14/12/2015
2ème tour à Saint Pierre Quiberon
Une "drôle de tambouille" dans un bourg tranquille !
114 bulletins en plus ! et des reports, qui fonctionnent mal...
Le FN récupère 13 bulletins, Le Fur 143 bulletins (plus que le cumul Dupont Aignan, Troadec) et Le Drian 176 bulletins (110 divers du 1er tour et seulement une partie des nouveaux votes).
A Saint Pierre Quiberon le FN s'est maintenu à un niveau élevé, Le Drian a attiré plus de votants que Le Fur, en raison de la présence en 16ème de liste de Geneviève Marchand, 2 mandats de Maire et une politique de Gauche PS affirmée !
Le score de la Gauche, ici, ressemble à celui des Présidentielles de 2012. Celui de la Droite traditionnelle est fortement amputé par les mécontents de la situation actuelle, passés sous l'étiquette FN .
La qualité du dépouillement au 2ème tour n'est pas à la hauteur en raison du choix des bénévoles !
La Droite est impactée, en négatif, par la médiocrité de la nouvelle équipe municipale !
13/12/2015
Véhicules électriques, une précipitation malsaine !
La technologie n'est pas fixée définitivement, le nombre de clients insuffisant !
Transporter une "tonne" de batterie pour faire 200 kilomètres parait aujourd'hui une incongruité technique. Le différentiel de coût entre voiture traditionnelle et voiture électrique n'est pas encore significatif...
Le mise en œuvre de la technologie "hydrogène", tout autant écologique, paraît prometteuse, au point que Total s'intéresse beaucoup à la construction de stations-service spécialisées.
Il est donc étonnant de développer des plans d'investissement de l'argent public et communal dans un réseau de stations de recharge : 4 types d'ailleurs de voitures électriques ont des caractéristiques différentes de rechargement...
Prudence, prudence, à moins de vouloir faire du "buzz" !
Nissan contre Macron, loi "Lemaire"...
Le bâtonnier de Paris déplore le recul de nos libertés publiques
en présence du Ministre de la Justice !
L'affaire Renault-Nissan prend sa source dans la loi "Florange", défendue à l'époque par Arnaud Montebourg et orientée vers le sauvetage de groupes importants français, qui seraient gérés par des groupes étrangers.
L'idée, saugrenue, est de rétablir des actions à vote double dans des sociétés, qui ne le prévoient pas dans leurs statuts !
Code de commerce, article L225-123
- Modifié par LOI n°2014-384 du 29 mars 2014 - art. 7 (V) En outre, en cas d'augmentation du capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d'émission, le droit de vote double peut être conféré, dès leur émission, aux actions nominatives attribuées gratuitement à un actionnaire à raison d'actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit.
- Dans les sociétés dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé, les droits de vote double prévus au premier alinéa sont de droit, sauf clause contraire des statuts adoptée postérieurement à la promulgation de la loi n° 2014-384 du 29 mars 2014 visant à reconquérir l'économie réelle, pour toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il est justifié d'une inscription nominative depuis deux ans au nom du même actionnaire. Il en est de même pour le droit de vote double conféré dès leur émission aux actions nominatives attribuées gratuitement en application du deuxième alinéa.
- Un droit de vote double de celui conféré aux autres actions, eu égard à la quotité de capital social qu'elles représentent, peut être attribué, par les statuts à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il sera justifié d'une inscription nominative, depuis deux ans au moins, au nom du même actionnaire.
C'est ainsi que l'Etat achète sur le marché 5% d'actions Renault en 2015 pour imposer à son Conseil la reconnaissance de vote double des actions de l'Etat à la prochaine assemblée générale .
Le Conseil d'administration du 11 décembre 2015 enregistre finalement la promesse de l'Etat de revendre ses 5% et de n'utiliser le vote double que pour les décisions stratégiques (fusion, mariage capitalistique, niveau du dividende...).
La loi "Florange", une loi d'exception ?
La nouvelle loi numérique, en préparation, mélange préoccupations du moment et restriction des libertés numériques ! Ces nouvelles libertés du Web, des messageries et autres applications doivent-elles être impactées par les derniers évènements ?
Doit-on "légiférer" en France sous la pression médiatique ?