UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/02/2011

Piétons, cyclistes et cavaliers !

10,5 km de Voie verte en presqu'île, un chantier de 367 000 €
Ouest France du 11 février 2011
va35_2371783_1_pre.jpg
La Voie verte sera prolongée et pourra atteindre les 10,5 km de long.

Les promeneurs qui arpentent les chemins de la côte sauvage entre Saint-Pierre-Quiberon et Quiberon l'ont déjà constaté : les travaux de création d'une Voie verte ont bel et bien commencé fin janvier.

10,5 km sur 2,50 m de large
Comme l'explique Guy Cavalec, maître d'oeuvre de ces travaux, le cahier des charges est des plus stricts. « Nous intervenons ici en zone classée et hyper sensible. Les travaux qui viennent de commencer dureront quatre mois et permettront une mise en service pour les prochaines vacances de Pâques. » Dans les deux communes, c'est donc un itinéraire de 10,5 km dont 4 km en site propre et 6,5 km en itinéraire partagé qui sera tracé. Le revêtement utilisé est de l'EnverrPaq, un revêtement écologique obligatoire sur cet espace protégé. Les entreprises retenues pour le chantier sont Eurovia Bretagne et Lacroix Signalisation. La maîtrise d'oeuvre est assurée par la société AIC basée à Lorient.

367 000 € de budget
Le coût global de cet aménagement représente donc 367 000 € dont la charge est assumée par le syndicat mixte du grand site Gâvres Quiberon à hauteur de 20 %, le Département à hauteur de 30 %, l'État au titre de l'environnement pour 30 % et la Région pour 20 %.

Les cavaliers entendus
Il y a quelques mois, les cavaliers de la Presqu'île manifestaient et faisaient signer des pétitions contre ce projet qui allait les priver de tous leurs chemins de promenade sur la côte. Grâce aux interventions conjointes de la Ville de Quiberon via son adjoint à l'urbanisme, Patrick Leroux, du grand site dunaire et grâce aussi à la nouvelle venue Armelle Helou, le maître d'oeuvre du projet, Guy Cavalec a fait quelques propositions qui pourraient satisfaire les cavaliers

« Sur les passages sensibles, de Kervihan à Kerné, nous proposons de séparer la Voie comme suit : 2 m pour les cyclistes et piétons, et un tronçon de 50 cm avec un revêtement de simple terre pour les cavaliers qui auraient ainsi leur propre tracé le long de la Voie verte. », a-t-il proposé.

Très prochainement, une réunion d'information réunira autour d'une table les responsables des centres équestres et le grand site dunaire pour que la saison puisse commencer sous les meilleurs auspices.

Voie verte, réalisation de la section presqu'île
Télégramme de Brest du 11 février 2011
Armelle Helou.jpg

Le syndicat mixte du Grand-site Gâvres-Quiberon a lancé les travaux de mise en oeuvre de la voie verte Littoral nº5 et la réalisation de la section presqu'île de Quiberon. Armelle Helou, du syndicat mixte, explique: «Les travaux ont débuté il y a quelques jours et vont se poursuivre pendant trois mois et demi environ et cette voie verte sera opérationnelle et accessible aux prochaines vacances de Pâques».

8 km pour piétons, cyclistes et cavaliers
L'ensemble du tronçon sera long de 8km environ, dont 4km en site propre et le reste en itinéraire partagé entre les communes de Quiberon et Saint-Pierre. Débutant rue des Sardiniers, à Quiberon, cette voie verte passera sous le village de Kerniscop (dans la zone littorale en utilisant à Saint-Pierre des voies existantes comme le partage de certaines routes communales), vers Port-Bara, Port-Blanc et Portivy (le tronçon de l'isthme au niveau de Penthièvre restant non traité pour l'instant). «Référencée dans l'étude des chemins équestres et interdite à tout engin motorisé ou à moteur dans un secteur classé, poursuit Armelle Helou, la voie sera accessible aux piétons, cyclistes et cavaliers». Le coût global de l'aménagement s'élève à 367.000€ HT, dont 20% sont pris en charge par le Grand-site. Le Département en paiera 30%, l'État, au titre de l'environnement, 30%, et la Région Bretagne, 20%.

