17/11/2010
La sécurité au Petit Rohu ?
Sécurité à Carnac, sensibiliser à la taille des haies
Télégramme de Brest du 17 novembre 2010
Les haies ou arbustes qui débordent sur la voie publique peuvent gêner le passage sur les trottoirs, entraver la circulation des véhicules et générer des troubles en terme de sécurité routière, notamment lorsqu'un panneau de signalisation est masqué. C'est pourquoi «la municipalité, soucieuse d'engager une démarche davantage préventive que répressive, a souhaité encourager chaque Carnacois à être vigilant et à entretenir ses haies», explique Marc LeRouzic, adjoint en charge de la sécurité. Depuis quelques semaines, les agents de la police municipale recensent donc les haies qui nécessitent d'être taillées et en informent les propriétaires par courrier. Dans le cas d'un danger immédiat, l'élagage peut être assuré par la mairie ou une entreprise sans attendre l'accord du propriétaire, qui devra cependant régler la facture. «Une amende pouvant aller jusqu'à 1.500€ est également prévue par le code de la voirie routière, rappelle Michel Courtel, le chef de la police municipale. Par ailleurs, la responsabilité civile du propriétaire peut être engagée si un piéton, contraint de circuler sur la route à cause d'une haie débordante, se fait renverser par une voiture».
Pratique Le dépôt des déchets verts est autorisé à la déchèterie, tél.02.97.52.91.48. Le premier lundiaprès-midide chaque mois, permanence d'un conseiller en architecture, urbanisme et environnement. Prendre rendez-vous au02.97.52.79.73.
16/11/2010
Région et mairies, un coktail explosif !
Golfe du Morbihan, l'agglo vote l'assouplissement du projet de parc naturel
Télégramme de Brest du 15 novembre 2010
Les élus de la communauté d'agglomération du pays de Vannes ont voté ce soir une délibération cruciale concernant l'avenir du projet de Parc naturel régional du golfe du Morbihan. Le texte proposé par François Goulard, président de l'agglo, visait notamment à assouplir les contraintes urbanistiques en matière de densité et les possibilités pour les communes d'ouvrir de nouveaux espaces urbanisables.Sur les 92 délégués qui ont participé au vote, 51 se sont prononcés pour le texte et 38 s'y sont opposés. Trois élus ont voté blanc.
Dans un courrier envoyé le 4 novembre dernier à François Goulard, président de la communauté d'agglomération, Jean-Yves Le Drian, président du conseil régional de Bretagne, avait adressé une mise en garde s'agissant de cette délibération : "Au moment de l'avis final, soumettre un projet de charte affaibli dans son ambition pourrait représenter un risque préjudiciable au classement du Parc naturel régional du golfe".
Craintes pour la réussite du projet
Les élus ont ainsi accepter ce soir de "demander à la Région d'amender le projet de Charte et le plan de parc conformément aux dispositions annexées et de modifier les projets de statuts du Syndicat mixte" et de "conditionner l'approbation de la charte du Parc ainsi que l'adhésion de la Communauté d'agglomération au Syndicat mixte de gestion du Parc naturel du golfe du Morbihan à la satisfaction des demandes présentées".
L'intergroupe des élus Europe Écologie - UDB au Conseil régional de Bretagne avait pour sa part dénoncer ce projet de délibération : "M.Goulard propose en urgence aux élus du conseil communautaire de l'agglomération de Vannes de voter des amendements au texte de la charte, qui, dans l'état d'avancement du projet, ne sont plus intégrables et dont plusieurs ne pourront être acceptés par le Conseil national de protection de la nature qui a fixé des limites."
Encourager les jeunes sportifs !
Planchistes-kitesurfeurs, sortez couverts !
Télégramme de Brest du 15 novembre 2010
Les casques et les gilets antichocs ou flottants commencent à arriver en planche à voile. Dans le sillage du kitesurf, la sécurité progresse dans un milieu qui se veut pourtant fun et débarrassé de contraintes.
Porter un casque, un gilet de sauvetage ou une veste d'impact? Inimaginable il y a quelques années, au risque de passer pour un gars pas «fun» du tout. Une sorte de rabat-joie dans le genre Robocop aux antipodes de l'insouciant surfeur. «Le phénomène a surtout démarré avec les kitesurfeurs», explique Patrice Mercereau du magasin Notik. «Les planchistes (qui sont parfois kitesurfeurs) ont emboîté le pas». Le rider d'aujourd'hui se soucie réellement de sa sécurité.
Le casque fait un carton
En tête des meilleures ventes, le casque! Plutôt recherché par les adeptes de vagues et de vitesse pure, les slalomeurs dépassant le mur des 30 noeuds. Mais il n'y a pas qu'eux, certains pratiquants plus modestes l'adoptent aussi pour se rassurer et éviter le coup de bambou lors d'une chute un peu brutale. Le mât, le wishbone, la planche qui viennent frapper la tempe ou le crâne, et c'est le risque de perte de connaissance aux conséquences dramatiques dans l'élément liquide. Là aussi, les casques ont considérablement progressé avec des ouvertures pour mieux entendre et de la mousse pour augmenter la flottabilité. Certains le choisissent pour la chaleur et se sentir moins ridicule qu'avec la cagoule.
Envoyer encore plus
Ceux qui repoussent inlassablement leurs limites adoptent volontiers les différents éléments de protection. Les chutes marquantes et les bobos à répétition les incitent à passer le pas. Protégés, certains en profitent pour pousser plus loin leurs évolutions dans les airs et lâcher les chevaux au large, en augmentant le curseur. Même les débutants s'y mettent dès leurs premières accélérations. Enfin, le plus souvent sous la pression des parents qui recherchent absolument à minimiser les risques pour leur progéniture.
Le plastron a la cote
À l'instar du ski, du snowboard et du skate, ils sont de plus en plus nombreux à investir et à sortir protégé. «Mais on n'atteindra probablement jamais le niveau de protection des sports de neige», estiment les professionnels. L'eau reste moins dure et les accidents largement moins fréquents qu'àla montagne. La veste d'impact commence également à se développer, avec une surépaisseur en mousse et Néoprène sur le torse et dans le dos, afin d'éviter les chocs les plus violents et l'effet du souffle coupé lors d'un saut raté ou d'une violente catapulte. «Un roulé-boulé sur l'eau à plus 30noeuds justifie que l'on se protège le haut du corps», argumente Thomas Quentel-Reiller du magasin Magic-Surf. Les débutants l'achètent également pour se rassurer. «Autrefois disponibles uniquement sur commande, ces accessoires de protection remplissent de véritables rayons dans les magasins», précise Mathieu Hurier, du magasin Swell Addictions, lui-même utilisateur régulier de ces nouveaux équipements de sécurité.
Stéphane Jézéquel