04/11/2010
Danse de salon, un atout !
Super mamie, Anne-Marie candidate à Carnac, dimanche
Télégramme de Brest du 4 novembre 2010
Dimanche, à Carnac, cinq candidates brigueront le titre de Super mamie Bretagne. Parmi elles, Anne-Marie Le Palud, une dynamique jeune mamie blonde de Grand-Champ. Grégamiste depuis 23 ans, Anne-MarieLe Palud travaille en tant qu'aide assistante maternelle à l'école des Sources, à Meucon. Elle a appris, il y a trois semaines, que son professeur de danses de salon, Denise Le Hir, l'avait inscrite au concours de Super mamie. «C'était une grosse surprise pour moi car Denise ne m'avait pas prévenue! Avec le recul, je me dis que ce sera une expérience sympa et que ça fera un joli souvenir pour ma petite-fille Mélissa», raconte Anne-Marie. En effet, chaque candidate au titre de Super-mamie doit se présenter au concours avec un de ses enfants et un de ses petits-enfants.
Cinq candidates en lice
Présentées par Sophie Darel, trois séquences qualificatives de trois minutes vont permettre au jury et au public, à voix égale, d'élire la Super mamie de Bretagne. Tout d'abord les enfants retraceront le parcours de vie de leur Super maman, l'éducation, les valeurs retransmises... tandis que le petit-enfant, lui, rendra un hommage à sa Super mamie sous forme de texte, chansons, vidéos, témoignages. Enfin, chaque mamie devra se présenter, sur scène, parler du don de soi, sachant que dans les critères de sélection figurait la capacité à aider les autres, soit à titre personnel, soit au sein d'associations. Une prestation qui s'achèvera par un challenge. Pour Anne-Marie, il s'agira de danser un rock et une valse viennoise! «Le public compte beaucoup dans l'élection. J'espère avoir des supporters pour me soutenir dimanche et aller jusqu'au concours national.Il est important de préciser qui on soutient en arrivant, pour que les voix puissent compter!», précise Anne-Marie. Outre la danse de salon, Anne-Marie Le Palud est passionnée de foot. Elle est bénévole et supportrice du club de sa commune depuis plusieurs années. Elle sera en compétition avec deux autres Morbihannaises, Christine Eonet, de Vannes, Anne-Marie Sculo, de Molac, et deux Finistériennes. Pratique Dimanche, à 14h30, au casino Barrière, à Carnac.
Sécurité avant tout !
Sauveteurs en mer, une exposition à la médiathèque de Saint Pierre
Télégramme de Brest du 27 octobre 2010
La médiathèque a souhaité mettre à l'honneur la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) et rendre hommage aux bénévoles. Jusqu'au 26novembre, une exposition est présentée grâce à de nombreux documents et objets mis à disposition. «Dévouement, bravoure et solidarité... trois mots pour décrire les sauveteurs en mer, c'est un engagement fort et gratuit au service de la sauvegarde des vies humaines». C'est par ces paroles que le maire, Geneviève Marchand, a inauguré, vendredi soir, l'exposition qui se tient à la médiathèque. Grâce à des archives prêtées par le musée d'Etel, le Club des maquettistes d'Arradon, M.LeGac, de la SNSM de Lorient, mais aussi Claudine Hervé et Jo Le Bourges, un peu de l'histoire de cette belle aventure humaine a pu être reconstituée. En 2008, le budget de la SNSM était de 20.273.000€, dont 32%de subventions de l'État et des collectivités territoriales, 17%de dons, 22% de mécénat et 3% de legs.
