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13/12/2015

Véhicules électriques, une précipitation malsaine !

La technologie n'est pas fixée définitivement, le nombre de clients insuffisant !

Vannes, les bornes électriques.jpg

Transporter une "tonne" de batterie pour faire 200 kilomètres parait aujourd'hui une incongruité technique. Le différentiel de coût entre voiture traditionnelle et voiture électrique n'est pas encore significatif...

Le mise en œuvre de la technologie "hydrogène", tout autant écologique, paraît prometteuse, au point que Total s'intéresse beaucoup à la construction de stations-service spécialisées.

Il est donc étonnant de développer des plans d'investissement de l'argent public et communal dans un réseau de stations de recharge : 4 types d'ailleurs de voitures électriques ont des caractéristiques différentes de rechargement...

Prudence, prudence, à moins de vouloir faire du "buzz" !


Conseil municipal de Vannes, feu vert pour le disque vert

Télégramme du 12 décembre 2015

 

Coup d'accélérateur à la voiture électrique et aux véhicules écologiques : le conseil municipal a voté, hier soir, le lancement d'un disque vert qui permettra de prolonger son stationnement gratuit.

Cette décision s'accompagne de la mise en place d'un réseau de bornes de recharge électrique en divers lieux de la ville. La voiture électrique n'occupe qu'une part infirme du marché de l'automobile en France : de l'ordre de 0,35 %, de 2 % si l'on englobe les voitures dites propres, comme les hybrides, le GPL ou le GNV (gaz naturel).

Dans le Morbihan, 250 voitures électriques ont été commercialisées en 2014.

L'estimation pour 2015 est de 500. C'est surtout en grosses agglomérations que les ventes ont le plus de chances de décoller dans la mesure où l'usager est tributaire de la présence de bornes de recharge.

À Vannes, il en existe deux dans l'intra-urbain, place de la République et place du Général-de-Gaulle, plus une troisième installée par Morbihan Eneriges (syndicat départemental de l'électricité), dans la zone du Prat.

Des bornes pour le plein

La Ville veut aller de l'avant dans ce domaine, c'est pourquoi elle a voté, hier soir, deux décisions destinées à dynamiser l'utilisation de voitures propres. L'une a trait, précisément, au développement des « stations services » électriques. La commune va transférer sa compétence dans ce domaine à Morbihan Energies qui pousse actuellement les feux pour déployer dans le Morbihan un réseau de bornes de recharge.

250 d'entre-elles seront en place pour la fin 2017 sur l'ensemble du département.

Vannes va se porter candidate pour l'installation de treize bornes sur lesquelles deux véhicules peuvent être mis en charge simultanément. Ce seront des bornes accélérées : une heure de charge pour faire 100 kilomètres.

On pourra aussi y recharger son vélo. Ce « plein » est actuellement gratuit moyennant un code d'accès.

Mais pour février, ces installations seront équipées d'un système de monétique à un prix encore non communiqué. L'investissement par borne est de 12.000 €, l'État, la Région et Morbihan Energies finançant 90 %.

Vannes, première sur le disque vert en Bretagne

La seconde décision du conseil municipal porte sur le lancement d'un disque vert, un dispositif lancé par l'association des Voitures écologiques en 2007. Vannes sera la première ville de Bretagne à proposer ce type de disque qui permettra de stationner gratuitement sur les parkings payants de chaussée pendant une heure et demie. Ce disque pourra être délivré à partir du début de l'année prochaine aux propriétaires de véhicules électriques, véhicules GNV, véhicules hybrides, véhicules flexfuel E85, véhicules de moins de trois mètres émettant moins de 120 g/km de CO2, véhicules GPL et les véhicules utilisés en auto partage dûment identifiés.

Disque et pastille

Les Vannetais détenteurs de ce disque pourront en faire usage dans les autres villes membres du réseau comme Caen, Reims, Orléans, Bordeaux et les automobilistes venant de l'extérieur pourront également l'utiliser dans Vannes s'ils en possèdent un. Le disque sera octroyé par la police municipale sur présentation de la carte grise. Il ne suffira pas de mettre en évidence le disque vert pour bénéficier de cette gratuité partielle.

Les agents municipaux qui contrôlent le stationnement veilleront à ce qu'une pastille autocollante spécifique, délivrée en même temps, soit bien collée sur le pare-brise.

Trois mille places payantes et 3.000 places gratuites sont actuellement à la disposition des automobilistes dans Vannes.

Pour l'instant, ce disque ne sera pas un gros manque à gagner pour la ville. « Il reste que c'est un véritable effort pour encourager les gens à acheter un véhicule propre et limiter ainsi les émissions de gaz à effet de serre », souligne François Ars, maire adjoint chargé des espaces publics et des déplacements.

En complément

La Cohue : le musée déménagera-t-il ?

Le bordereau sur la signature de convention entre la Ville et Vannes agglo concernant le Conservatoire de musique, et celui sur les acquisitions, les donations et legs d'oeuvres au musée de La Cohue ont été l'occasion pour le groupe de l'Alternance d'évoquer l'avenir de la politique culturelle en terme de lecture et concernant le musée de La Cohue.

« D'abord la lecture », a souligné Simon Uzenat, chef de file de l'Alternance.

« La localisation de la médiathèque du centre-ville n'est pas satisfaisante, et j'ai cru comprendre que vous envisagiez de la déménager. Quant au Salon littéraire, difficile de savoir au vu des différentes annonces où il va se tenir. Il serait bien d'y voir plus clair ».

Déménagement ou pas de La Cohue Le maire, David Robo, a répondu que « sur le salon du livre, il n'y a pas d'opposition. J'avais dit que tous les événements culturels seraient maintenus mais que certains seraient modifiés. Patrick Mahé, président du salon, et Gabriel Sauvet, maire-adjoint à la culture, ont travaillé pour en faire baisser les coûts de 10 à 15 %. Par ailleurs, cette manifestation a vocation à devenir communautaire ».

Simon Uzenat a interrogé le maire pour savoir s'il envisageait ou pas de déménager le musée de La Cohue. « La fiche de poste lié au recrutement d'un nouveau conservateur du musée fait apparaître le projet d'une délocalisation. Pouvez-vous rassurer les Vannetais sur cette éventualité ? » « Vous avez l'habitude de nous reprocher de travailler à la petite semaine, en interne nous travaillons à plusieurs possibilités. Nous vous les présenterons quand l'étude sera terminée ». « Vous nous dites que vous êtes prêt à débattre et en même temps que vous nous présenterez le projet quand l'étude sera terminée et vous n'avez pas démenti la possibilité de délocaliser le musée ». « C'est votre interprétation », a répondu le maire. Simon Uzenat a insisté : « Envisagez-vous le déménagement ? ». « Je vous ai répondu », a renchéri le maire. « Non. Vous n'avez pas répondu : La Cohue déménagera-t-elle, oui ou non ? » Le maire a conclu en redisant qu'il avait « lancé une étude ». © Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/conseil-municipal-feu-vert-pour-le-disque-vert-12-12-2015-10885616.php

 

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