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27/11/2010

Les morts ne manifestent pas !

Cimetière de Saint Pierre, le columbarium est agrandi
Télégramme de Brest du 19 novembre 2010
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Des travaux sont en cours au cimetière communal. Quarante nouvelles cases pour urnes funéraires sont construites. Car 63 des 68 cases existantes du columbarium, qui date de 1989, sont déjà occupées. Un jardin du souvenir sera également aménagé afin que les familles des défunts puissent y disperser les cendres et avoir un lieu de recueillement. Une stèle pour graver le nom des défunts sera aussi érigée.

Nouveau règlement
Un nouveau règlement a également été approuvé par les élus. Le cimetière compte 1.200concessions. Certaines sont des concessions perpétuelles mais il ne s'agit que des plus anciennes, appartenant à des familles originaires de la commune, car il est désormais impossible d'acquérir un emplacement pour plus de 50 ans. Pour pallier le manque de place qui pourrait survenir d'ici à une dizaine d'années, seules les personnes décédées dans la commune, domiciliées dans la commune et y possédant une sépulture familiale pourront désormais y être inhumées.

Commerçants en colère, non au projet d'aménagement
Ouest France du 27 novembre 2010
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Une partie des commerçants.
Réunion de crise, vendredi après-midi entre les acteurs économiques du centre-ville de Saint-Pierre et François Dubois, premier adjoint chargé des travaux du projet de réaménagement du centre-ville qui a été présenté lundi soir au centre culturel. Si le mécontentement était déjà palpable en début de semaine, tous ont dit non au projet et ce pour plusieurs raisons.

Non au blocage du centre-ville

Les commerçants sont totalement opposée à l'idée de la future zone piétonne et des barrières amovibles qui fermeraient l'accès à la circulation les jours de marché et plusieurs heures pendant l'été pour favoriser des déplacements piétons. « La population est vieillissante, les gens ont besoin d'accéder au plus près ! On nous parle d'améliorer la sécurité. Mais à quand remonte le dernier accident en centre-ville à cause de la circulation ? »

Non aux délais prévus pour les travaux

Les travaux devaient initialement commencer en octobre. « Nous sommes fin novembre et les appels d'offres aux artisans n'ont même pas été faits ! Est ce bien raisonnable d'imaginer que les travaux commenceront en janvier ? Et pour durer au moins jusqu'en juin en plus ! Pour les commerçants, le calendrier n'est pas viable, et ils s'y opposent fermement... « Quitte à fermer justement ! »

Construire ensemble un projet raisonnable

Ce quils revendiquent aujourd'hui c'est que tout soit remis à plat et qu'ils soient consultés pour des travaux de réaménagement. « Rénover le centre, nous y sommes favorables. » Pour eux, l'enfouissement des réseaux, la réfection des rues, tout cela s'impose mais pas n'importe comment. « Prenons l'hiver pour nous mettre autour d'une table et construire un projet ensemble. » Les travaux pourrons débuter à l'automne prochain, « Sur des plans approuvés par tous, pour notre commune et la survie de nos commerces aujourd'hui menacés. »

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26/11/2010

L'alcool, un vrai problème !

Accident mortel à Sarzeau, un gendarme alcoolisé conduisait
Télégramme de Brest du 26 novembre 2010
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Comparaissant, hier, devant le tribunal correctionnel de Vannes, un gendarme, affecté en renfort à Damgan, avait perdu le contrôle de sa Porsche à Sarzeau, le 24juillet 2009. Son passager, gendarme également, était mort. L'alcool et la vitesse étaient en cause. Sur la petite route de campagne, le choc avait été très violent. Vers 3h du matin, la voiture de sport était partie au fossé et avait fini sa course contre un arbre. «Toute la partie avant était pliée, fermée comme un accordéon», résume le président Cassan-Ferrier. Au volant, le conducteur est grièvement blessé. Mais à son côté, son passager âgé de 24 ans est mort. Gendarmes à l'escadron mobile de Châteauroux, ils étaient affectés pour l'été à la brigade de Damgan. Tous deux étaient de repos. Dans les heures précédentes, ils avaient mangé avec d'autres collègues et des maîtres-nageurs sauveteurs. Lors du repas, le conducteur avait bu cinq bières et deux rhums. Puis deux autres verres d'alcool dans un bar de Damgan. Il s'était d'ailleurs fait contrôler par d'autres gendarmes mais ce contrôle n'avait pas donné lieu à un dépistage d'alcoolémie. Alors que de fait, il était en état d'ivresse. Lorsque le dépistage est fait, plusieurs heures après l'accident, le taux relevé est de 0,75g/l de sang.

«Un comportement aberrant»

Par la suite, l'expertise démontre que la Porsche filait à une vitesse comprise entre 110 et 127km/h. «J'y ai pensé et repensé. Mais je ne comprends toujours pas ma sortie de route», s'explique le prévenu, âgé de 32 ans, devant la famille de la victime en pleurs. L'avocat de cette dernière juge néanmoins «la situation aberrante». Tout comme le représentant du parquet qui estime «assez désespérant de voir que même les représentants de l'autorité se permettent de se conduire de la sorte». Il requiert dix-huit mois de prison avec sursis et une annulation de permis pendant deux ans. De son côté, l'avocate du prévenu a tenté de semer un doute en affirmant croire en «l'existence d'un autre véhicule» qui serait impliqué dans l'accident. À savoir une BMW que le prévenu entrevoit encore comme dans un songe. Mais il ne peut en dire plus. Depuis les faits, un trou noir entoure ce qui s'est déroulé cette nuit-là. Le jugement sera rendu le 16décembre.

Loïc Berthy

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La "décadence" !

Histoire, Georges Le Pessec un passionné des gens d'ici
Télégramme de Brest du 17 novembre 2010
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La section histoire, culture et nature de l'association Loisirs et culture organise une nouvelle vidéoconférence ce mercredi. Cette fois, Georges Le Pessec, chercheur amateur local, s'est penché sur le thème «Les gens d'ici au XIXesiècle». Il dévoilera combien la presqu'île regorge de trésors pour qui sait les regarder. «J'ai réalisé l'inventaire de l'habitat domestique au XIXesiècle, explique-t-il, cela m'a permis de mieux connaître le mode de vie des habitants, leurs professions, et comment la presqu'île a évolué.» Au travers de documents qu'il a retrouvés, on comprend mieux l'architecture des villages, mais aussi l'évolution économique. «À l'occasion des mariages, des inventaires des biens étaient réalisés. Cela permet de savoir exactement comment se composait une habitation en fonction de la catégorie socioprofessionnelle de ses habitants. J'aborderai la vie économique, religieuse, le pouvoir, mais aussi les contes et légendes», annonce le passionné d'histoire locale.

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