14/02/2011
Centrale nucléaire à Fort Penthièvre ?
Centrale électrique, un projet refait surface à Guerlédan
Télégramme de Brest du 14 février 2011
Vendredi, des opposants à la centrale électrique au gaz naturel en projet du côté de Guipavas (29), se sont retrouvés près du lac de Guerlédan (22) pour une réunion de travail sur un projet alternatif. Défendu par des associations et l'UDB, il consiste à aménager une station de transfert d'énergie par pompage, en plus de l'usine hydroélectrique déjà existante. Elle fonctionnerait à partir du lac existant et d'une réserve collinaire supérieure à creuser sur les hauteurs de la commune de Caurel(22), sur un site de 80 hectares appartenant à EDF, pour un rendement attendu de 700MW. Du pied du barrage de Guerlédan, à l'anse de PorsArthur, tous les sites concernés par le projet ont été visités.
Le maire de Caurel opposé
Au côté de Christian Guyonvarc'h, conseiller régional UDB, AndréPochon, vice-président de VivArmor Nature, a présenté des arguments pour contrer ceux des opposants au projet. Contactée par téléphone, Patricia Drollez, maire de Caurel, avait une position ferme. «J'ai décidé de ne pas aller à ce rendez-vous et j'ai demandé à mes collègues de la communauté de communes de Guerlédan de faire la même chose. Le retour de ce projet, déjà abandonné il y a 30ans par ErDF, s'est fait sans aucun contact avec les élus locaux. C'est inacceptable. Il vient en contradiction avec tous les efforts engagés pour faire vivre le pays grâce au lac de Guerlédan. Il y aura une réunion publique à la fin du mois, avec des acteurs connaissant vraiment le sujet. Là, nous y serons pour faire valoir notre point de vue».
* André Pochon, vice-président de VivArmor Nature, accueillait quatre élus régionaux de l'Union démocratique bretonne, deux représentants de l'association Gaspart, de Brest, luttant contre l'implantation d'une usine à gaz locale, le représentant du réseau Cohérences et plusieurs élus du Morbihan.
Peut-on vivre sans nez ?
Jeux de Kerbourgnec, deux structures pour les enfants
Télégramme de Brest du 4 février 2011
L'aire de jeux de Kerbourgnec est maintenant ouverte pour les jeunes acrobates. La pose a été assurée par une entreprise spécialisée, mais tous les aménagements ont été réalisés en régie. La pose des structures de jeux a été faite dans la première quinzaine du mois de décembre après que le terrain a été préparé. C'est une entreprise spécialisée qui s'est chargée de la pose du matériel afin d'avoir toutes les garanties et d'être aux normes de sécurité. «Nous avons choisi cet emplacement, explique Éric Guillemette, l'adjoint à la jeunesse, car il est proche de lieu de loisirs des enfants (plages, tennis...), qu'ils soient résidants permanents ou estivants. Il y a également le parking pour faciliter la venue de familles. Afin de sécuriser le plan d'eau et pour répondre aux normes, des clôtures ont été mises en place autour des aires de jeu».
Banc, corbeille à papier, table de ping-pong
Les employés communaux ont contribué à l'aménagement. C'est en régie que les fouilles pour recevoir les jeux ont été faites, ainsi que la mise en place des bordures et que le gravillon a été roulé. Les agents ont installé le géotextile qui sert à isoler la terre des gravillons, ils ont posé les clôtures. Il reste à mettre les corbeilles à papier, des bancs supplémentaires et un support vélo. Le coût de l'ensemble est de 29.588€ TTC. «Au printemps, nous ajouterons une table de ping-pong près des tennis, ajoute Jacques Le Hyaric. À l'automne, des plantations sont programmées dans le parc».
Fini le Maire, conseiller général ?
Les compétences des collectivités territoriales à la croisée des chemins, quelles pistes pour demain ?
Rapport d'information de M. Antoine LEFÈVRE, fait au nom de la Délégation aux collectivités territoriales n° 283 (2010-2011) - 2 février 2011
Le 1er janvier 2015 est appelé à marquer une nouvelle étape de la décentralisation, avec l'entrée en vigueur du dispositif de répartition des compétences conçu par la réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010.
A quatre ans de l'échéance, le débat n'est pas clos entre les adversaires de la logique des « blocs de compétences », qu'ils estiment condamnée par le verdict des faits, et les partisans de la spécialisation des différents niveaux de collectivités, seul moyen, selon eux, d'assurer la lisibilité d'une action locale perdue sous l'enchevêtrement des interventions et dans le labyrinthe des cofinancements.
Le rapport d'Antoine LEFÈVRE, établi au nom de la délégation du Sénat aux collectivités territoriales et à la décentralisation, refuse d'entrer dans une discussion qui oscille souvent entre fausse rhétorique et vrai manichéisme ; il n'a pas non plus pour dessein d'instruire la révision de la loi de 2010. Il vise à dresser un état des lieux au lendemain d'une réforme d'envergure, qui a enfin souhaité mettre la répartition des compétences sur de bons rails, et à émettre quelques pistes de réflexion dans le cadre d'un dispositif qui annonce lui même des « mesures d'adaptation » à ses propres dispositions. Affranchies de toute idée reçue, ces propositions pragmatiques suivent la ligne directrice tracée en 2009 par la mission temporaire du Sénat sur l'organisation et l'évolution des collectivités territoriales : faire confiance à l'intelligence territoriale.
Rapport