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12/02/2011

L'égo de nos élus !

Ploeren, l'espace culturel fait encore parler de lui
Télégramme de Brest du 12 février 2011
Triskell à Ploeren.jpg

Deux ans après son ouverture, l'espace culturel Le Triskell, à Ploeren, connaît bien des déboires. Nouvel épisode avec le recours déposé au tribunal administratif afin de régler le problème des malfaçons que la municipalité a constatées.

D'ici quelques mois, le maire ploerinois, Corentin Hily, pourra pousser un ouf de soulagement. Car depuis l'ouverture en février 2009, l'espace culturel de 2.200m², baptisé Le Triskell, lui cause bien des soucis. Avant la fin des travaux, la municipalité a constaté des malfaçons. Fissures dans la toiture qui entraînent des infiltrations, cloquage, dysfonctionnements du système de chauffage et de la climatisation, enduits extérieurs défectueux... La liste des problèmes relevés par l'avocat de la municipalité est longue comme le bras. «Pas de risque pour le personnel et les usagers»

«Les fuites dans la toiture provoquent des flaques d'eau. À une ou deux reprises, on a été obligé de fermer l'établissement lors de fortes pluies. Parfois, on a dû protéger les rayonnages de livres». Il a fallu aussi «neutraliser les éclairages situés dans les faux-plafonds». Mais, précise le maire, «ni le personnel, ni les usagers, n'ont couru de risques. Toutes les mesures ont été prises pour cela».

Rapport de l'expert le 28 février
Le problème n'est, à ce jour, toujours pas réglé. La municipalité a déposé un recours au tribunal administratif, en septembre 2009. La cour rennaise a alors nommé un expert, puis un autre en octobre dernier à la suite du décès du premier. Signe du destin peut-être, Jean-Paul Dubois vient de... Plérin, dans les Côtes-d'Armor. Il doit rendre son rapport au plus tard le 28 février prochain. Après? «Les responsables des malfaçons seront désignés. Le tribunal devrait les mettre en demeure d'y remédier», précise CorentinHily. Ce sera alors la fin d'une longue procédure. Même si elle n'a pas pénalisé la bonne mise en route du Triskell. Selon le premier magistrat ploerinois, «la médiathèque a une fréquentation double par rapport aux équipements équivalents d'autres communes».
Emprunt en cours de renégociation
Restera à régler l'autre procédure. Celle de l'emprunt de 3,7M€ contracté à des taux variables(LeTélégramme du 4février). Une fausse bonne idée mais, plaide Corentin Hily, Ploeren est loin d'être la seule commune à avoir été séduite: «J'ai entendu à la radio que les deux tiers des communes françaises étaient impliquées dans cette affaire». Lui a tiré la sonnette d'alarme lors du dernier congrès des maires de France car «il était inadmissible qu'en démarrant à 2,96%, on arrive à des taux impossibles, insupportables pour la commune». Avec le soutien de la préfecture «dans cette passe délicate», la commune poursuit une renégociation avec la banque. Celle-ci aurait consenti un premier geste pour l'échéance de ce mois, avec un taux de 6,70% et non 12%. Corentin Hily voit plus loin et croit en la proposition du maire de Saint-Étienne: créer un fonds de défaisance, alimenté par les banques, qui supporterait l'indemnité de rupture de contrat. «J'adhère tout à fait à cette initiative».

Emmanuel Nen

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Les folies de la politique

TF1, Stéphanie Bullier n'a pas eu la parole...
Télégramme de Brest du 12 février 2011
Stéphanie Bullier.jpg
Au lendemain del'émission «Paroles de Français», sur TF1, la Briochine Stéphanie Bullier-Lambert, directrice- générale des Pinceaux Léonard, revient sur sa prestation face au président Sarkozy. Et évoque ses regrets de ne pas avoir pu instaurer de véritable dialogue.

Comment avez-vous été choisie pour participer à l'émission?
TF1 a visionné les reportages diffusés en 2010 dans le journal télévisé de 13h. La chaîne a choisi parmi les Français qui s'étaient exprimés dans ces sujets. Lejouroù les journalistes de l'émission «Paroles de Français» m'ont contactée, j'avais énormémentde travail. Ils avaient déjà essayé trois fois quand j'ai finalement pris la communication. J'airéfléchi deux secondes et à la troisième, j'ai dit oui.

Que s'est-il passé dans les heures précédant l'émission?
Les neuf intervenants ont déjeuné ensemble à midi. Chacun s'est exprimé librement sur sa problématique. Avec beaucoup de vivacité, de pugnacité. À ce moment-là, je me suis dit que l'émission allait être passionnante. Puis nous avons rejoint les studios de TF1. Le président est venu nous saluer avant l'émission. Il nous a dit que l'on avait toute liberté quant aux questions et aux interventions. Malheureusement, nous n'avons pas été aussi brillants pendant l'émission que lors du déjeuner!
Nicolas Sarkozy avait-il pris connaissance des questions?
Absolument pas. Nous nous sommes présentés au président, nous lui avons parlé mais nous ne lui avons pas donné nos questions. Jean-Pierre Pernaut, lui-même, n'en a pas pris connaissance.

