croquis sont très rares. Ils montrent la façon dont vivaient les soldats, comme des clichés pris sur le vif, des scènes de vie. L'abbé Jean-Marie Conseil était brancardier au 219erégiment d'infanterie, lui qui voulait entrer aux Beaux-Arts. Sur ses courriers, destinés à ses amis et à sa famille, on trouve des dessins d'hommes dans des abris de fortune, priant ou dans des tranchées barricadées de barbelés mais aussi des scènes de combat. Jean-Marie Conseil est mort sur le front, le 4septembre 1916, tué de deux balles alors qu'il allait prêter secours à un sergent blessé. Ces dizaines de documents exceptionnels seront exposées ce week-end, à Sibiril. Ils seront joints à de nombreux autres dont une liste de 70 Sibirilois morts durant la Grande Guerre, leur lieu d'habitation, leur situation familiale et l'endroit de leur disparition. De nombreux objets rappelant la guerre 14-18 seront également exposés. Pratique L'exposition à la salle Atlantide, à Sibiril, samedi, de 14h à 18h et dimanche, de 10h à 12h et de 14h à 18h. Gratuit.
Saint Pierre, ville dortoir ?
Acteurs économiques et élus envisagent un avenir meilleur
Ouest France du 11 novembre 2010
Une trentaine de commerçants, artisans, hôteliers, animateurs sportifs et culturels ont rencontré, lundi, au centre culturel, les élus. Au coeur des discussions, trois axes principaux : les travaux rue du Général-de Gaulle, la création de l'office de tourisme et la disparition progressive des commerces.
Les travaux et changements rue du Général-de Gaulle
Beaucoup de questions et d'attentes sur ce sujet pour les commerçants installés en centre-bourg, inquiets de voir qu'un premier retard risque de décaler les travaux. Si personne ne doute de la nécessité de repenser cette entrée dans la commune, certains s'interrogent sur le comment. François Dubois, premier adjoint, a annoncé une réunion de présentation des plans et aménagements retenus le lundi 22 novembre, à 18 h 30 au centre culturel avec les acteurs économiques concernés.
Une plaquette de l'office de tourisme
Élisabeth Le Bihan, adjointe au tourisme a dressé un bilan de la saison et évoqué le fonctionnement du futur office de tourisme. « Au sein du comité de direction des places sont réservées aux acteurs économiques », a-t-elle dit avant d'évoquer la création d'une plaquette recensant gratuitement tous les acteurs économiques de la commune. « Cela ne remet pas en cause la somme de 35 000 € reconduite pour 2011 à l'office de tourisme de Quiberon pour la promotion touristique ». L'axe de communication du futur office, lui, sera ensuite défini par son comité de direction.
La disparition progressive des commerces
« Vaste sujet », pour Geneviève Marchand, maire. « Nous n'avons pas d'outil réglementaire pour obliger des locaux à rester à vocation commerciale ! Que faire ? » A l'heure où deux nouveaux commerces s'apprêtent à fermer leurs portes en centre-ville, la question reste entière. « Comment obliger les Saint-Pierrois à faire leurs courses ici ? C'est pareil partout. C'est notre mode de vie actuel qui veut ça ». Le programme de construction de seize nouveaux logements locatifs y contribuera peut être. Le lotissement de Kerbourgnec a permis de garder les écoles ouvertes.
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10/11/2010
Les écrans de nos jeunes
Moi et les écrans, l'enquête icare sur l'utilisation des médias chez les jeunes rendue publique
mercredi 10 novembre 2010
La présence de plusieurs écrans au sein du foyer (télévisions, ordinateurs, consoles de jeux...) montre une évolution et une intégration des nouvelles technologies dans les familles. Plus de 99% des adolescents sondés confirment qu'il y a au moins un ordinateur relié à internet chez eux. Ajoutons à ça dans la majorité des cas une télévision, plusieurs consoles de jeux vidéo (3 par foyer en moyenne) et l'arrivée des téléphones portables multifonctions.
On constate que les adolescents en sont des utilisateurs privilégiés. Leur préférence est indéniablement le web avec 8h15 par semaine sur internet contre 7h devant la télévision et 5h devant les consoles de jeux vidéo. On observe donc une moyenne d'utilisation tous écrans confondus supérieure à 20 heures par semaine. La consommation simultanée d'écrans peut toutefois faire baisser le volume horaire total effectif mais une question fondamentale demeure : Comment toutes ces informations reçues sont elles décryptées par les jeunes ?
Les écrans et l'interactivité qu'ils permettent , sont devenus le support de la vie sociale des jeunes. Que ce soient les programmes télévisuels, les jeux vidéos (97% des jeunes ont au moins une console chez eux), les échanges par messagerie instantanée ou par SMS, les blogs ou les espaces personnels mis en réseau sur Facebook, les relations à l'autre sont alimentées par le contenu et la diversité des écrans.
Un adolescent sur deux reste seul face à ces instruments ce qui peut donner une gestion du temps difficile due à une pratique chronophage. On observe par ailleurs cette envie permanente de rester en contact et de maintenir la communication avec ses pairs, que ce soit via les plateformes de réseaux sociaux ou le téléphone portable avec une moyenne 55 textos envoyés par jours.
Certaines limites malgré tout sont fixées par les parents ,qui imposent une durée d’utilisation quotidienne, à ne pas dépasser, notamment en semaine, ainsi qu'un contrôle parental dans 44% des cas, mais une fois la porte fermée , les adolescents respectent-ils le couvre-feu ? (50% des jeunes interrogés ont accès à internet dans leur chambre). Plus de 24% des jeux vidéo favoris des adolescents sondés sont destinés à un public adulte (PEGI6 16+ et 18+) et 2% des sites internet visités par les jeunes sont à caractère pornographique. Qu'en est-il de ceux qui n'ont pas répondu par pudeur ou peur de la réprimande ?
La maîtrise des outils informatiques et leur pratique quotidienne est encore faible en terme de richesse, puisque une grande partie de leurs passe-temps via l'écran est consacrée à la consommation de vidéo, de jeux et de musique. L'utilisation du web dans le cadre de recherches scolaires est loin derrière...
Ces pratiques, si elles ne sont pas encadrées par les adultes, peuvent également avoir des conséquences sur le métabolisme des jeunes en empiétant sur leur temps de sommeil ou en réduisant leur activité physique.
Le cliché du garçon qui joue à la guerre et de la fille jouant à la poupée perdurent à travers les pratiques liées aux écrans. 45% des jeux cités par les garçons sont violents contre 8% chez les filles (toujours en référence à la norme PEGI).
Les garçons passent 9 heures de plus que les filles devant les écrans (par semaine), et pas seulement à cause des jeux vidéo. Il s'avère que les filles sont moins équipées en écrans dans leur chambre.
L'adolescent a plus que tout besoin d'une vie sociale et il la vit d'une façon ou d'une autre. Les outils incontournables pour un jeune qui souhaite répondre aux canons modernes sont : Facebook et le téléphone portable, majoritairement acquis à l'âge de 13 ans.
L'enquête "Moi et les écrans" ne cherche pas à démontrer que les ados sont sous la dépendance des écrans mais plutôt à permettre de mieux analyser leurs pratiques afin de proposer des perspectives pour le développement de l’éducation par et aux médias (information, formation, prévention, création d'outils...).
Le rapport complet en pdf ou présentation Prezi sur http://www.asso-icare.fr/