14/03/2011
Les Emplois et Internet
Aujourd'hui dans notre pays le chiffre d'activité du secteur de l'Internet (en 2010) représente 60 milliards d'euros ! Soit 3,7 % de la Production intérieure brute française !
Le secteur emploie 700.000 personnes !
On calcule que pour 1.000 connexions "haut débit" on crée 80 emplois nets !
La France se situe malheureusement au 17ème rang des pays de l'OCDE (sur 34) dans l'utilisation des technologies nouvelles...
Le développement des nouvelles applications informatiques est donc "devant nous" : il est encore temps que le Morbihan prenne sa place dans la création et la multiplication des entreprises de ce secteur. Avec à la clé la création d'emplois de haut niveau !
Expertise et Conseil
Une profession "d'experts" qui accompagne le développement des entreprises !
Dans notre département le développement de "nouvelles entreprises" doit être accompagné "sur le terrain". La profession des "experts comptables" vient de porter à sa tête pour la première fois une femme d'exception, qui prépare depuis longtemps et avec beaucoup de persévérance son projet pour l'Ordre.
Si l'on veut attirer de nouvelles activités et des entreprise innovantes dans notre département il est indispensable de "préparer" les meilleures conditions possibles d'accueil, puis proposer des services de haut niveau.
Profitons de cette Présidence à l'Ordre des Experts Comptables pour développer en Morbihan l'Expertise et le Conseil !
Ordre des Experts Comptables
13/03/2011
Nos élus, sont-ils informés ?
Traitement des déchets à Vannes, chantier titanesque
Télégramme de Brest du 8 mars 2011
A l'échelle du pays de Vannes,c'est un chantier titanesque.La future unité de prétraitementdes ordures ménagères mobilise dans la zone du Prat 40 ouvriers, 7.000m³ de béton, des grues et des centaines de tonnes d'acier. Livraison prévue pour début 2012.
Gilles Tazé, directeur du Sysem (Syndicat du Sud-Est Morbihan), explique en détail les différentes phases du processus de compostage. Tout autour de lui se dressent d'impressionnants alignements de murs en béton banché destinés à accueillir les futurs «éco-silos» de l'unité de prétraitement mécano-biologique des ordures ménagères (UPMB). Cette usine dont le chantier a été lancé en mai 2010 devrait être achevée fin 2011, pour une mise en service programmée à la fin du premier trimestre 2012. Une fois terminée, l'UPMB du Sysem devra trier, traiter et valoriser annuellement quelque 50.000tonnes d'ordures ménagères en provenance de tout le sud-est du département. Pour la collectivité, il s'agit d'un investissement de 28 millions d'euros amorti sur quinze ans et aidé à hauteur de 20% par le conseil général du Morbihan. Le terrain de cinq hectares sur lequel s'étire le chantier est pour l'heure le royaume des grues, des charpentes métalliques et des hommes casqués. Coiffé du couvre-chef réglementaire et flanqué d'un baudrier à bandes réfléchissantes, l'ingénieur travaux de la Sogéa, Naïm Bendouma, égrène des chiffres qui disent toute l'ampleur de la réalisation en cours: 7.000m³ de béton, 500 tonnes d'acier destiné au béton, 420 tonnes d'acier destiné à la charpente...
Extraire du méthane pour produire du courant
A lui tout seul, le futur «digesteur» a d'ores et déjà mobilisé la bagatelle de 600m³ de béton et 80 tonnes d'acier. C'est dans le ventre de cet ogre long de 32m que séjournera pendant quinze jours un gargantuesque ragoû tcomposé de déchets organiques issus du tri des ordures ménagères résiduelles et de quelques déchets verts. Une recette très sérieuse dont la fermentation permettra de générer du méthane. «Le gaz sera brûlé sur place afin de produire de l'électricité et de la chaleur. Le courant revendu à EDF devrait rapporter un demi-million d'euros par an. De quoi payer les notes d'électricité de l'unité», précise Gilles Tazé à qui n'a pas échappé une récente décision ministérielle consistant à relever de 20% le prix de rachat de l'énergie issue de la méthanisation.
Un gigantesque tube digestif
Car de l'électricité, l'UPMB en consommera pour faire tourner ses «trommels». «Il s'agit de cribles rotatifs qui permettent d'extraire la plus grande partie de la matière organique contenue dans les sacs d'ordures ménagères, ainsi que le carton et le papier», explique le directeur du Sysem. L'un de ses «trommels» d'ores et déjà installé sera directement alimenté via une fosse près de laquelle les camions-benne déposeront à tour de rôle les fruits de leur collecte. Quant aux résidus qui résisteront à ce premier tri, direction le «bioréacteur», un immense tube digestif en acier affichant 48m de long et près de 5m de diamètre, d'où sortira, au bout de trois jours, un mélange de matériaux organiques préfermentés ou précompostés. Il s'agit de la pièce la plus imposante du dispositif. On peut encore l'observer depuis la voie publique, avant la pose des parois extérieures.
«Le gaz sera brûlé sur place afin de produire de l'électricité».
•Gilles Tazé, directeur du Sysem