12/01/2011
Cocorico, ceci coûte bonbon !
Office de tourisme de Carnac, un budget finalement équilibré
Télégramme de Brest du 12 janvier 2011
Même s'il faudra attendre le 25 février, jour du vote du budget primitif 2011, pour se prononcer définitivement, le budget 2010 de l'office de tourisme devrait vraisemblablement être à l'équilibre. Comme l'explique Gwenhaëlle Cardiec, l'adjointe au tourisme: «Le budget prévisionnel présentait un déficit de fonctionnement de 27.000 € (LeTélégramme du 5janvier), mais grâce à une maîtrise des dépenses de personnel, à des subventions tardives du conseil général, ainsi qu'à l'inscription de nouveaux adhérents, nos recettes de l'année devraient couvrir nos dépenses». L'appel à cotisations 2011 permet donc, en partie, de boucler le budget 2010. «Il n'y a rien de choquant à cela, poursuit l'adjointe au tourisme. Nos éditions sortant en début d'année, nous avons besoin de connaître à l'avance nos adhérents. Quant aux actions qui seront mises en place en 2011, elles ont nécessité un travail préalable qui a été financé sur le budget 2010».
«Accent mis sur Internet»
Même si le plan d'action 2011 doit encore être validé en comité de direction, son objectif est de soutenir le tourisme local. «L'accent sera mis sur Internet, les réseaux sociaux, les campagnes d'e-mailing et les encarts publicitaires dans les médias. Les animations données en 2010, y compris la fête de la Musique, seront maintenues et d'autres événements devraient voir le jour, comme le salon Sail'n Gliss. La municipalité est convaincue de l'utilité de l'office de tourisme et de l'intérêt de développer la fréquentation touristique», conclut-elle.
11/01/2011
B15, kesako ?
Vannes, le développement numérique au menu du B 15
Télégramme de Brest du 11 janvier 2011
La planète a son G20, la Bretagne à son B15. Hier après-midi au conseil général du Morbihan, à Vannes, s'est réunie la conférence territoriale, également appelée B 15, comme Bretagne à 15. Unique en France, elle associe autour du président de Région, Jean-Yves Le Drian, les présidents des quatre départements et des dix principales agglomérations bretonnes: Rennes, Brest, Lorient, Quimper, Vannes, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Morlaix, Lannion et Vitré. Le B15 se réunit en moyenne une fois par trimestre pour évoquer les grands projets structurants pour l'avenir de la Bretagne. Pour cette première rencontre de 2011, c'est le thème du développement numérique à très haut débit de la Bretagne qui a été retenu. Mais on y a aussi parlé de la révision du contrat de projets État-Région, et du suivi des fonds structurels européens. (Photo Bertrand Le Bagousse)
Intel+Microsoft, has been ?
Vers la fin de la planète Wintel ?
ITR Manager.com du 9 janvier 2011
Guy Hervier
Au Consumer Electronic Show (CES) qui s’est tenu la semaine dernière à Las Vegas, Microsoft vient d’annoncer que la prochaine version de système d’exploitation que l’on baptisée à défaut sans trop d’imagination Windows 8 (le nom officiel n’est pas encore annoncé) serait disponible sur les processeurs à architecture ARM. De son côté, Nvidia, le spécialiste de processeurs graphiques a, pour sa part, indiqué qu’il allait développer des microprocesseurs destinés à équiper des matériels informatiques, des PC aux supercalculateurs. Deux événements qui marquent la fin d’une époque, celle du monopole de la plate-forme Wintel. Par Guy Hervier.
Au début de l’IBM PC, puis du PC tout court, le monde était simple : Intel fournissait les microprocesseurs et Microsoft apportait les systèmes d’exploitation. Trente ans plus tard, la très grande majorité des 350 millions de PC qui ont été vendus en 2010 utilisent des microprocesseurs à architecture x86, principalement d’origine Intel et, dans une moindre mesure, AMD. A eux deux, et grâce à la collaboration d’IBM, Intel et Microsoft ont été à l’origine d’une restructuration totale informatique. Ironie de l’histoire et signe des temps, IBM qui a créé cette industrie en est sortie en 2006 en revendant sa division PC à la firme chinoise Lenovo. La raison invoquée par IBM est que le PC est devenu un produit dite de commodité qui n’a plus rien à voir avec la nouvelle stratégie d’IBM lancée par Lou Gerstner et accélérée par son successeur Sam Palmisano dont le mandat arrive à échéance en juillet prochain.
De l’intégration à l’assemblage
Jusqu’au milieu des années 80, les constructeurs maîtrisaient en grande partie la conception et la fabrication de leurs systèmes, tant sur le plan matériel que sur celui des systèmes d’exploitation. C’était vrai pour les fabricants de mainframes (IBM, Burroughs, Sperry Univac, Bull, NCR, Control Data…) comme pour les fabricants de mini-ordinateurs (Digital Equipment, HP, Data General, Prime…).
Sous l’impulsion d’IBM, Le PC a changé complètement la donne en introduisant l’idée de matériels standards utilisant des composants matériels et logiciels d’origines diverses dont les deux principaux éléments sont le microprocesseur et le système d’exploitation. Pour rattraper un retard par rapport à la concurrence de l’époque (Apple, Tandy Radio Shack, Commodore…), IBM s’est alors associé à Intel et Microsoft pour mettre le plus rapidement possible un produit sur le marché. Résultat, IBM a annoncé le PC en juillet 1981 créant une industrie qui a bousculé les règles établies côté fournisseurs, mais aussi côté entreprises dont les DSI d’alors ne savaient pas trop quoi faire de ces nouvelles machines et surtout comme les introduire et les gérer.
En trente ans, le monde de l’informatique a complètement changé selon des règles qui ne se vérifient dans aucune autre industrie.