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24/02/2011

Au delà de la gauche et de la droite !

Morbihan, Joseph Kerguéris à l'heure du bilan
Télégramme de Brest du 18 janvier 2011
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Joseph Kerguéris préside aujourd'hui sa dernière session du conseil général. À la barre du Morbihan depuis sept ans, c'est l'heure du bilan, dans la sérénité, pour le sénateur UDF.

Le centriste emblématique de Landévant va passer le relais aux cantonales de mars mais il souhaite rester sénateur lors du renouvellement de septembre. Le bilan de sa présidence? «Mission quasiment accomplie!», confie, plus serein que jamais, un Joseph Kerguéris, 72ans, en pleine forme, que son opposition respecte et apprécie.

«Au terme du projet»

«Je suis d'abord libre avant d'être centriste, de gauche ou de droite!». Grâce à cette liberté de pensée et d'action, JosephKerguéris a dépoussiéré l'institution et dirigé le Morbihan un peu comme une entreprise citoyenne. «Faire de la politique, martèle le président, c'est aimer les gens, leur apporter concrètement des services, partager des ambitions». Le gestionnaire Joseph Kerguéris, universitaire et cadre du privé dans une autre vie, évoque le projet qu'il avait pensé, notamment avec Hervé Le Norcy, directeur général des services, lors d'une balade de deux heures à Carnac au lendemain de son élection: «Nous sommes parvenus pratiquement au terme de ce projet, mais on ne s'en vante pas, ça lasse les gens!». À l'actif: les clusters (*), le label Qualiparc des zones d'activité, l'expérimentation du RSA (revenu de solidarité active), les aires de covoiturage, les aides accrues au logement social, le soutien accentué aux communes, une communication pertinente sur l'attractivité du Morbihan, une meilleure considération de l'opposition qui le lui rend bien.
Tacle à Nicolas Sarkozy

Au passif ? Des regrets, des remords ? Joseph Kerguéris regrette-t-il de ne pas avoir accordé à Hervé Pellois, son principal opposant à gauche, le collège public réclamé depuis si longtemps par la population de Saint-Avé ? Le président sortant élude la question. On sait qu'il a dû donner des gages de fermeté aux plus à droite de sa majorité, soucieux des amitiés du centriste social démocrate «trop pote» avec Jean-Yves Le Drian et nombre de socialistes... «Ma déception, tempête JosephKerguéris taclant au passage Nicolas Sarkozy, vient de la manière dont ? on ? a décrit les roitelets locaux dispendieux, irresponsables... Bon sang, nous sommes des gens sérieux, on n'a pas de leçon à recevoir!». On comprend mieux pourquoi le sénateur morbihannais s'est fait porter pâle le jour du vote de la loi sur la réforme des collectivités!

Soutien à François Goulard
L'opposition morbihannaise a bénéficié du style Kerguéris, en rupture avec les psychorigidités de la droite départementale, héritées de l'ère Marcellin. «Si on n'humilie pas son opposition, estime Joseph Kerguéris, on peut faire un bout de chemin ensemble, sans trahir ses convictions et sans invectives, ni injures, ni coups médiatiques!». La gauche en campagne dénonce par avance le recul démocratique qu'induirait l'élection, à la présidence du Morbihan, du libéral villepiniste François Goulard, député maire de Vannes, souvent cassant avec ses opposants. Joseph Kerguéris sourit: «Ce qui prévaut, ce n'est pas de savoir si Goulard est un gentil ou un méchant. L'important est de savoir s'il a un projet et les capacités de le mettre en oeuvre. La réponse est évidemment oui, François Goulard possède toutes les aptitudes. Nous avons travaillé ensemble pour Vannes et le Morbihan de la meilleure façon possible. Il ne m'a pas toujours soutenu, notamment aux sénatoriales ou lors des primaires pour la présidence du conseil général. Ce n'est pas moi qui choisirai, mais je souhaite qu'il soit élu. Dans notre famille, les primaires n'ont jamais laissé de traces... Que ceux qui veulent se présenter à la présidence y aillent!».

* Clusters de la plaisance, du bâtiment, des métiers d'art: entreprises, recherche et formations fédérées par le conseil général.

Bertrand Le Néna

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23/02/2011

107 candidats

Ils seront 21 de moins qu'en 2004 en Morbihan
Ouest France du 23 février 2011
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La moitié du conseil général du Morbihan est à renouveler les 20 et 27 mars prochains.

Thierry Creux

Si les électeurs sont de moins en moins nombreux à se rendre aux urnes, le nombre de candidats aux cantonales reste important. Cependant, il y aura moins de prétendants qu'en 2004 pour les mêmes sièges renouvelables. Ils étaient alors 128 sur la grille de départ alors qu'ils seront, cette fois, 107. Mais c'est tout de même davantage qu'en 2008, sur les autres 21 cantons, où ils n'étaient « que » 76.

