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08/01/2011

La Communauté, c'est tout bon !

Suroît, la nouvelle zone commerciale de Belz va démarrer
Ouest France du 24 décembre 2010
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L'admission en pourvoi en cassation de l'affaire de la zone commerciale du Suroît, demandée par les Amis des chemins de ronde, a été refusée jeudi soir.
Les motifs énoncés par les ACR ont été rejetés. « L'association soutient que la cour a entaché son arrêt de dénaturation, d'erreur de droit et d'erreur de qualification en jugeant que le projet en litige constituait une extension de l'urbanisation en continuité avec une agglomération existante, au sens du I de l'article L.146-4 du code de l'urbanisme ; qu'elle a commis une erreur de droit et dénaturé les pièces du dossier en jugeant que le terrain d'assiette du projet ne constituait pas un espace proche du rivage au sens des dispositions du II de l'article L.146-4 de ce code. »
Cette affaire qui était devant les tribunaux depuis 2008 a bénéficié d'un processus rapide par rapport à d'autres affaires toujours en litige, tel que le Plu, qui y est depuis 2007, et Pen-er-Lann.
« Le dossier du Suroît est définitivement clos, » annonçait Bruno Goasmat, maire, à l'annonce de cette nouvelle. « On va pouvoir redémarrer le chantier, » envisageait Louis Hervé, président de la communauté de commune de la ria d'Etel. Une quinzaine d'enseignes étaient intéressées par ce projet. Elles vont être recontactées.

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Station neuve, réseau "pourri" !

Cherche 100 millions d'euros pour un réseau... Ouest france du 7 janvier 2011
Yves Bleunven, président du syndicat mixte du Loch et du Sal.
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À l'occasion des voeux, Yves Bleunven, président du syndicat mixte du Loch et du Sal, profite pour tirer la sonnette d'alarme sur l'état du réseau d'assainissement.
Entretien
En 2009 vous avez adopté la charte Eaux et urbanisme. Quel recul avez-vous ?
C'est un guide méthodologique qui est devenu un outil indispensable. Nous sommes aujourd'hui dans l'application de cette charte après avoir fait le diagnostic et l'état des lieux. Il ne s'agit pas d'un voeu pieux. Il y a un gros travail à faire, notamment sur la sensibilisation et les bonnes pratiques.
Sur la rivière d'Auray, on sait que la situation est préoccupante. Quelle est votre analyse ?
On est effectivement sur un territoire très marqué. L'urbanisme est très impactant dans ces zones-là. La pollution est encore très importante par endroits. Les causes sont multiples. La contamination bactériologique ne date pas d'hier. Ces dernières années, le phénomène s'est accentué. On ne peut pas continuer à ne rien faire comme on a fait depuis des années. Mais il ne faut pas affoler les consommateurs. La commercialisation de l'eau ne se fait que lorsque tout est conforme, évidemment.
La qualité des eaux passe aussi par un bon réseau d'assainissement. Or, dans le Pays d'Auray, le sujet semble tabou. Pourquoi ?
Il faut arrêter de faire de l'angélisme autour de ça. Les élus doivent prendre conscience qu'ils n'ont plus le choix, qu'il ne suffit pas de refaire des stations d'épuration comme celle de Kerran à Saint-Philibert. Certes c'est important. Mais une station toute neuve avec un réseau pourri, c'est passer à côté du sujet.C'est le syndicat mixte Auray-Belz-Quiberon-Pluvigner qui est compétent en matière d'assainissement. Est-il passé à côté du sujet ?
Il faut arrêter de se voiler la face. À un moment, il faut prendre des décisions et plus se contenter d'accords de principe. Il est temps que chacun balaye devant sa porte. Pendant longtemps, on a privilégié le développement des réseaux pour répondre à l'urbanisation, sans se préoccuper de l'entretien du réseau existant. On connaît le résultat.
Les dépenses pour refaire le réseau ne sont-elles pas au-delà des capacités budgétaires du syndicat ?
Nous savons qu'il y en aurait pour plusieurs dizaines de millions d'euros. Environ 100 millions. La solution, c'est de faire un plan pluriannuel et de s'y tenir. La charte Eau et urbanisme est d'ailleurs un bon guide méthodologique pour cela. Mais il faut avoir le courage politique de le faire.
Vous voulez dire que les élus préfèrent cacher le problème plutôt que l'affronter ?
Je dis juste qu'il ne faut pas être passif devant ces problèmes-là. C'est aussi aux maires de faire la police sur leur commune. En tout cas, on ne pourra plus dire qu'on ne savait pas. Arrêtons avec les « y'a qu'à faut qu'on ». Aujourd'hui, il va falloir mobiliser beaucoup de moyens et d'énergie pour réparer tout ça. Anticiper aurait coûté beaucoup moins cher. Là, il faudra entre 10 et 15 ans si on veut que ce soit acceptable pour les finances publiques.
Cela signifie-t-il que les communes ont urbanisé plus qu'elles ne le pouvaient ?
En ce moment, je vois les maires se réjouirent de voir leur population augmenter. Moi, je veux bien qu'on se gargarise de l'évolution de sa commune. Mais personne ne se demande qu'elle est la capacité du milieu pour accueillir une population nouvelle. Or aujourd'hui, si on en tenait compte, on ne pourrait accueillir personne.Recueilli parChristel MARTEEL

