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30/11/2010

Moderne, Saint Pierre ?

• Le Figaro du 26 novembre 2010
• CÉCILE CROUZEL
L’administration bascule sur Internet
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Déclarer ses impôts ou consulter ses remboursements de soin en ligne est devenu courant.
Les Français apprécient que l’État se mette à l’heure d’Internet. Pour la première fois, le seuil des 10 millions de contribuables télédéclarant leur impôt sur le revenu sur le site impôts.gouv.fr a été franchi cette année. En avance dans ce domaine, le fisc a donné des idées aux autres : depuis 2007, le gouvernement travaille au développement de l’administration électronique. Avec un site fer de lance : mon.service-public.fr, qui sert en quelque sorte de porte d’entrée aux services publics en ligne. Sur cet espace, les Français peuvent se créer un compte. Ils disposent alors d’un identifiant qui leur permet d’accéder directement, sans s’identifier à nouveau, à l’Assurance-maladie pour consulter leurs remboursements ou encore à l’Ursaaf pour les déclarations d’employés à domicile.
Bercy, qui pilote la modernisation de l’État, espère 10 millions de comptes en ligne d’ici à la fin de 2011.
Tous les sites de service public ne sont pas encore reliés à monservice.public.fr, mais leur nombre s’accroît de mois en mois. Début 2012, ce sera au tour du site des impôts et de celui de Pôle emploi d’y être connectés. Autre avantage du compte mon-service.public.fr : l’internaute peut y stocker des documents administratifs.
Actuellement, un peu plus d’un million de comptes ont été ouverts. Bercy, qui pilote la modernisation de l’État, en espère 10 millions d’ici à la fin de 2011. D’autant qu’un nouveau service est en train d’être développé pour les détenteurs de compte : l’alerte par courriel ou SMS. Les premiers tests auront lieu pour les cartes d’identité. Une alerte signalera leur prochaine péremption.
Le gouvernement a aussi décidé de mettre de l’ordre dans le maquis des 600 sites de services publics auxquels les Français ont accès actuellement. Dans un mois, ces sites ne seront plus que cent et dans un an une soixantaine. Surtout, ces sites, de même que les courriels envoyés par l’administration, obéiront à une même charte graphique. Le but : que le citoyen soit certain d’avoir à faire à des services publics. Une précaution pas inutile. Cette année, de nombreux Français ont reçu un mail frauduleux émanant faussement des services des impôts leur demandant de donner leur numéro de carte bancaire… Enfin, les internautes pourront évaluer les sites de service public.
300 millions d’économies
L’État veut aussi mieux valoriser les données dont il dispose. Pour cela, il va créer une plate-forme regroupant toutes ces informations, Etalab. Moyennant une redevance payée à l’État, une entreprise pourra utiliser ces données pour développer un service. Comme, par exemple, un service sur téléphone portable indiquant les prix des carburants dans les stations-service les plus proches, le tout grâce aux données fournies par l’État sur ces prix. Bercy n’indique pas les recettes qu’il espère de ces redevances. En revanche, les déclarations via Internet pour l’ensemble des impôts (IR mais aussi TVA… ) feraient économiser 300 millions d’euros par an. Car une télédéclaration, ce sont des heures de saisie économisées, du stockage de papier en moins, une recherche d’information plus facile… Bref, plus d’efficacité.
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Le Très Haut débit en Bretagne Nord !

Imagin'Lab à Lannion, la plate-forme de test entre en activité
Télégramme de Brest du 30 novembre 2010
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La plate-forme Imagin'Lab est opérationnelle. Les entreprises ou consortiums peuvent désormais tester auprès de foyers lannionnais leurs applications internet.

C'est enfin parti! La plate-forme Imagin'Lab a été inaugurée, hieraprès-midi, par le Pôle Images et Réseaux en présence notamment du préfet de Région, Jean-MichelCadot.

Un dispositif original Ce nouvel outil n'est pas très photogénique. Il s'agit d'une batterie de serveurs très onéreux qui font tourner les applications de l'Internet de demain (technologies IP couplées à du très haut débit). Mais il présente un grand intérêt. Il va permettre à des entreprises ou des consortiums de tester en grandeur nature leurs services et leurs produits avant toute commercialisation. Une centaine de volontaires recrutés sur la ville, appelés ici des Imagineurs, vont participer progressivement à des expérimentations. Ils sont raccordés à la plate-forme via une boucle de fibre optique. Leurs usages et leurs réflexions seront analysés par le groupement d'intérêt scientifique Marsouin. Les tests pourront également être menés dans les installations même du Pôle Images et Réseaux, en collaboration avec Loustic, un laboratoire d'observation des usages des technologies de l'information et de la communication.

Des films en 3D testés et analysés
Ce vendredi, une cinquantaine de personnes assisteront à la retransmission en direct et en 3D sur un téléviseur géant d'une pièce de théâtre qui se jouera à Sartrouville. «Nous voulons voir comment les utilisateurs adhèrent à ce spectacle en 3D de longue durée, quels sont les plans gênants pour eux, est-ce qu'ils ont des maux de tête à la sortie?», détaille Gwénaël Le Lay, d'Orange Labs, qui pilote ce projet collaboratif porté par trois pôles de compétitivité. «Les acteurs de l'audiovisuel français doivent travailler ensemble pour élaborer des contenus en 3D de qualité, poursuit-il. Les téléviseurs avec l'image en 3D sont encore chers, mais ils vont se démocratiser dans les foyers.»

