UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/01/2011

Les "Mégalithes" ?

Yves Normand annonce son plan d'actions pour 2011 à la Trinité-sur-Mer
Ouest France du 8 janvier 2011
va_2340539_2_px_470_.jpg

Jeudi 6 janvier, tout ce que la commune compte de forces vives s'était donné rendez-vous à la mairie pour la traditionnelle cérémonie des voeux du maire et des élus municipaux.

Tout en évoquant la naissance de 13 jeunes trinitains en 2010, l'édile, Yves Normand, a rappelé que « l'école est la clé de voûte de notre développement ». Après avoir énuméré avec humour les satisfactions apportées par l'année 2010, il s'est engagé pour l'avenir. « En 2010 nous avons engagé beaucoup d'études. 2011 sera dédiée aux derniers arbitrages et au lancement d'opérations concrètes et visibles. »

Dès février, la requalification du Parc d'activité de Kermarquer sera engagée. Au 1er trimestre, le projet « port exemplaire » sera arrêté, un programme de dix de logements pour résidents permanents lancé et le réaménagement de la place du Voulien décidé. Le PLU sera arrêté avant l'été et une réunion est déjà prévue le 18 mars pour sa présentation publique.

Lire la suite

Gestions archaïques ?

L'assurance-vieillesse réticente au paiement des retraites le 1er du mois
Les Echos du 13 janvier 2011
le 1er.jpg
C'est une demande forte de nombreux retraités confrontés à des problèmes de trésorerie : pourquoi ne pas verser les pensions le 1 er jour du mois, au lieu du 9 comme aujourd'hui ? Lors du vote de la loi de réforme des retraites, à l'automne dernier, les parlementaires ont demandé au gouvernement d'étudier la question. Le ministère du Travail ne s'est pas encore prononcé, pas plus que le conseil d'administration de la Caisse nationale d'assurance-vieillesse, mais l'étude que vient de réaliser celle-ci pointe les problèmes que poserait un tel changement. Et sa présidente (CGC), Danièle Karniewicz, se montre réservée : « Une telle réforme est-elle prioritaire ? Le plus urgent serait d'organiser le versement mensuel des pensions complémentaires Agirc-Arrco, qui sont payées tous les trimestres. »
Quatre jours d'agios
Premier obstacle, cette modification coûterait 16 millions d'euros par an aux régimes de base. La Sécurité sociale encaisse les cotisations des entreprises et administrations le 5 du mois. Verser les pensions le 1 er au lieu du 9 représenterait quatre jours d'agios supplémentaires. Une somme faible au regard du volume des pensions versées - plus de 90 milliards pour le seul régime du privé -, mais non négligeable.
Deuxième difficulté : d'autres prestations sont payées dans les premiers jours du mois, notamment les allocations familiales. Concentrer tous les versements sur quelques jours poserait des problèmes de trésorerie à l'Acoss, l'organisme qui centralise les fonds de la Sécurité sociale.
Une troisième contrainte concerne les banques. Etant donné l'ampleur des mouvements concernés, « le versement des différentes prestations relevant de la protection sociale française ne peut être traité sur une même journée », souligne la note de l'assurance-vieillesse. Les banques auxquelles la CNAV a confié les paiements - BRED, BNP Paribas et La Banque Postale -assurent déjà une grande masse d'opérations : plus de 12 millions de retraités reçoivent leur virement ou leur chèque tous les mois. En décembre, 700.000 d'entre eux ont reçu leur pension avec plusieurs jours de retard en raison d'un problème informatique. « Les systèmes bancaires sont d'une manière générale soumis à une charge importante en début de mois », où sont versés les salaires. Avancer le versement des pensions pourrait même « poser des difficultés de liquidité aux banques », assure la CNAV.
Dernier obstacle : ce n'est pas le moment. Les caisses de retraite sont en train de modifier leurs systèmes informatiques pour prendre en compte la réforme des retraites, qui entre en vigueur le 1 er juillet. « Les équipes techniques ne peuvent absorber d'autres charges », souligne l'étude.
VINCENT COLLEN, Les Echos

Lire la suite

12/01/2011

5 trèfles ?

NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET MINISTRE DE L'ÉCOLOGIE« Il n'est pas prévu de modifier la loi »
Nathalie Kos.jpg
Les Echos du 11 janvier 2011
Joel Cossardeaux
Quel bilan tirez-vous de la loi littoral ?
Il est globalement positif mais son application n'est pas simple. Par exemple, je comprends que le classement en zone inconstructible d'un terrain puisse être dur à accepter. Mais cette loi a permis de conserver un littoral largement accessible et de préserver des espaces naturels de grande qualité. Et ceci, face à une pression incroyable : les 885 communes « loi littoral » comptent plus de 6 millions de résidents. C'est deux fois plus que la moyenne nationale. C'est dire si la loi littoral reste d'une très grande actualité s'agissant des équilibres posés entre protection et développement. Il n'est pas prévu de la modifier.
L'échelon communal est-il pertinent pour agir ?
Il faut faire travailler entre elles les communes littorales et celles de l'arrière-pays qui peuvent accepter un peu plus de constructions pour répondre à la demande des habitants. C'est ce que permettent les schémas de cohérence territoriale. Aujourd'hui presque tout le littoral en est couvert et je m'en félicite, c'était un objectif du Grenelle de la mer. Nous voulons également soumettre à évaluation environnementale les PLU qui seraient inclus dans toute ou partie d'une bande de 5 kilomètres à compter du rivage. Cela sera précisé courant 2011 dans un décret du Grenelle II.
Comment réagir devant l'érosion accélérée des côtes ?Dans le cadre du Grenelle de la mer, j'ai confié le 1 er décembre à Alain Cousin, député de la Manche, la responsabilité d'un groupe de travail sur la gestion du trait de côte. Il doit me proposer d'ici le mois de mai une véritable stratégie nationale sur le sujet. Faut-il reconquérir le territoire perdu ou accepter le recul du trait de côte ? La question est brutale et va de plus en plus se poser. Le rapport doit faire des propositions pour bâtir des méthodologies et une stratégie nationale des bonnes pratiques. Cette démarche est un peu dans la logique de « l'atelier littoral » mis en place à l'attention des communes en quête de solutions pour concilier leurs projets d'aménagement avec la loi littoral. Nous avons mis à leur disposition de grands spécialistes nationaux -un paysagiste, un économiste, un environnementaliste, des architectes -que nous finançons. Un appel à projets a été lancé en 2006 et un deuxième en 2009 sur cinq sites. Cette démarche nous a permis de développer des réponses utilisables par l'ensemble des communes littorales.
Où en est le plan digues ?L'objectif est d'engager les premiers financements dès le premier semestre 2011. Il s'agit de conforter 1.200 kilomètres de 2011 à 2016. De premiers projets doivent pouvoir être sélectionnés dès mars 2011. Reste à savoir qui va se charger de l'entretien une fois les travaux réalisés, ce qui représente une charge financière pour les collectivités locales. Tout dépendra des ouvrages. Certains incombent à des départements ou à des groupements intercommunaux, d'autres enfin à des propriétaires particuliers. En tout état de cause, le gestionnaire ne pourra être que l'autorité qui prend dans la durée la responsabilité de l'entretien. Ce qui ne veut pas dire qu'il sera dispensé d'appliquer les prescriptions de l'Etat en matière de sécurité.

Lire la suite