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29/08/2018

Conseil du 27 août 2018, trois départs importants !

Le DGS, le Directeur des Services techniques, un agent comptable quittent à la rentrée la commune de Saint Pierre Quiberon !

Saint Pierre Quiberon, antenne-relais.jpg

Alors qu'il s'agit de la gouvernance de la commune, on aurait pu s'attendre à une annonce en début de Conseil annonçant des mesures d'embauche ou de remplacement.

En fait le vote de la première délibération sur les travaux dans la chapelle de Lotivy révèle le malaise de la majorité : 7 abstentions et 12 pour ! l'absence de réunion de la commission "Finances" pour valider le jeu d'écritures et la modification du budget en cours est le motif invoqué par le premier adjoint, ainsi que les conseillers de la majorité.

Le vote de la deuxième délibération (Prime de fin d'année pour les partants !) oblige Madame le Maire à répondre à François Dubois et à révéler les postes libérés ! Vote : 2 contre, 8 abstentions et 9 pour.

Il est évident que la majorité actuelle est de plus en plus fragile, depuis le refus de voter le budget au printemps dernier. Et que les relations entre élus et personnel administratif semblent difficiles, puisqu'en cas de remplacement le nouveau DGS sera le quatrième depuis 2014...

On peut évidemment être inquiet de la situation actuelle de la Commune, notamment sur le plan financier, le DGS étant l'élément-clé au sein d'une petite commune.

Plusieurs faits récents dans au moins deux réalisations immobilières sur la commune semblent assombrir les relations entre la majorité et l'adjoint à l'urbanisme. Un recours devant le tribunal administratif par 5 associations de Saint Pierre Quiberon perturbe également les projets (irréalistes) en Centre-ville, ainsi que celui de la zone à urbaniser au Petit Rohu.

Le dialogue sur les questions écrites de la minorité est rarement satisfaisant.

Dialogue démocratique et bonne gestion quotidienne, vivement demain !

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17/08/2018

Tourisme et infrastructures sur la presqu'île de Quiberon !

Les "projets" en silo d'AQTA ne traitent pas les questions de fond : la saturation des infrastructures risque de décourager bientôt les futurs touristes !

Bernard Hilliet et le tourisme.jpg

Yan Bonneau (AREP) et Laurence le Duvéhat.jpgAujourd'hui Bernard Hilliet, Maire de Quiberon, souligne à juste titre la difficulté des déplacements sur la presqu'île de Quiberon en période d'été et pendant les week-end, mais entend en même temps développer une politique marketing intercommunale pour attirer plus de touristes… alors que du fait de l'importance des résidences secondaires (entre 60 et 70%) la population d'été ne peut qu'augmenter dans des proportions exceptionnelles ! Ceci se traduit déjà par une augmentation, toute aussi vive, du parc automobile et la saturation quotidienne de l'Avenue De Gaulle et du parking du Sémaphore, et par ricochet celle de la Départementale D768 de Penthièvre au Rond-point de la gendarmerie…

Saint Pierre Quiberon détient par sa position géographique la régulation du "goutte à goutte" qui perfuse Quiberon : le passage à niveau de Fort Penthièvre, le feu rouge de Kerhostin, le feu rouge du Roch, le double huit du Centre Culturel, le feu rouge de la rue de l'Atantique et celui de la rue de Kerbourgnec, ainsi que le non-achèvement de la D186A.

Avant 2020 et les prochaines élections, Quiberon, Saint Pierre et le Département devraient s'entendre pour proposer un schéma routier innovant, ne pouvant s'appuyer en ce moment sur AQTA, qui mouline les vieilles recettes du passé, totalement centrées sur l'investissement de la gare SNCF de Brech.

La D186A, élargie, prolongée et rénovée, une vraie piste cyclable récupérée sur la ligne du Tire-bouchon devraient assurer le passage du flux automobile et des cheminements doux, à l'extérieur du Centre de Saint Pierre et donc encaisser les fortes fluctuations de l'été. (en toute sécurité pour les cyclistes !)

Le temps presse, car ce chantier est stratégique, si l'on suit les ambitions du programme touristique d'AQTA !

L'entente entre Quiberon et Saint Pierre est aujourd'hui incontournable ! Puissent nos Maires se rapprocher pour construire enfin un avenir radieux !

 

 

 

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12/08/2018

Camping sur terrain privé...

Les élus locaux veulent imposer un "ordre nouveau", l'intimidation étant une arme peu démocratique !

Nathalie Questaigne à Keriourec.jpgLa "propriété" et son droit d'usage est en France un principe de l'organisation de l'espace depuis 1805 lors de son inclusion dans le Code Civil. Le principe de la liberté de vendre et d'acheter a été modifié depuis par l'expropriation pour motif d'intérêt public, par la création de zone d'aménagement concerté ou tout simplement par le droit de préemption exercée par la commune, lors d'une transaction. Ces procédures sont "longues" (par rapport à le durée d'un mandat municipal) et "coûteuses"

La loi "littoral" et ses implications géographiques, la création de PLU (rendu obligatoire) sont l'occasion d'inciter au "repli" des campeurs sur terrain privé, de concentrer ainsi ces campeurs sur des terrains communaux, après une opération de "libération" de leur ancienne propriété (selon des modalités, qui sont pour l'instant folkloriques). Cette opération est malheureusement plutôt négative pour les campeurs, qui pour la grande majorité la refusent !

Plusieurs communes du Morbihan ont mis en œuvre des opérations de repli :

 A Pénestin, le Conseil d'Etat (16 décembre 2016) a ainsi condamné la commune dont le terrain de repli n'était pas en continuité d'une agglomération ou d'un village existant, ni comme formant un hameau nouveau intégré à l'environnement…après dix années de procédure !

La jurisprudence repose en général sur le concept de "zones proches du rivage" ou sur celui de la "continuité d'urbanisation".

A Sarzeau, seuls 37% des campeurs acceptent le repli, alors que la commune dispose de 7 terrains communaux, qu'elle fixe le prix de cession des nouvelles parcelles et qu'elle introduit une clause de non-revente spéculative.

A Saint Pierre Quiberon, le PLU a converti des terrains, classés NDS (donc inconstructibles dans le POS) en zone 1AUL (à géométrie variable) au Petit Rohu pour le "repli des campeurs". Cette zone est constituée de 40 parcelles appartenant à des propriétaires privés, qui regroupés en AFUL souhaitent vendre au meilleur prix les nouvelles parcelles issues d'une division foncière.

Selon les prix actuels du marché au Petit Rohu, une parcelle de 250 mètres carrés vaut environ 100 000 euros ! rêve donc totalement inaccessible à un campeur "replié", qui ne peut vendre son ancienne propriété !

La commune recherche aujourd'hui compulsivement  des terrains "en déshérence ou sans Maître" pour replier 5 campeurs volontaires !

Un recours contentieux est déposé en avril 2018 par plusieurs associations devant le Tribunal Administratif de Rennes, qui conteste les dispositions du PLU concernant la zone 1AUL et invoque l'absence de continuité d'urbanisation.

Le "repli" des campeurs sur terrain privé n'est donc pas "un long fleuve tranquille"... les contentieux de l'Ile de Ré et d'Oléron sont toujours en cours.

L'erreur de l'équipe municipale de 2014 à Saint Pierre Quiberon est de ne pas suivre la politique de "statu quo" menée par Quiberon.

Le maintien de campings municipaux (situés dans la bande des 100 mètres et pour le plus grand "inondable") est une situation encore plus condamnable !

 

 

 

 

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