Revêtement écolo
«Si les travaux ont été confiés à l'entreprise Eurovia Bretagne et Le Pendu, explique le maître d'oeuvre, Guy Cavalet, pour l'aménagement de cette voie verte, nous leur avons imposé une marge très restreinte concernant la largeur, tout en respectant les dénivellations naturelles du terrain, sur cet espace du littoral extrêmement sensible». Pour le revêtement, Armelle Helou précise: «Nous avons privilégié une chape semi-lisse destinée à l'aménagement, la consolidation et la stabilisation de sols extérieurs (allées, pistes cyclables, aires de jeu) en utilisant un revêtement écologique conforme aux exigences des législations».

Lire la suite

08/02/2011

La péréquation ? Pas pour le Morbihan ?

Philippe Richert, desserrer l'étau sur les départements fragiles
Les Echos du 8 février 2011
robinet.jpg
François Fillon avait annoncé que l'Etat viendrait en aide aux départements en difficulté financière. Où en est-on ?
Le dispositif est prêt. J'en présente aujourd'hui les projets de décret devant le Comité des finances locales. Il consiste tout d'abord à mettre en place le fonds de 150 millions d'euros que le Premier ministre avait annoncé. La moitié de ce montant, alimenté par la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, la CNSA, sera versée aux 30 départements les plus fragiles sur la base de trois critères : le potentiel financier, le revenu moyen par habitant et les personnes de plus de 75 ans. Le concours apporté à chacun des 30 départements bénéficiaires au titre de l'année 2011 varie entre 2,3 et 2,8 millions d'euros, selon les cas. Il s'agit principalement de départements ruraux où la population de personnes âgées est relativement importante.
C'est une première façon de répondre à une situation financière tendue et de desserrer l'étau. La deuxième part de ce fonds, financée sur des crédits budgétaires, concerne les départements qui connaissent les situations les plus précaires. Il s'agit de leur permettre de passer le cap de 2011 en les accompagnant par le biais de subventions.
Quelles seront les modalités de mise en oeuvre de cette aide et pour quels départements ?
Une mission d'appui a été diligentée pour apprécier la réalité de la situation financière des départements qui ont demandé, à titre confidentiel, cet accompagnement supplémentaire. Une convention sera mise en place pour éviter une accentuation de leurs difficultés. Il s'agit de voir comment les aider à rétablir leur situation financière pour le futur.
Où en est le projet de péréquation entre départements ?
Son dispositif est calé. Le fonds de péréquation des droits de mutation - les DMTO -perçus par les départements sera bien mis place dès 2011. Globalement, nous aurons à répartir entre 350 et 400 millions d'euros pour cette première année entre les différents départements bénéficiaires. Le système repose sur un double prélèvement, assis, d'une part, sur la croissance de ces DMTO et d'autre part, sur leur niveau. Chaque niveau de prélèvement va être écrêté à 5 % du produit de cette taxe.
Comment s'opérera la redistribution de ce fonds ?
Ce fonds sera réparti au profit des départements dont le potentiel financier par habitant est inférieur à la moyenne. Trois ratios seront appliqués : le potentiel financier du département au regard de tous les autres, ce même ratio multiplié par la population du département, enfin le montant des DMTO perçus par le département rapporté à celui touché par l'ensemble des autres départements.
Quels seront les perdants de cette péréquation horizontale ?
La liste des départements contributeurs n'est pas encore tout à fait exhaustive. Ceux-ci seraient au nombre d'environ 25 pour une contribution comprise, en moyenne, entre 10 et 20 millions d'euros. Sauf Paris, qui devrait payer entre 50 et 60 millions d'euros. Cette participation exceptionnelle tient autant au volume des transactions qu'à la dynamique des prix sur le marché immobilier de la capitale. La situation est tout à fait différente de celle que l'on rencontre ailleurs.
Et quels sont les départements gagnants ?
Plus des deux tiers des départements devraient être éligibles à ce fonds national de péréquation. Le montant des attributions dans sa fourchette la plus haute pourrait atteindre entre 5 et 7 millions d'euros par département bénéficiaire. Ce sera le cas de l'Aisne, des Côtes-d'Armor, du Finistère, de la Loire, du Maine-et-Loire, de la Moselle, du Pas-de-Calais notamment. Mais aussi, pour l'outre-mer, de la Guadeloupe et de la Guyane.
Quelle sera la pérennité de ces dispositifs ?
Le fonds de péréquation des DMTO a vocation à durer et à contribuer à une meilleure équité entre les territoires. Le fonds de 150 millions d'euros, quant à lui, a vocation à répondre pour l'année 2011 à la situation financière difficile que les départements nous ont signalée en 2010. Il n'a pas vocation à durer. Il s'agit d'un partenariat mis ponctuellement en place pour leur permettre un retour à l'équilibre entre leurs dépenses et leurs recettes. Cela doit permettre de rendre plus sereins les débats entre l'Etat et les départements d'ici à 2012, l'année de mise en oeuvre de la réforme du financement de la dépendance sur lequel le gouvernement a décidé de s'attaquer au fond.
La liste des départements bénéficiaires et le montant de leur dotation sur lesechos.fr/document
Propos recueillis par JOËL COSSARDEAUX, Les Echos

