13/10/2010
Fibre optique, être riche ?
L'ARCEP détaille les investissements dans la fibre d'ici 2025
A la louche
PC Inpact du 12 octobre 2010
Interrogé par La Gazette des Communes à propos de la fibre optique et des réseaux d’initiative publique, Jean-Ludovic Silicani, le président de l'Autorité des télécoms (l’ARCEP), a livré quelques détails intéressants sur les différents investissements qui devraient être réalisés lors des 15 prochaines années en matière de fibre optique.
Ces informations ne sont évidemment pas des plus précises, et évolueront avec le temps. Mais elles permettent malgré tout d’avoir un certain recul sur un sujet où l’argent est le nerf de la guerre. « Nous estimons à 25 milliards € au maximum le coût global pour couvrir le territoire en fibre optique » rappelle ainsi Silicani. Et voici comment les investissements devraient se répartir d’ici 2025 :
•12 milliards d’euros par les FAI (soit 800 millions par an)
•3 milliards d’euros par l’État français (soit 200 millions par an)
•3 milliards d’euros par l’Union Européenne (soit 200 millions par an)
•6 milliards d’euros par les collectivités territoriales (soit 400 millions par an, soit 4 millions par an et par département en moyenne)
Les sommes étant arrondies, cela explique pourquoi le total n’est que de 24 milliards, et non 25. La moitié des investissements sera donc assurée par les FAI selon Silicani. Le reste sera donc financé par le public. Ces investissements concerneront probablement plutôt les zones à faible et moyenne densité.
« Pour 80% de la population (la totalité du territoire sauf les zones très denses), les réseaux pourront se déployer, en comportant, le cas échéant une péréquation » tente de rassurer Silicani. « Mais attention : le volontarisme de certains réseaux d'initiative publique trouve ses limites : si un opérateur privé estime que la zone est rentable, il construira sa propre infrastructure qui viendra en concurrence avec celle du RIP. D'où l'intérêt des schémas directeurs et du cadre réglementaire en cours de formalisation par l'ARCEP, qui permettra d'associer la cohérence des déploiements et le bon niveau de mutualisation. »
Rédigée par Nil Sanyas Nil Sanyas le mardi 12 octobre 2010 à 09h41 (8135 lectures)
Elections cantonales, du nouveau !
Les dates des élections des conseillers généraux
Premier Ministre, le 6 octobre2010
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales a présenté une communication relative aux dates de renouvellement des conseillers généraux élus les 21 et 28 mars 2004.
Conformément aux dispositions du code électoral, les élections doivent être organisées au mois de mars.
Les dates du scrutin ont été fixées au dimanche 20 mars 2011 pour le premier tour et au dimanche 27 mars pour le second tour, soit hors des périodes de congés scolaires. La campagne officielle commencera, quant à elle, le lundi 7 mars, et prendra fin la veille du scrutin à 0 heure.
2 023 cantons des départements de métropole (hors Paris) et d’outre-mer, ainsi que de Mayotte, seront concernés, sans compter les éventuelles élections partielles.
Le décret de convocation des électeurs sera publié au Journal officiel dans les prochaines semaines.
Le ministre a rappelé les règles applicables à ce scrutin : c’est la première fois que pour la série renouvelable en 2011 les candidats devront se présenter avec un suppléant de l’autre sexe, en application de la loi du 31 janvier 2007 tendant à promouvoir l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ; toute campagne de promotion publicitaire d’un département est interdite depuis le 1er septembre ; les règles relatives aux comptes de campagne s’appliquent, dans les cantons de plus de 9 000 habitants, à toute action engagée en vue de l’élection depuis le 1er mars 2010.
Ces élections cantonales seront les dernières avant les élections territoriales de mars 2014. Les conseillers généraux élus l’année prochaine le seront pour un mandat de trois ans, en application de la loi du 16 février 2010 organisant la concomitance des renouvellements des conseils généraux et régionaux. Sous réserve de l’adoption définitive par le Parlement du projet de loi de réforme des collectivités territoriales, c’est donc la dernière fois que les Français éliront des conseillers généraux : ceux-ci auront pour successeurs, en 2014, des conseillers territoriaux, élus selon les mêmes modalités mais qui siégeront à la fois au conseil général et au conseil régional.
Penthièvre, point de passage obligé !
Penthièvre, l'isthme au coeur des préoccupations
Télégramme de Brest du 5 octobre 2010
Vendredi, c'était au tour des habitants de Penthièvre de poser leurs questions aux élus. Durant la réunion publique, il y a eu beaucoup de demandes concernant la circulation routière, le problème de la difficile cohabitation avec les sports nautiques sur la plage, mais aussi l'isthme. Une fois les questions d'ordre général abordées (Plu, réaménagement du centre-ville, etc.), des questions spécifiques au village ont été posées. Avec l'actualité récente, bien des habitants de Penthièvre se posent des questions quant à la solidité des digues.
Digue: des travaux de consolidation
Le maire, Geneviève Marchand, et son adjoint aux travaux, François Dubois, ont annoncé le début d'importants travaux de consolidation très prochainement. «Les travaux vont porter sur une longueur de 300m, ont-ils expliqué. C'est le conseil général qui finance et qui a en charge ces travaux». Le maire a également évoqué l'étude d'impact actuellement en cours par le conseil général, afin de pouvoir envisager le passage de l'isthme pour les vélos par la voie verte. Les élus interrogés sur l'avenir de la maisonnette du garde-barrière ont précisé: «Elle est propriété du conseil général qui en gère la location. Pour le moment, aucune décision n'a été prise quant à sa démolition. Elle fait maintenant partie du paysage. Le conseil général attend d'avoir les conclusions du rapport pour proposer un tracé». Les problèmes de circulation ont également été évoqués. L'aménagement du carrefour devant l'enseigne «stop andouille» est le plus pressant. Les riverains ont sollicité l'implantation d'un giratoire provisoire pour évaluer son impact. Le maire a répondu que cet aménagement devait passer par le conseil général, mais que «le financement en reviendrait à la commune puisque ce carrefour n'est pas considéré comme dangereux, compte tenu des statistiques du département». L'autre sujet de mécontentement a été la présence de nombreux kite surf dans les zones de baignade. Il a été demandé des aménagements pour les accès aux plages et de réfléchir à de nouveaux systèmes pour faire ralentir les automobilistes sur l'axe principal qui traverse le village.