Le Facebook des papies et mamies
Mazadoo, c'est aussi du concret pour le grand public. Il s'agit d'ailleurs du premier projet accueilli par la plate-forme. Il est porté par Alcatel-Lucent, Télécom Bretagne, Iwedia, Niji et notre journal. «Nous tirons partie des technologies de l'Internet pour lutter contre l'isolement des personnes âgées, présente Fabrice Bonnaud, pour Alcatel-Lucent. Nous allons toucher 24 personnes dans des maisons de retraite à Brest et à Lannion dès janvier et ce jusqu'en février2012.» Sur leur téléviseur, ces résidants vont bénéficier d'une sorte de Facebook simplifié. Avec une télécommande équipée de touches de couleur, ils vont accéder aux vidéos et aux messages de leurs enfants et petits-enfants, aux informations de la résidence ou encore aux articles vocalisés du Télégramme. «Nous créons ainsi des micro-relations au fil de l'eau», souligne l'une des actrices du projet.

•Lucile Argaud

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29/11/2010

L'ADSL, la plus grande inégalité entre presqu'îliens !

Netflix bascule entièrement sa vidéo à la demande sur Internet
Le Figaro du 29 novembre 2010
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La société californienne connaît une croissance fulgurante et compte déjà 16 millions d’abonnés.
Netflix fait sa minirévolution sur Internet. La société fondée en Californie en 1997, qui compte aujourd’hui 16 millions d’abonnés à ses services de location de vidéos sur DVD par courrier et en streaming (lecture sur Internet), propose désormais un abonnement exclusivement en streaming. Il en coûtera 2 dollars de moins aux abonnés pour le « tout streaming » sur la Toile par rapport au service par courrier, qui lui augmente de 1 dollar (à 9,99 dollars hors taxes par mois). Jusqu’à présent, les deux options étaient proposées dans un seul abonnement.
Contrairement au téléchargement, le streaming permet de regarder instantanément un film choisi dans le catalogue proposé sur le site. L’option gagne en popularité aux États-Unis depuis que l’on peut regarder les films directement sur son écran de télévision. La compagnie a déjà investi un milliard de dollars ces derniers mois auprès de Paramount, MGM et Lionsgate exclusivement pour des films en streaming. Cette frénésie dépensière doit continuer en 2011 et, pour la première fois cette année, Netflix va même débourser plus pendant la période des fêtes de fin d’année pour l’acquisition de films en streaming que pour celle de films sur disques envoyés dans ses fameuses enveloppes rouges. Des investissements qui devraient changer la donne dans un catalogue où, pour l’instant, les films disponibles en streaming ne représentent qu’un cinquième de la totalité des titres de Netflix.
Mesure préventive
La raison de ce changement est en partie une mesure préventive face à la hausse drastique des tarifs de la poste prévue en 2011-2012, mais aussi un choix stratégique de Reed Hastings, le cofondateur de Netflix, qui parie qu’à long terme la majorité des abonnés regardera ses films uniquement sur Internet.
Avec la crise et des Américains qui restent plus souvent chez eux, Netflix a connu un succès fulgurant en 2010, comme l’indique le cours de son action. Elle a quadruplé de valeur depuis janvier. Mais la dernière innovation de la compagnie n’est pas sans inquiéter studios de films et chaînes câblées pourtant fournisseurs de films. Netflix a négocié ces dernières années des prix très avantageux avec les studios qui jadis vendaient leurs DVD à 30 dollars.
Les chaînes câblées ont vu quant à elles leurs abonnements en baisse pour la première fois de l’histoire ces deux derniers trimestres, alors que Netflix a vu son nombre d’abonnés croître à une vitesse phénoménale en 2010 (6 millions de plus qu’en 2009).
Les initiatives se multiplient donc pour freiner l’irrésistible ascension de l’entreprise basée à Los Gatos. Les studios ont déjà retardé les dates de sortie à 28 jours et entendent négocier des contrats plus avantageux l’an prochain.
Selon le New York Times, une opportunité se présentera dans quelques mois lorsque le contrat de Netflix expirera avec Starz, la chaîne payante à laquelle elle paie 15 cents par mois par abonné pour le streaming de films des studios Disney et Sony. Les abonnés de Starz-TV paient eux beaucoup plus : entre 4 et 5 dollars par mois.
La concurrence se durcit également. Les grands groupes médias s’aventurent désormais dans le service de streaming. C’est le cas du géant Time Warner Cable. Google, qui a tenté en vain l’expérience, a finalement débauché le directeur des achats de films auprès des studios hollywoodiens chez Netflix.

Hulu Premium vient tout juste de lancer son abonnement streaming au même prix que Netflix, mais les abonnés doivent supporter une haute dose de publicité, ce dont sont épargnés ceux de Netflix.
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