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04/02/2011

SNSM, enfin du marketing ?

Cancer de la peau, la SNSM mobilisée cet été
Télégramme de Brest du 4 février 2011
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Malgré, ou plutôt à cause de la relative fraîcheur estivale sur les côtes bretonnes, les cancers de la peau dus à une trop forte exposition au soleil n'épargnent pas les Bretons. La Ligue contre le cancer a souhaité, cette année, impliquer les nageurs-sauveteurs de laSNSM. Ainsi, hier, à Cléder (29), Gérard Guillaume, membre du conseil d'administration du Comité finistérien de la ligue contre le cancer, et son directeur Hugo Canesson ont signé une convention avec la SNSM. De ce fait, les 190 nageurs-sauveteurs de la SNSM du Finistère recevront, à partir de mars prochain, une formation à ce sujet. De plus, l'ensemble des postes de surveillance sera pourvu d'affiches et dépliants durant l'été 2011. Il s'agit d'une première expérience au niveau national. Le Finistère est ainsi précurseur dans une opération que le Comité de la ligue contre le cancer souhaite étendre dès l'an prochain dans d'autres départements.

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Drôles de pratiques à Loisirs et Culture

Gîtes de France, treize départements à la trappe
Télégramme de Brest du 4 février 2011
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Le Morbihan, l'Ille-et-Vilaine ou encore la Loire-Atlantique sont actuellement exclus du site de Gîtes de France. Les adhérents s'estiment pris en otage par un conflit entre la fédération nationale et les relais départementaux.
Envie de louer un gîte sur la petite mer de Gâvres ou une chambre d'hôtes en baie du mont Saint-Michel via le site internet du premier réseau en Europe d'hébergement chez l'habitant? Peine perdue. Depuis deux semaines, treize départements français ont été rayés de la carte des offres de location de Gîtes de France. Malgré 44.000 locations de gîtes et 15.000 chambres d'hôtes, pas la moindre trace du Morbihan, de la Loire-Atlantique ou de l'Ille-et-Vilaine. Des départements qui ont refusé de signer une convention de transmission de leurs fichiers, estimant que cela permettrait à la fédération de transmettre ces données confidentielles (coordonnées, adresses, téléphone) à des prestataires extérieurs au réseau en France et à l'étranger. «Pris en otages»

«Elles échapperaient aux relais départementaux et les adhérents pourraient être démarchés par des sociétés de service ou de matériel» explique le directeur des Gîtes de France du Morbihan, Gérard Hénaff, qui a fait part de son intention de déposer une requête en référé. Son département pèse, à lui seul, près de 1.400 hébergements, dont quelque 900 gîtes et 500 chambres d'hôtes. Propriétaire de trois chambres d'hôtes à Gestel, Dominique Chevalme ne décolère pas. «Nous sommes pris en otages et nous payons les pots cassés. Je verse 385 € par an à Gîtes de France, c'est aussi pour apparaître sur le site national, tance-t-elle. C'est le site le plus connu à l'international. Les Belges, les Anglais ou les Allemands que nous accueillons passent tous par ce site. La période est cruciale car c'est en ce moment que cela se décante, notamment pour l'Interceltique avec les étrangers». Conscient de cette gêne, Gîtes de France assure que des pourparlers sont en cours pour résoudre le problème. Mais réfute toute notion de «punition» à l'égard des réfractaires. «Le problème est simple: notre site a été refondu et nous devons mettre au point une nouvelle base de données, indique Jérôme Monteil, directeur général. 80 départements ont déjà signé la convention depuis un an. Certains s'y refusent pour des raisons qui dépassent ce cadre. Et malheureusement, les adhérents sont otages d'un conflit».

Bientôt un retour à la normale ?
Le directeur général assure que la commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) les oblige à prémunir les propriétaires de toute divulgation ou vente de ces données. Et c'est pour ne pas être hors la loi qu'ils ne publient pas sur le site les adhérents des réseaux départementaux non-signataires. «Tout devrait revenir à la normale dans les prochains jours. Pour le bien de nos adhérents, nous avons décidé de les remettre en ligne. Nous avons demandé une décharge pour ne pas être poursuivi au civil ou au pénal». Yves Madec

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03/02/2011

Submersion à Penthièvre ?

Submersion en Bretagne, les mesures font des vagues
Télégramme de Brest du 3 février 2011
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L'application des règles d'urbanisme change au regard des leçons tirées de la tempête Xynthia, qui a touché la Vendée en février2010. Actuellement constructibles, des zones ne le seront plus. L'annonce fait déjà des vagues.

Les dernières instructions ministérielles laissaient présager un durcissement de la réglementation en matière d'urbanisme. À quelques semaines de la première date anniversaire de la tempête Xynthia, le préfet du Finistère a présenté, hier, les nouvelles règles d'urbanisme applicables dans les zones de submersion marine. Des règles qui s'appliqueront à l'ensemble du littoral des quatre départements bretons. L'objectif est clairement affiché par Pascal Mailhos: «Il s'agit de ne pas augmenter de manière manifeste la population exposée».
Construction interdite
Présentée il y a quelques jours aux maires des 135 communes du Finistère concernées, cette nouvelle politique de prévention s'appuie sur une première cartographie, déclinant le risque de submersion marine en trois zones établies sur la base d'un niveau marin centennal. À l'inverse de la Vendée, le littoral de la pointe de la Bretagne ne se teinte pas de noir. La zone d'aléa «fort», dite de «dissipation d'énergie», interdira, malgré tout, toute nouvelle construction de bâtiment d'habitation ou d'hébergement. Les extensions, sous réserve du respect d'un niveau de référence, ne pourront pas conduire à accroître le nombre de personnes exposées. Dans les zones d'aléa moyen, la construction de logements individuels sera autorisée, avec les mêmes réserves, mais pas de bâtiment recevant du public. Une troisième zone d'aléa futur devra prendre en compte les changements climatiques à venir.

«Sans concertation»
L'annonce à fait naître de nombreuses inquiétudes dans les communes concernées. Maire de Loctudy, Joël Piété, lui, ne décolère pas: «La cartographie a été établie sans aucune concertation avec les élus. Elle est contestable». Et de citer l'exemple d'une famille qui vient d'acheter un terrain à 300.000 € dans un lotissement approuvé: «Elle s'est saignée pour s'offrir ce bien et se retrouve avec un terrain non constructible». Une situation pourtant loin d'être comparable à celle de l'Ile-Tudy, dont plus de 90% du territoire se retrouve en zone d'aléa «fort». Là, une quarantaine de terrains se retrouvent inconstructibles. Maire de la commune, Daniel Gloaguen explique qu'il «ne s'attendait pas à des mesures aussi draconiennes. La mer, on la voit passer tous les ans sur la pointe de l'île». Une situation d'autant plus incompréhensible aux yeux du maire que les travaux de protection engagés ne sont pas pris en compte dans le calcul du risque. Le préfet ne ferme pourtant pas sa porte, expliquant que «ces dispositions d'urbanisme constituent une étape transitoire». L'élaboration d'une cartographie et d'une bathymétrie plus précises conduiront, dans les prochains mois, à la mise en place de plans de prévision des risques littoraux «sur des secteurs prioritaires qui seront plus proches de la réalité connue aujourd'hui», tempère Pascal Mailhos. Les communes finistériennes concernées devront alors adapter leur plan de prévention des risques et leur plan local d'urbanisme à ces nouvelles dispositions. Voire en créer un. L'annonce a pourtant déjà commencé à faire des vagues.

Jean Le Borgne

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