Lire la suite

Le "frisson esthétique" à Portivy

Quel avenir pour la Maison d'Alice sur le port de Portivy ?
Ouest France du 9février 2011
va35_2366726_1_pre.jpg
La Maison d'Alice aujourd'hui et celle qu'elle sera peut-être un jour avec sa crêperie et ses deux logements.

S'écroulera ? S'écroulera pas ? C'est désormais la triste question que se posent riverains et touristes de passage sur le port de Portivy. Mais comment en est-on arrivé là ? Retour sur histoire.
Une maison construite en 1878
Cette maison, typique des constructions de la fin du XIXe siècle, fut habitée dès sa construction par la famille Lorec. C'était une maison d'habitation classique pour l'époque avec une petite basse-cour derrière pour les poules et les cochons. Les propriétaires y firent construire un four à pain, d'où la confusion qui s'en est suivie, racontant que la maison était alors devenue boulangerie. « C'est faux, expliquent les fils de l'actuelle propriétaire, Alice Noé. Ce four à pain n'était que pour l'usage de la famille ».

Une crêperie en 1975

La maison est acquise par la famille Noé en 1972. Alice tient déjà le Café du Port, toujours en activité, et c'est la famille qui va se charger de donner un petit coup de jeune à la maison et de la transformer en crêperie qui fonctionnera jusqu'en 1992.

Permis de démolir refusé en 2005
Les années sont passées, la maison n'a plus été occupée et s'est dégradée. La famille Noé a alors souhaité démolir la vieille maison pour implanter une nouvelle construction. Mais la commune et l'architecte des bâtiments de France ont refusé cette demande, arguant avec vérité que c'était la « dernière véritable maison de pêcheur du port ».

Un imbroglio qui va durerjusqu'à ce jour

S'ensuit alors une succession de démarches qui vont laisser à la maison le temps de s'abîmer. En 2005, un recours est déposé par la famille, refusé par le tribunal. En 2008, les associations locales de sauvegarde du patrimoine s'émeuvent et alertent les pouvoirs locaux sur « le cas de la maison d'Alice ».

La famille Noé propose, fin 2008, de nouveaux plans pour la déconstruction et la reconstruction de la maison à l'identique, en vue d'en faire une crêperie au rez-de-chaussée et deux logements à l'étage. Le projet semble séduire les uns mais pas les autres. La commune donne son aval, le dossier est validé.

Mais, un voisin procédurier, pas très heureux des travaux à venir au port va en 2009, trouver un vice de forme au projet : si le rez-de-chaussée devient crêperie, la loi oblige à la création de places de parking et il en manque une. La procédure est bloquée. Il intente alors un procès à la commune pour avoir délivré le permis de construire. Tous les projets se retrouvent bloqués jusqu'en 2012. D'ici là, la maison s'écroulera peut-être complètement, faisant perdre aux uns et aux autres un patrimoine commun...

Lire la suite