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Le "grand bain" à Saint Pierre !

Pour les surfeurs, les vagues d'hiver sont les meilleures !
Ouest France du 8 janvier 2011

Session hivernale de Surf à Port Blanc
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François-Xavier Vince

Avec une eau qui peut descendre à 8 degrés et une température extérieure qui peut frôler les zéros, la première activité physique à laquelle on peut penser n'est pas forcément le surf ! Et bien pour certains, les conditions météos ne sont pas un problème, bien au contraire !

Ce n'est pas François-Xavier Vince qui vous dira le contraire ! Pour lui, le surf c'est un tout : un métier (il tient l'Authentic Surf Shop de Portivy), une passion (il photographie et expose ses clichés) et bien sûr une pratique presque quotidienne !

Les meilleures vagues de l'année !

« Si nous bravons le froid, explique Vince, c'est parce que les dépressions d'hiver, au large, nous amènent une forte houle et donc des vagues parfaites pour le surf. » Évidemment, dans ces cas-là ce sont les pros, les passionnés, qui se retrouvent pour quelques sessions de glisse. « Des 4 spots qui vont de Sainte-Barbe aux Crevettes, nous sommes environ une trentaine à pratiquer en hiver, par petits groupes. Nous consultons les cartes météos et dès que toutes les conditions sont réunies, on se jette à l'eau ! »

Une bonne combinaison

Aller dans l'eau et y rester le temps d'une session c'est bien, encore faut-il le supporter. Pour nos surfeurs de l'hiver, pas de problème, il suffit de s'adapter. « Nous enfilons cagoules, gants, chaussures et combinaisons. Et puis cette année nous avons un plus : le top chauffant. C'est un gilet relié à une batterie et qui nous réchauffe en permanence. Cela permet de faire jusqu'à deux sessions dans l'eau si les vagues sont au rendez-vous ! »

« Attention en revanche, car les conditions hivernales sont plus dangereuses, précise le surfeur. D'abord parce que les vagues sont plus grosses et puis aussi parce qu'en cette saison on peut se retrouver isolé, loin de toute personne susceptible de prévenir les secours en cas de danger. C'est la raison pour laquelle nous ne partons jamais seuls. Les écoles ne viennent pas non plus à cette période et nous déconseillons aux jeunes, nombreux à surfer sur la Presqu'île, de venir pratiquer en cette saison. Pour nous, les pros, surfer en hiver relève du défi personnel. En hiver on va à l'eau parce qu'on est passionné. »


Pour découvrir les photos de surf de Vince : http://fxvince.com

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