Film sur le drame Bombard vendredi soir
En 2008, la SNSM comptait environ 4.500 bénévoles, dont 3.500sauveteurs embarqués répartis dans 232 stations littorales. Elle est née en 1967 de la fusion de la Société centrale de sauvetage des naufragés et des hospitaliers sauveteurs bretons. La médiathèque présentera, vendredi 29octobre, à 20h30, en présence du réalisateur Jean-François Pahun, un film documentaire sur la barre d'Etel. Alain Bombard tente de démontrer la fiabilité de son radeau de survie pneumatique. Bilan: neuf victimes. Un drame retentissant ancré dans les mémoires locales, marquant l'histoire de la sécurité et du sauvetage en mer.
02/11/2010
Maison de retraite, nos projets ?
Maisons de retraite, la Bretagne bien dotée
Télégramme de Brest du 2 novembre 2010
Contrairement à d'autres régions, l'Ouest est plutôt bien loti en maisons de retraite. Pratiquement tous les cantons proposent une offre. C'est ce qui ressort d'une enquête de la Fédération des établissements non lucratifs.
Au moment où il est question de réformer la prise en charge de la dépendance, l'enquête «Solidarités et territoires» de la Fehap (Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne non lucratifs) dessine une carte de France de l'offre d'hébergements pour personnes âgées qui est loin d'être homogène. Les 12.802 établissements dont 9.127 maisons de retraite et 3.515 foyers-logements que compte la France sont mal répartis. La moyenne nationale -tous secteurs confondus- de 230 lits d'hébergement pour 1.000habitants de plus de 80 ans cache d'importantes disparités.
Pas de cantons bretons sans offre Cette enquête et c'est l'un de ses intérêts, recense l'offre des 3.800cantons français. Pourquoi l'échelle cantonale? «Parce que, expliquent leurs auteurs, quand une personne âgée entre en maison de retraite elle souhaite le moins possible s'éloigner de ses proches». Sur l'ensemble des cantons français, 580 -ce n'est pas rien- ne proposent aucune place d'hébergement. Le Grand Ouest fait partie des zones les mieux pourvues et, en particulier, la Bretagne: quasiment tous ses cantons proposent une offre d'hébergement aux personnes âgées. Si on regarde de près la carte, on remarque que les cantons bretons les mieux dotés sont situés sur le littoral nord-ouest, la partie ouest du Centre-Bretagne et le littoral sud. Dans ces cantons, le nombre de places pour 1.000 habitants de plus de 80 ans est supérieur à 389. Les cantons bretons qui offrent moins de 220 places sont minoritaires. Autre constat de l'étude:si d'une manière générale «les aires péri-urbaines souffrent d'un déficit» ce n'est pas le cas dans l'ouest breton.
Faire faceaux nouveaux arrivants
On le voit, la Bretagne est plutôt bien équipée pour accueillir les personnes âgées. Reste que la région attire beaucoup de nouveaux retraités et qu'elle devra donc faire face, dans les années qui viennent, à une demande accrue. Non seulement pour l'hébergement mais aussi, plus globalement, dans les domaines sanitaire et social. Sont notamment concernées les Côtes-d'Armor et le Morbihan, deux départements particulièrement attractifs pour les personnes âgées. Leur situation est considérée comme contrastée avec une faiblesse en soins de suite et de réadaptation (SSR), des Ephad (Établissements pour personnes âgées dépendantes) encore peu nombreux et des services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) plus fréquents dans les Côtes-d'Armor que dans le Morbihan.
90% des places habilitées à l'aide sociale
La présence d'établissements n'est pas tout. Faut-il pouvoir encore y accéder sachant que le coût moyen d'un hébergement à la charge de la personne âgée est de 2.200 €, soit 1.000 € de plus que la moyenne des retraites. Il existe l'aide sociale mais tous les établissements, en particulier ceux du secteur privé lucratif, ne sont pas habilités à accueillir des personnes qui en bénéficient. Mais sur ce point encore, la Bretagne fait plutôt figure de bon élève. Dans le Finistère et une bonne partie des Côtes-d'Armor, 90% des places sont habilitées à l'aide sociale. Une bonne chose pour les personnes âgées à la fois les plus dépendantes et les plus modestes.
Yvon Corre