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11/01/2011

B15, kesako ?

Vannes, le développement numérique au menu du B 15
Télégramme de Brest du 11 janvier 2011
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La planète a son G20, la Bretagne à son B15. Hier après-midi au conseil général du Morbihan, à Vannes, s'est réunie la conférence territoriale, également appelée B 15, comme Bretagne à 15. Unique en France, elle associe autour du président de Région, Jean-Yves Le Drian, les présidents des quatre départements et des dix principales agglomérations bretonnes: Rennes, Brest, Lorient, Quimper, Vannes, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Morlaix, Lannion et Vitré. Le B15 se réunit en moyenne une fois par trimestre pour évoquer les grands projets structurants pour l'avenir de la Bretagne. Pour cette première rencontre de 2011, c'est le thème du développement numérique à très haut débit de la Bretagne qui a été retenu. Mais on y a aussi parlé de la révision du contrat de projets État-Région, et du suivi des fonds structurels européens. (Photo Bertrand Le Bagousse)

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Intel+Microsoft, has been ?

Vers la fin de la planète Wintel ?
ITR Manager.com du 9 janvier 2011
Guy Hervier

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Au Consumer Electronic Show (CES) qui s’est tenu la semaine dernière à Las Vegas, Microsoft vient d’annoncer que la prochaine version de système d’exploitation que l’on baptisée à défaut sans trop d’imagination Windows 8 (le nom officiel n’est pas encore annoncé) serait disponible sur les processeurs à architecture ARM. De son côté, Nvidia, le spécialiste de processeurs graphiques a, pour sa part, indiqué qu’il allait développer des microprocesseurs destinés à équiper des matériels informatiques, des PC aux supercalculateurs. Deux événements qui marquent la fin d’une époque, celle du monopole de la plate-forme Wintel. Par Guy Hervier.

Au début de l’IBM PC, puis du PC tout court, le monde était simple : Intel fournissait les microprocesseurs et Microsoft apportait les systèmes d’exploitation. Trente ans plus tard, la très grande majorité des 350 millions de PC qui ont été vendus en 2010 utilisent des microprocesseurs à architecture x86, principalement d’origine Intel et, dans une moindre mesure, AMD. A eux deux, et grâce à la collaboration d’IBM, Intel et Microsoft ont été à l’origine d’une restructuration totale informatique. Ironie de l’histoire et signe des temps, IBM qui a créé cette industrie en est sortie en 2006 en revendant sa division PC à la firme chinoise Lenovo. La raison invoquée par IBM est que le PC est devenu un produit dite de commodité qui n’a plus rien à voir avec la nouvelle stratégie d’IBM lancée par Lou Gerstner et accélérée par son successeur Sam Palmisano dont le mandat arrive à échéance en juillet prochain.

De l’intégration à l’assemblage

Jusqu’au milieu des années 80, les constructeurs maîtrisaient en grande partie la conception et la fabrication de leurs systèmes, tant sur le plan matériel que sur celui des systèmes d’exploitation. C’était vrai pour les fabricants de mainframes (IBM, Burroughs, Sperry Univac, Bull, NCR, Control Data…) comme pour les fabricants de mini-ordinateurs (Digital Equipment, HP, Data General, Prime…).

Sous l’impulsion d’IBM, Le PC a changé complètement la donne en introduisant l’idée de matériels standards utilisant des composants matériels et logiciels d’origines diverses dont les deux principaux éléments sont le microprocesseur et le système d’exploitation. Pour rattraper un retard par rapport à la concurrence de l’époque (Apple, Tandy Radio Shack, Commodore…), IBM s’est alors associé à Intel et Microsoft pour mettre le plus rapidement possible un produit sur le marché. Résultat, IBM a annoncé le PC en juillet 1981 créant une industrie qui a bousculé les règles établies côté fournisseurs, mais aussi côté entreprises dont les DSI d’alors ne savaient pas trop quoi faire de ces nouvelles machines et surtout comme les introduire et les gérer.