Il n'y a donc eu aucune consigne particulière de TF1 ou de l'Élysée?
Non, aucune. Au contraire, ils nous demandaient de nous exprimer le plus librement possible. Peut-être trop librement d'ailleurs. Du coup, il a été donné trop de temps aux premiers intervenants...

Raison pour laquelle vous n'avez pu poser qu'une question...
Oui. J'ai commencé par évoquer ma problématique personnelle. C'était la seule exigence de TF1. Mais j'avais d'autres questions, plus précises, qui tournaient aussi autour des problèmes de concurrence, de compétitivité face à l'Asie. Un problème qui concerne bien des PME françaises.
La réponse du président vous a-t-elle satisfaite?
Non, pas vraiment. Mais j'ai à peine eu le temps de poser ma question et lui d'y répondre. Et sur un sujet comme celui-là, je me doutais bien qu'il n'allait pas nous donner une solution miracle. Mais c'est déjà bien d'avoir pu poser la question car, à un moment, je me suis demandé si j'allais pouvoir m'exprimer!

Plus globalement, avez-vous été convaincue par la prestation de Nicolas Sarkozy?
Il s'exprime très très bien. Maintenant, je ne sais pas si on peut en même temps réduire le déficit de la France, donner de l'argent pour tous les domaines cités et faire augmenter le pouvoir d'achat des Français. Pour moi, l'équation n'est pas tenable. Que répondez-vous à ceux qui estiment qu'il n'y a pas eu de contrepoids au discours présidentiel?

Que nous avons été mous. Que nous avons été nuls. Pas assez pugnaces. C'est vrai. Ils ont raison. Mais je leur réponds aussi qu'ils n'ont qu'à y aller. J'espère qu'ils feront mieux que nous...

Avez-vous pu discuter avec le couple présidentiel après l'émission?
Oui. Et j'ai utilisé ce moment pour offrir nos pinceaux Léonard à la Première dame de France, qui était visiblement touchée. Les salariées de l'entreprise sont fières de savoir que leur production va être utilisée par Carla Bruni.

Propos recueillis par Gwendal Hameury

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11/02/2011

La pythie de Port Haliguen

Plaisanciers à Port Haliguen, dix ans et de nombreux progrès
Télégramme de Brest du 10 février 2011
Jean poitou Jean-Louis Robert.jpg
Le 30 novembre 2001, une poignée de copains créaient l'APPH (Association des plaisanciers de Port-Haliguen) qui, en quelques années, va prendre de l'ampleur pour atteindre 212 adhérents à ce jour. Créée pour défendre les plaisanciers, elle a un but de représentation des délégataires devant les autorités administratives.

«Pour un exercice incendie»
«En dix ans d'existence, nous présentent Jean Poitou, président, et Jean-Louis Robert, secrétaire, nous avons réussi à obtenir le changement des pontons, de l'éclairage et des locaux techniques. Les sanitaires ont été refaits, le traitement des eaux noires est en cours, un embellissement et une signalétique du port ont été mis en place, tout comme l'ajustement du prix des carburants, évitant ainsi le bidonnage. Nous sommes en veille permanente, à l'écoute des petits problèmes au quotidien, comme les problèmes de stationnement, surtout en juillet et août, mais nous tenons à signaler la bonne collaboration avec le personnel du port». Sur les problèmes de sécurité, même si une borne d'appel d'urgence est en place au niveau de la station de carburants, l'APPH souhaite qu'un exercice incendie soit mis en place très rapidement. «Le risque de propagation est important et le dernier essai nous a permis de déceler quelques anomalies, notamment sur l'accessibilité des matériels de secours», expliquent Jean Poitou et Jean-Louis Robert. Les nombreux petits vols (gazole, winchs, poulies) signalés chaque année poussent les deux hommes à encourager les victimes à faire établir une main courante à la gendarmerie.

«Urgence désenvasement»

«Pour nous, l'urgence est désormais le désenvasement des sédiments et le rétablissement des profondeurs, et nous attendons avec impatience le résultat des carottages effectués par la Sagémor. Désormais, il est devenu vital de rétablir le port dans ses profondeurs, au vu de l'activité économique (plus de 10.000 nuitées plus les passagers, soit environ dix fois la population de Quiberon). Lorsqu'il est indiqué que le port est accessible par tous temps et tous coefficients, c'est faux. Il est dommage qu'à certaines heures, certains bateaux ne peuvent entrer en raison des conditions atmosphériques ou des coefficients de marée et si rien n'est fait, les bateaux iront ailleurs», déplorent-ils.

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