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22/01/2011

Canton de Quiberon, on respire !

Cantonales dans le Pays d'Auray, qui joue à quoi et comment
Télégramme de Brest du 22 janvier 2011
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Depuis plusieurs semaines, la campagne bruisse des préparatifs des élections cantonales. À deux mois de l'échéance, alors que chaque jour allonge la liste des candidats, zoom sur les enjeux, les règles du jeu et l'état des forces dans le Pays d'Auray.

Quoi?
L'élection cantonale permet d'élire au sein de chaque canton un conseiller général appelé à siéger au sein du conseil général, l'assemblée délibérante du département. Jusqu'au dernier renouvellement, intervenu en 2008, le mandat était de six ans. Il sera cette fois-ci réduit à trois ans et constituera en principe le dernier scrutin du genre. La réforme territoriale prévoit en effet qu'en 2014 des conseillers territoriaux - élus pour cinq ans - remplaceront les actuels conseillers généraux et conseillers régionaux. Ceci étant, il n'est pas exclu que la gauche revienne sur cette mesure en cas de succès aux législatives de 2012.
Qui?
L'élection cantonale ne concerne qu'un canton sur deux dans chaque département, soit 21 sur 42 dans le Morbihan. Dans le Pays d'Auray, seuls deux cantons sont concernés cette année: ceux de Pluvigner(*) et de Quiberon (*).
Comment?
Comme les élections législatives, l'élection cantonale se déroule selon un scrutin uninominal à deux tours. Depuis 2008, date du dernier renouvellement par moitié des assemblées, on vote pour un «ticket» composé d'un titulaire et d'un remplaçant (terminologie officielle). Mais celui-ci n'a aucun rôle officiel. Il n'intervient qu'en cas d'empêchement du titulaire au cours de son mandat, avec pour effet de limiter les cantonales partielles.
Quand?
Le scrutin aura lieu les dimanches 20 et 27mars. La date limite de dépôt des candidatures a été fixée au 21février.
L'enjeu.
Jamais dans le Morbihan l'enjeu n'a été si élevé. Pour la première fois en effet, le département, compétent notamment en matière d'action sociale, d'éducation (collèges) et des transports, pourrait basculer à gauche. Il faudrait pour cela que celle-ci conserve les sept cantons renouvelables qu'elle détient et qu'elle fasse basculer cinq des quatorze cantons renouvelables détenus par la droite.
Le contexte.
D'ordinaire, les élections cantonales, qui mobilisent peu en raison notamment de leur caractère partiel à l'échelle du territoire national, sont couplées avec d'autres scrutins. Ce qui a pour effet de doper la participation. Il faut cette fois redouter une baisse.
À Pluvigner,
où Joseph Kerguéris, élu sans discontinuer depuis 1979 ne se représente pas, on connaît désormais cinq candidats: Christophe Lacombe, élu de Pluvigner, représentera en effet Europe Ecologie - Les Verts. Il vient grossir une liste déjà riche des noms d'Yvon Sénéchal, Fabrice Robelet, tous deux divers droite, Hervé Hubert (Front de gauche) et Bernadette Desjardins (PS).

À Quiberon,
le conseiller général sortant, Gérard Pierre (MPF) se représente. Seuls deux challengers se sont fait connaître: Luc Le Gurun (PS) et Claude LeNy (FN).




(*) Canton de Pluvigner: Brec'h, Camors, Landaul, Landévant, Pluvigner.

(*) Canton de Quiberon: Carnac, Hoedic, Houat, Plouharnel, Quiberon, Saint-Pierre Quiberon, LaTrinité-sur-Mer.

Benoît Siohan

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L'eau est-elle de gauche ?

Syndicat départemental de l'eau, son avenir fait débat
Télégramme de Brest du 22 janvier 2011
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Jeudi, au conseil général du Morbihan, au détour de la question sur la politique de l'eau et par l'entremise d'Hervé Pellois, porte-parole du groupe de gauche le syndicat départemental de l'eau (SDE) et son avenir se sont invités pendant près d'une heure dans l'hémicycle.
«Depuis plusieurs mois, les élus demandent au SDE de formaliser des hypothèses de travail, plus ouvertes, plus décentralisatrices. Et ce, pour se conformer à la nouvelle loi sur l'eau. Au lieu de cela le SDE prétend reconstruire toute la politique de l'eau autour de son organisation en la confortant. La précipitation actuelle du SDE à vouloir passer en force uniquement pour préserver la structure et le feu prix unique de l'eau est irresponsable», a déploré le chef de file de l'opposition.

Se sentant visé, Aimé Kerguéris, vice-président du conseil général mais aussi président du SDE, a également tenu à dire ce qu'il pensait sur le sujet. «Le syndicat a été créé pour garantir au département une eau de qualité et en grande quantité sur l'ensemble de son territoire, sans jamais perdre de vue la solidarité entre les communes. Le prix unique est un moyen d'y parvenir». «La gestion du SDE n'est ni de ma compétence, ni de ma responsabilité. Ceci dit, une fois que tous les élus auront fait leur choix, immanquablement, il sera nécessaire de se remettre au travail, de se poser la question: maintenant qu'est-ce que l'on fait? et de réfléchir à nouveau sur la notion de solidarité. Si certains ont le sentiment de faire une bonne affaire dans l'immédiat, qu'en sera-t-il dans le futur ? a clos Joseph Kerguéris, président du conseil général.

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Autonomie énergétique

Muzillac, la chaudière produit de l'électricité
Télégramme de Brest du 22 janvier 2011
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Faire sa propre électricité à partir de sa chaudière. Ce sera possible pour les premiers locataires d'une maison à très basse consommation d'énergie qui a été construite à Muzillac (*).

Ce n'est pas une nouveauté. L'Allemagne et les pays nordiques utilisent déjà ces chaudières communément appelées électrogènes. Mais, en France, ça commence à démarrer. En Bretagne, on en compte pour l'instant une en fonctionnement, à Plougastel-Daoulas (29). «On est actuellement dans la phase de prélancement», indique MathieuBinard, ingénieur d'affaires chez GRDF. Cette chaudière installée à Muzillac a un aspect des plus classiques. Elle fonctionne au gaz naturel et produit de l'eau chaude. Sa particularité, c'est la présence d'un moteur «stirling» qui est entraîné par un brûleur et qui fabrique du courant aussitôt réutilisé dans le logement. La production est de 1.000 watts maximum. En gros ce qui est nécessaire à une consommation de base, éclairage, ventilation mécanique, box internet. Le surplus est assuré par le compteur électrique habituel.

Bretagne sous tension par grand froid

Pour l'instant, ce n'est pas donné : de l'ordre de 10.000 euros pour une telle chaudière, pose comprise. Mais GRDF table sur une diminution des prix. Un boîtier électronique a été installé pour enregistrer toutes les données de marche de l'appareil et avoir ainsi un retour d'informations surson fonctionnement. Une solution pour avoir dans sa maison sa propre ressource d'énergie renouvelable. «Ce qui sera obligatoire à partir de 2013 dans les permis de construire», informe Mathieu Binard. «Et un intérêt certain en Bretagne où le réseau atteint ses limites en période de grand froid», souligne Ingrid Mignon, de GRDF.

* Une initiative menée par Bretagne Sud Habitat (l'organisme HLM du Morbihan), en partenariat avec le conseil général et GRDF.

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