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11/01/2011

L'excellence à Portivy

Le restaurateur portivyen à la table des grands chefs de Bretagne
Ouest France du 11 janvier 2011
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Catherine et Hervé Bourdon sont installés à Portivy depuis cinq ans et font désormais partie des grands chefs bretons.

Archives Ouest-France

Hervé Bourdon était directeur de création en publicité dans une grande agence parisienne. C'était il y a 8 ans.

Aujourd'hui, Hervé n'a gardé de ce métier que le mot de création et, installé depuis maintenant 5 ans au port de Portivy, au Petit Hôtel du Grand Large, il a décidé de décliner ce mot à la sauce bretonne. Pour le plus grand bonheur des papilles de ceux qui ont déjà poussé la porte de son établissement. Et ils sont nombreux, car le bouche à oreille des gourmands et gourmets a déjà bien fonctionné.

Invitation à la table des grands chefs de Bretagne

Cela a été une des belles surprises de l'année 2010 pour le chef portivyen. « J'ai été contacté par Jean-Paul Abadie de L'Amphitryon, à Lorient, que j'avais eu l'honneur de recevoir à ma table, pour participer à un ouvrage sur la gastronomie bretonne regroupant 31 cuisiniers bretons. Le principe : chaque chef proposait 4 recettes en accueillant chez lui l'auteur de l'ouvrage, le journaliste culinaire Olivier Marie. »

Enthousiasmé par le projet, Hervé répond positivement et reçoit, en septembre, le journaliste qu'il emmène dès 7 heures du matin chez son mareyeur et ami Yves Jégo. « Comme je ne travaille que des produits de saison, nous avons choisi des huîtres de l'anse du Pô, avant un méconnu de la mer à la confiture de coeur de boeuf et huile d'anchois. J'ai également présenté un bar de ligne et coques dans un bouillon dashi au sarrasin. » Tout simplement !

Une cuisine décomplexée, expressive et légère

Il ressort de ce très bel ouvrage toute la richesse de la cuisine bretonne d'aujourd'hui. « Selon moi, cette cuisine est riche de son terroir mais ouverte sur le monde et sur son époque. La Bretagne a toujours été une terre de mélanges avec ses nombreux voyageurs, avec ses comptoirs aux épices. C'est une plaque tournante des produits et des saveurs ». De plus c'est la première fois qu'autant de chefs sont réunis. Il en ressort une belle unité dans le choix des produits mais une incroyable diversité dans la manière de les magnifier.

Alain Ducasse l'invite à Paris

Ce que ne dira pas le modeste chef portivyen, c'est que les 31 chefs invités dans cet ouvrage, comptent à eux tous 30 étoiles au Michelin, faisant de la Bretagne la deuxième région la plus étoilée de France.

Ce qu'il ne dira pas non plus c'est qu'il est le « petit nouveau » de cette grande famille, lui, installé depuis 5 ans tout juste, et déjà reconnu par les grands comme l'un d'entre eux. « Les étoiles ne sont pas un objectif. Elles peuvent venir en récompense d'un travail mais elles ne peuvent pas être une recherche, une attente. » Voila qui est dit.

En revanche, l'invitation faite à tous ces chefs bretons, à Paris, au « Rech », par Alain Ducasse en personne, impressionné par la qualité de l'ouvrage paru, restera un beau souvenir. « C'était le 16 novembre. L'occasion de rencontrer tous ces chefs. Ce qui était drôle c'est que les cuisiniers qui nous recevaient à Paris avaient refusé de travailler du poisson ! Trop de Bretons autour de la table ! »

Depuis, Hervé Bourdon est retourné à ses poissons. Et pas de favoritisme, bien au contraire ! « Je déteste la notion de poissons nobles ! Tous les poissons sont bons s'ils sont bien pêchés. » À bon entendeur...
Le Petit Hôtel du Grand Large, 11, quai de Saint-Ivy à Portivy, tél. 02 97 30 91 61. www.lepetithoteldugrandlarge.fr

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Charles de Foucaud ?

2011, Année européenne du bénévolat et du volontariat
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En 2011, tous les États de l’Union Européenne célèbrent l’Année européenne du bénévolat et du volontariat. Par décision 2010/37, l’année 2011 a été proclamée par le Conseil des ministres et le Parlement européens "Année européenne des activités de volontariat pour la promotion de la citoyenneté active".

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10/01/2011

Pays d'Auray, l'enterrement ?

Suroît à Belz, empreinte d'une intercommunalité condamnée
Télégramme de Brest du 31 décembre 2010
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L'année 2010 se referme avec un feu vert définitif donné par la justice à la zone commerciale du Suroît. 2011 devrait donc voir l'achèvement de cette zone dans laquelle les élus, et toute une partie de la population, ont placé de grands espoirs en termes de développement économique et d'emploi. Mais ceci au grand dam de défenseurs de l'environnement qui estimaient son implantation mal choisie. Voire qui s'interrogeaient sur sa nécessité et la réalité de ses promesses. L'affaire du Suroît, les débats liés, et les arrachages de banderoles, ont ponctué toute cette année 2010, avec deux moments clés: le jugement en appel, au printemps, et à la veille de Noël, la non-admission du pourvoi en conseil d'État (le Télégramme du 24décembre). Porté par l'intercommunalité, ce projet a été, pour le public, comme un révélateur de cette communauté de communes à quatre, avec la solidarité affichée des quatre maires, main dans la main pour le défendre. Clairement, cette visibilité nouvelle a renforcé l'identité de cette intercommunalité.

Un chant du cygne
Paradoxalement, au moment où la communauté de communes de la ria se pare d'un succès dans l'affaire du Suroît, cette zone s'annonce comme son chant du cygne, puisqu'elle est condamnée par l'État à se saborder et se fondre dans une grande intercommunalité à l'échelon du pays d'Auray. Comme pour le Suroît, les quatre maires, opposés à cette perspective, ont décidé de faire bloc et de lutter. Et le Suroît revient comme un argument à leur opposition. Car il est peu vraisemblable qu'une communauté de communes du pays d'Auray, aurait porté un tel projet, alors que l'essentiel du développement commercial est focalisé sur le pôle alréen (autour de Porte Océane). L'inscription du Suroît au Scot (Schéma de cohérence territoriale) du pays n'est qu'une prise en compte d'une décision qui était déjà prise par les élus de la ria.

Vent de Noroît

De même, les projets structurants, réalisés ou en cours, n'auraient certainement pas été implantés comme ils l'ont été, dans un cadre intercommunal plus large: lors des diverses réunions sur ce sujet, les élus ont cité notamment en ce sens le pôle tennistique départemental d'Erdeven et le pôle nautique d'Etel. 2011 sera donc, pour les quatre communes de la ria d'Etel, à la fois l'année du Suroît et celle d'un vent contraire, venu du noroît (le pôle alréen au nord-ouest) porteur de nouveaux débats et combats.

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