06/03/2011
Une gestion "en finesse" ?
Défis à Lorient, la Région apporte son soutien contre l'e-exclusion
Télégramme de Brest du 6 mars 2011
Depuis quelques années, l'association Défis oeuvre sur le pays de Lorient à réduire la fracture numérique. Elle va à présent étendre son action sur la Bretagne, en développant une filière de reconditionnement des ordinateurs.
L'association Défis a recensé et fédéré un réseau d'acteurs de la filière bretonne de reconditionnement de matériel informatique. Depuis un an, ce réseau rassemble déjà une quinzaine de reconditionneurs de matériel informatique dans un but social et solidaire, répartis sur l'ensemble du territoire breton. «En tant que chef de file en Bretagne de cette filière, nous souhaitons continuer à coordonner et à structurer son développement au niveau régional et ainsi permettre de limiter le gaspillage de matériel informatique sur la région, tout en améliorant l'accès pour tous aux outils et aux usages de l'informatique et de l'internet», annonce Christelle Rolland, directrice de l'association lanestérienne qui regroupe aujourd'hui huit salariés et une quinzaine de bénévoles actifs.
250 ordinateurs sur le pays de Lorient
Depuis 2008, l'association s'efforce de réduire la fracture numérique, ce que l'on qualifie aujourd'hui d'e-exclusion. L'idée, résumée par la présidente: «Nous prêtons à ceux qui n'en ont pas les moyens un ordinateur recyclé en parfait état de marche. Il y a quelques particuliers qui nous cèdent leurs ordinateurs mais ils viennent essentiellement des entreprises et administrations, quand elles renouvellent leur parc informatique. Nous assurons un accompagnement, et une initiation au web, gratuits». Avec un parc de 250 ordinateurs prêtés ou à disposition, Défis a considérablement aidé à réduire la fracture numérique sur le pays de Lorient. À présent, elle vise l'étage région pour ce nouveau projet. «Nous souhaitons mettre en place et animer un réseau d'une centaine d'acteurs (reconditionneurs, démanteleurs, facilitateurs et donateurs). Notre objectif est de reconditionner 5.000 ordinateurs par an dans un but social et solidaire». Le réseau s'attellera également à développer «des activités susceptibles de créer de l'emploi dans le contexte de l'économie sociale et solidaire et du développement durable» mais aussi à animer le réseau autour de l'e-inclusion en Bretagne. Une collaboration accrue avec le groupement d'intérêt scientifique M@rsouin est également envisagée.
150.000 € de la Région
Le projet a séduit. La Région, qui consacrera en 2011 5,5M€ à l'aménagement numérique de la Bretagne, a décidé il y a quelques jours d'engager 150.000 € (50.000 € par an pendant trois ans) pour développer les actions d'e-inclusion de l'association Défis à l'échelle régionale. Défis Accueil du public du lundi au vendredi, de 9h30 à 12h et de 13h30 à 16h30. Pour tous renseignements, tél.02.97.76.34.91.
05/03/2011
Réunions publiques dans le Canton de Quiberon
Nos Réunions publiques
Hoedic : Mardi 8 mars à 19 heures à la Salle du Conseil de la Mairie
La Trinité sur Mer : Samedi 12 mars à 19 heures à la Salle du Voulien
Saint Pierre Quiberon : Lundi 14 mars à 19 heures au Centre Culturel
Houat : Mardi 15 mars à 19 heures à la Salle communale
Quiberon : Mercredi 16 mars à 19 heures au Palais des Congrès
Plouharnel : Jeudi 17 mars à 19 heures 30 à l'Espace culturel
Carnac : Vendredi 18 mars à 19 heures à la Salle de Conférence de la Mairie
Jean-Berty HENNEL et Annie-Lucie WEBER
Espaces naturels à préserver
Lavoir du Rago, un malentendu gâche des années d'efforts
Télégramme de Brest du 5 mars 2011
L'Agapanthe a entrepris de réhabiliter le lavoir du Rago depuis trois ans, et toutes les semaines, une dizaine de bénévoles, équipés de pelles et pioches, se sont activés afin d'enjoliver les parterres autour du lavoir. «Il y a quelques années encore, souligne Monique Boixel, présidente de l'association, ce lavoir était complètement laissé à l'abandon. Tout doucement, tous les bénévoles y ont mis tout leur coeur pour entretenir le lavoir et les espaces verts autour. Nous avons semé du gazon et planté des arbres sur les deux petits terrains adjacents, qui ont permis de rendre cet endroit encore plus magnifique.»
Un constat navrant
Situé derrière le Sémaphore, c'est un véritable havre de paix avec son ruisseau, ses fleurs et ses arborescences, à l'exception de ce matin de début de semaine. «En arrivant, explique Monique Boixel, j'ai cru rêver. À force de travail, nous avions réussi à enjoliver tout le secteur et, désolation, toute la partie de lande nous séparant de la déchèterie et de la casse automobile avait non seulement disparu, mais de nombreux arbres, bambou, cannes que nous avions plantés, ont été arrachés. Vous parlez d'un point de vue pour les promeneurs ou les randonneurs qui avaient plaisir à découvrir cet endroit ! Plusieurs élus sont venus constater l'étendue des dégâts, et ne s'attendaient pas à cela, le constat est simple: désolant. Je suis furieuse, à la mairie, personne n'est responsable, qui a donné l'ordre de tout raser? Personne ne le sait, c'est quand même un terrain communal. J'attends des réponses, aussi j'ai pris rendez-vous avec le maire et je souhaite des explications, la réhabilitation du site, afin de masquer à nouveau la vue sur la déchèterie».
«Trouver une solution rapide»
Questionné sur le sujet, Jean-Michel Belz explique: «Effectivement, c'est un terrain communal, et dans le projet de réhabilitation de la déchèterie, ce devait être un chantier nature qui devait défricher le site, et de fait, c'est une entreprise privée qui a fait n'importe quoi! Je vais voir avec le syndicat afin de trouver une solution rapide et permettre ainsi d'obturer la vue comme c'était avant». Monique Boixel, avec une pointe d'humour, termine: «Désormais, la plus belle vue est pour les gens de passage à la déchèterie, surpris de découvrir qu'au travers de la végétation, se cachait un aussi bel endroit».