Les inscriptions sont closes depuis lundi en préfecture. Et elles n'ont pas révélé de grosses surprises. La très grande majorité des candidats s'étaient fait connaître depuis déjà plusieurs jours. Parmi ceux qui ont choisi le dernier moment pour sortir du bois, le maire divers droite de Réguiny, Jean Launay, l'indépendant Alain Malardé, habitué de l'exercice à Port-Louis. Mais aussi deux Front de gauche à La Trinité Porhoët (Cécile Betton) et Rohan (Catherine Quéric). Ou encore, à Lorient Nord, Hervé Le Gwenn, du Parti breton, et, à Quiberon, Jean-Berty Hennel, sans étiquette.Bernadette Martin-Lauzeravec Vincent Salette

Bernadette Martin-Lauzer est la suppléante de Vincent Salette, candidat divers droite aux cantonales à Vannes centre. Âgée de 68 ans et infirmière à la retraite, elle est grand-mère de deux petits-enfants et réside à Vannes. Les élections de mars seront son premier engagement politique.

Le tirage au sort effectué

L'ordre officiel des candidats, notamment pour l'envoi des documents de campagne et les panneaux de publication dans les villes, a été établi hier en préfecture par tirage au sort. L'infographie ci-dessus en tient compte.

Vannes ouest : Hubert O'Neill se retire
Conseiller municipal UMP à l'Ile-aux-Moines et ancien directeur de la compagnie des Transports maritimes Côtiers à Vannes, Hubert O'Neill a décidé de ne plus participer aux élections cantonales à Vannes ouest. Il se retire pour des raisons personnelles alors que le nom de sa suppléante n'avait pas encore été annoncé. Au final, ils seront donc cinq candidats en lice contre le conseiller général sortant socialiste André Gall.

Quiberon : Jean-Berty Hennel candidat sans étiquette

Agé de 67 ans, ancien responsable d'une entreprise agroalimentaire en région parisienne, il réside à Saint-Pierre-Quiberon depuis 2004. Il a pour suppléante Annie-Lucie Wéber, 57 ans, professeur de mathématiques en collège à Auray.


Une tribune pour chaque candidat : avant ce soir !
À l'occasion des cantonales, Ouest-France donne la possibilité à chaque candidat de bénéficier d'une tribune dans nos colonnes. La publication de ces dernières s'effectuera à partir de demain. Les candidats ont donc jusqu'à ce soir, dernier délai (aucun texte ne sera accepté après cette date) pour faire parvenir à Ouest-France leur texte. Par courriel à l'adresse suivante : redaction.vannes@ouest-france.fr

Cette tribune devra porter sur le thème suivant : « Mes trois priorités pour le canton » et ne devra pas excéder 50 lignes journal (soit 1 700 signes ou caractères).

Candidats, annoncez vos réunions sur infolocale.fr

Ouest-France donne la possibilité aux candidats d'annoncer leurs réunions publiques ou leurs visites sur le terrain par le biais du site infolocale.fr

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Un programme en trois volets !

Jean-Berty Hennel, candidat sans étiquette
Ouest France du 23 février 2011
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Jean-Berty Hennel et Annie-Lucie Weber.

Jean-Berty Hennel, 67 ans, ancien responsable d'une entreprise agroalimentaire en région parisienne, est candidat dans le canton de Quiberon. Il réside à Saint-Pierre-Quiberon depuis 2004. « Je suis « sans étiquette ». Je participe pour la première fois à cette élection avec l'intention de défendre mes convictions en matière de développement économique dans le Morbihan et le canton ». Il a pour suppléante Annie-Lucie Weber, 57 ans, professeur de mathématiques en collège à Auray.

L'ancien industriel croit fortement à la réforme territoriale qui s'engage et prendra forme en 2014. « Le conseiller général, tel que nous l'avons connu jusqu'ici, est appelé à changer. Avec la réforme qui s'engage, il aura bientôt des responsabilités au plan régional dans une départementalisation appelée à s'effacer. Je pense que nous agirons avec une rigueur accrue en tant que spécialistes de questions économiques autour du développement de la Bretagne ». Jean-Berty Hennel pense, par exemple au développement de la fibre optique, « capital pour l'économie bretonne ».

Le candidat estime aussi que « le conseil général, doté d'un vrai budget d'investissement, donne une large part au social. On peut encore activer des leviers. Comme pour le transport en commun qui mérite une meilleure coordination. On peut aussi mieux faire en terme d'assainissement privé. Nous devons recouvrer une meilleure qualité de l'eau et améliorer le réseau d'électrification en Morbihan ».Pierre WADOUX.

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