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31/12/2010

Madame G, futur conseiller territorial ?

Départements, le début de la fin
Télégramme de Brest du 31 décembre 2010
La création des conseillers territoriaux ? mi-conseillers généraux, mi-conseillers régionaux - pourrait sonner le glas des départements tels qu'on les connaît aujourd'hui.

Le but de cette réforme (2014), couplée à la généralisation de l'intercommunalité, est d'aboutir à «une simplification administrative dans un souci d'efficacité et d'économie des deniers publics», explique Marc Le Fur, député de Loudéac (22).

«Plus d'efficacité»
Le conseiller général de Quintin (22) affirme qu'il ne s'agit, en aucune façon, d'une fusion entre régions et départements: «Chaque collectivité aura son budget et vivra sa vie mais dans le cadre d'une cohérence régionale, appliquée par des conseillers territoriaux. Comment expliquer aux gens qui viennent vous voir, aujourd'hui, pour des problèmes de vie scolaire, que les collèges dépendent des départements et le lycée des régions? De même, en matière de tourisme, de communication, il y a un gain d'efficacité et des économies d'échelle à réaliser». Autre argument de MarcLe Fur: la proximité de ces nouveaux élus. «Aujourd'hui, personne ne connaît son conseiller régional. Là, même si les cantons seront plus grands - 25.000 habitants en moyenne-, le conseiller territorial sera identifié et plus proche du citoyen. Ce sera plus démocratique». Et source d'économie: «Dans les Côtes-d'Armor, il n'y aura plus que trente-cinq conseillers territoriaux, au lieu de 52 conseillers généraux».

«Fausses économies»
«Cette suppression de 2.500élus, sur un total de 550.000 élus locaux en France, ne va engendrer aucune économie», rétorque Claudy Lebreton, président de l'Assemblée des départements de France. «Au contraire, cette réforme va coûter cher au contribuable: les hémicycles régionaux vont devoir êtreagrandis pour accueillir le double d'élus régionaux (1). D'autre part, il faudra rémunérer la disponibilité de ces élus qui cumuleront deux mandats». Par ailleurs, le président du conseil général des Côtes-d'Armor considère que la simplification du «millefeuille administratif» n'est qu'un mythe: «La majorité des grands pays d'Europe fonctionne avec trois niveaux de collectivités sans que cela ne soit remis en cause. La spécificité de la France repose plus sur son nombre de communes. Quant aux fameux doublons, ils sont, en réalité, peu nombreux. En France, ce qui est clair, c'est que cette réforme complexifie l'organisation institutionnelle du pays, en créant trois structures nouvelles dont je discerne assez mal les contours: les métropoles, les pôles métropolitains et les communes nouvelles».

À revoir

Claudy Lebreton estime que, si cette réforme n'a pas pour objectif de faire disparaître institutionnellement les départements, «tout est fait pour les étrangler financièrement. Ce qui, couplé à la suppression de la clause de compétence générale (2) - en 2015 -, va porter un coup terrible à la mise en oeuvre de la solidarité départementale. Les citoyens, associations et communes ne pourront plus bénéficier des mêmes soutiens et aides pour l'accès ou la construction des équipements de proximité». Selon le président de l'ADF, ce texte ne fera pas date. «Il faudra revenir dessus pour ne pas détruire la décentralisation et la responsabilisation des acteurs locaux». Des rebondissements à attendre après 2012?

1. Quatre-vingt-deux aujourd'hui, dont 17 des Côtes-d'Armor, 24 du Finistère, 19 du Morbihan et 23d'Ille-et-Vilaine. 2. Qui interdirait aux départements et régions d'agir dans des domaines qui ne sont pas directement de leurs compétences.

Hervé Queillé

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L'enterrement du tire-bouchon

Automobile à Auray, la déprime à la casse
Télégramme de Brest du 30 décembre 2010
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Vous l'aurez sans doute vu ou entendu un peu partout, la prime à la casse prend fin vendredi. Mais quid de la suite ? Le marché du neuf va-t-il se réveiller avec la gueule de bois le 1erjanvier ? Prise de température.

L'opération gouvernementale visant à favoriser la vente de véhicules neufs, par le biais d'une prime de reprise des voitures de plus de dix ans, arrive à son terme, après deux ans d'application. À Auray, l'échéance imminente réveille les retardataires, comme en témoigne Médérik Poumailloux, responsable de la concession Citroën, zone du Moustoir. «C'est exceptionnel. En décembre, nous avons triplé nos ventes. Un mois ?normal?, nous vendons 35 véhicules. Nous en sommes aujourd'hui à 92 et le mois n'est pas fini. Les gens ont vraiment attendu le dernier moment», explique-t-il. Pierre Morgant, de Ford Auray Automobiles confirme: «90% de notre chiffre du dernier trimestre 2010 s'est fait en décembre».

L'occasion se relèvera
Voilà pour le présent. Reste à savoir comment le marché va se remettre de cette béquille providentielle. Pour certains, la reprise sera dure et un geste de la part des constructeurs est attendu pour y faire face. Pour d'autres, comme Éric Buan, gérant de Renault Auvendis, zone de Kerfontaine, «le marché du neuf marquera le coup durant le premier trimestre 2011 mais les gens auront toujours besoin de renouveler leur véhicule vieux de trois ans environ». Le marché de l'occasion, neutralisé par l'opération de reprise, se relèvera. Des modèles de moins de dix ans seront toujours disponibles à des prix similaires à ceux actuels, prime de reprise incluse.