En trente ans, le monde de l’informatique a complètement changé selon des règles qui ne se vérifient dans aucune autre industrie.

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L'excellence à Portivy

Le restaurateur portivyen à la table des grands chefs de Bretagne
Ouest France du 11 janvier 2011
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Catherine et Hervé Bourdon sont installés à Portivy depuis cinq ans et font désormais partie des grands chefs bretons.

Archives Ouest-France

Hervé Bourdon était directeur de création en publicité dans une grande agence parisienne. C'était il y a 8 ans.

Aujourd'hui, Hervé n'a gardé de ce métier que le mot de création et, installé depuis maintenant 5 ans au port de Portivy, au Petit Hôtel du Grand Large, il a décidé de décliner ce mot à la sauce bretonne. Pour le plus grand bonheur des papilles de ceux qui ont déjà poussé la porte de son établissement. Et ils sont nombreux, car le bouche à oreille des gourmands et gourmets a déjà bien fonctionné.

Invitation à la table des grands chefs de Bretagne

Cela a été une des belles surprises de l'année 2010 pour le chef portivyen. « J'ai été contacté par Jean-Paul Abadie de L'Amphitryon, à Lorient, que j'avais eu l'honneur de recevoir à ma table, pour participer à un ouvrage sur la gastronomie bretonne regroupant 31 cuisiniers bretons. Le principe : chaque chef proposait 4 recettes en accueillant chez lui l'auteur de l'ouvrage, le journaliste culinaire Olivier Marie. »

Enthousiasmé par le projet, Hervé répond positivement et reçoit, en septembre, le journaliste qu'il emmène dès 7 heures du matin chez son mareyeur et ami Yves Jégo. « Comme je ne travaille que des produits de saison, nous avons choisi des huîtres de l'anse du Pô, avant un méconnu de la mer à la confiture de coeur de boeuf et huile d'anchois. J'ai également présenté un bar de ligne et coques dans un bouillon dashi au sarrasin. » Tout simplement !

Une cuisine décomplexée, expressive et légère

Il ressort de ce très bel ouvrage toute la richesse de la cuisine bretonne d'aujourd'hui. « Selon moi, cette cuisine est riche de son terroir mais ouverte sur le monde et sur son époque. La Bretagne a toujours été une terre de mélanges avec ses nombreux voyageurs, avec ses comptoirs aux épices. C'est une plaque tournante des produits et des saveurs ». De plus c'est la première fois qu'autant de chefs sont réunis. Il en ressort une belle unité dans le choix des produits mais une incroyable diversité dans la manière de les magnifier.

Alain Ducasse l'invite à Paris

Ce que ne dira pas le modeste chef portivyen, c'est que les 31 chefs invités dans cet ouvrage, comptent à eux tous 30 étoiles au Michelin, faisant de la Bretagne la deuxième région la plus étoilée de France.

Ce qu'il ne dira pas non plus c'est qu'il est le « petit nouveau » de cette grande famille, lui, installé depuis 5 ans tout juste, et déjà reconnu par les grands comme l'un d'entre eux. « Les étoiles ne sont pas un objectif. Elles peuvent venir en récompense d'un travail mais elles ne peuvent pas être une recherche, une attente. » Voila qui est dit.

En revanche, l'invitation faite à tous ces chefs bretons, à Paris, au « Rech », par Alain Ducasse en personne, impressionné par la qualité de l'ouvrage paru, restera un beau souvenir. « C'était le 16 novembre. L'occasion de rencontrer tous ces chefs. Ce qui était drôle c'est que les cuisiniers qui nous recevaient à Paris avaient refusé de travailler du poisson ! Trop de Bretons autour de la table ! »

Depuis, Hervé Bourdon est retourné à ses poissons. Et pas de favoritisme, bien au contraire ! « Je déteste la notion de poissons nobles ! Tous les poissons sont bons s'ils sont bien pêchés. » À bon entendeur...
Le Petit Hôtel du Grand Large, 11, quai de Saint-Ivy à Portivy, tél. 02 97 30 91 61. www.lepetithoteldugrandlarge.fr

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