Retour à la normale mi-février
D'un point de vue général, l'opération fut une bonne chose pour les professionnels de l'automobile. Elle a poussé des ménages plutôt conservateurs à acheter du neuf et a été à l'origine d'un grand nombre de nouvelles immatriculations, principal indicateur de la bonne santé du marché. Une façon de se rattraper pour les constructeurs qui s'acquittent à l'heure actuelle de la plus grosse partie de la prime. Le marché s'orientera en début d'année vers moins de quantité et plus de qualité. Un retour à l'équilibre prévu aux alentours de la mi-février.

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Quelques recettes pour Loisirs et Culture

Les recettes pour améliorer le sommeil des seniors, les sorties au grand air, l’activité physique pratiquée
plutôt le matin et une alimentation légère sont les meilleures armes contre l’insomnie liée à l’âge.

Le Figaro du 31 décembre 2010
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NEUROLOGIE « Le sommeil est-il un problème d’âge ? » À la question posée par l’une des six tables rondes publiques des 2es « États généraux du vieillir jeune et bien », organisés à Paris les vendredi 17 et samedi 18 décembre, les spécialistes répondent : « oui, mais… » .

Comme l’explique le Pr Damien Léger, responsable du Centre du sommeil et de la vigilance de l’Hôtel-Dieu (Paris) et principal expert invité, « le sommeil change physiologiquement avec l’âge. La part de sommeil lent profond diminue et le nombre d’éveils durant la nuit augmente ». L’efficacité du sommeil (rapport entre le temps endormi et le temps couché), passe de 90% chez l’adulte jeune à 75% après 60 ans, et la durée moyenne de sommeil diminue d’environ une heure. L’horloge biologique est aussi modifiée. « Avec l’âge s’installe une avance de phase : on a envie de se coucher plus tôt et de se lever plus tôt. »
Difficultés d’endormissement, fragmentation du sommeil, réveil précoce… si l’insomnie a plusieurs visages, les seniors se plaignent surtout des éveils nocturnes suivis de difficultés à se rendormir. L’usage des somnifères reste trop élevé, estime le spécialiste. « Les médecins prescrivent beaucoup de médicaments aux personnes âgées pour des pathologies multiples et ont tendance à ajouter un peu systématiquement un somnifère qui n’est pas toujours indispensable. » De 20 à 25% des plus de 70 ans en prennent chaque jour. Heureusement, les benzodiazépines, qui perturbent le plus le sommeil naturel, sont aujourd’hui moins prescrites.
S’exposer à la lumière naturelle
Connaître les évolutions du sommeil avec l’âge, savoir lesquelles sont normales et adapter son mode de vie en conséquence, tel est le principal conseil des experts. Il faut essayer de bien évaluer ses besoins. Or beaucoup de personnes âgées se couchent trop tôt et restent trop longtemps au lit, ce qui nuit à la qualité de leur sommeil. La lumière et de l’exercice sont les outils principaux pour améliorer celui-ci. « Les jeunes seniors ayant une activité sociale importante conservent un rythme de vie assez proche de ceux qui travaillent encore. Mais les plus âgés ont tendance à ne pas être suffisamment dehors, à rester confinés dans leur appartement. Or, même si la mobilité est réduite, il faut s’exposer à la lumière naturelle au moins une heure par jour, de préférence le matin, car c’est ce signal qui cale l’horloge biologique » , insiste le Pr Léger. Autre aspect important, la qualité de l’éveil retentit sur le sommeil : « On peut s’accorder une petite sieste de 15 minutes. Pour s’endormir plus facilement, de 20 à 25 % des plus de 70 ans prennent chaque jour des somnifères. . Mais ensuite, plus l’activité sera importante dans l’après-midi et en soirée, meilleur sera le sommeil. » À proscrire, l’endormissement le soir devant la télé.
Un autre participant à la table ronde, le Dr François Duforez (Hôtel-Dieu), spécialiste des relations sport-sommeil, rappelle que la dégradation du sommeil et des performances physiques commence dès 50 ans. Le stress, l’hypertension, l’obésité qui apparaissent vers cet âge et la sédentarité due au manque de temps expliquent que les salariés en fin de carrière aient le plus mauvais sommeil. Avec la retraite et la liberté retrouvée, la reprise de sports peu traumatiques, comme la randonnée ou le golf, améliore leur sommeil. « L’activité physique augmente un peu le sommeil lent profond et diminue le sommeil paradoxal de début de nuit lié à la dépression. »
Pour être optimale, cette activité doit être pratiquée à l’extérieur, plutôt le matin. « Mais, contrairement à une idée reçue, l’activité physique en soirée avant 20 heures est bénéfique chez les seniors, car elle retarde l’heure du coucher et, pratiquée jusqu’à quatre heures avant, favorise la qualité du sommeil qui va suivre. » Chez les plus âgés, la gymnastique douce ou la danse sont les mieux adaptés. « Si on pense à bien s’hydrater avant, pendant et après pour éviter problèmes rénaux et douleurs, et si on consacre du temps au retour au calme, l’activité physique régulière, conviviale et facteur de plaisir, a sur le sommeil une efficacité supérieure à celle des somnifères », insiste le médecin.
Sucres lents
Troisième outil à ne pas négliger, l’alimentation. Les protéines, qui stimulent la vigilance, sont à privilégier au déjeuner et les sucres lents, qui favorisent l’endormissement, plutôt au dîner. Attention aussi aux literies dures, déconseillées aux seniors, dont elles peuvent réveiller les douleurs.

Les liens entre sommeil et longévité sont de plus en plus flagrants. Plusieurs études ont montré qu’un temps de sommeil inférieur à six heures est associé à plus de diabète, d’obésité, d’hypertension, et à une plus grande mortalité. Même si de nombreuses interrogations demeurent, on sait que la régulation de plusieurs hormones dépend du cycle veille-sommeil.
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