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22/10/2010

Le comportement du consommateur

Immobilier à Auray, l'embellie se confirme
Télégramme de Brest du 22 octobre 2010
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Certes, ce n'est pas l'euphorie des années 2007-2008, mais la tendance est plutôt à l'optimisme et lesagents immobiliers retrouvent le sourire. État des lieux.

Les agents immobiliers sont formels, le frémissement, constaté en début d'année, s'accentue depuis quelques mois et les négociateurs sont plutôt optimistes. Pourtant à la question: peut-on dire que la crise est à présent derrière nous? Ils restent vigilants et répondent avec prudence, comme échaudés par les événements inattendus de 2009.

Les clignotants passent au vert

Certes, les indicateurs sont au vert et les taux de crédits, autour de 3,30%, les plus bas depuis 60ans. Certes, les acquéreurs poussent à nouveau la porte des agences et semblent acheteurs. Toutefois, l'équilibre paraît encore assez fragile, certains acheteurs sont frileux, d'autres dans une situation encore précaire.

Les seniors encore frileux
L'année 2009 avait été particulièrement difficile, la baisse des prix s'accompagnant d'une baisse des volumes. «Aujourd'hui, le trafic acquéreur a été multiplié par deux voire par trois depuis janvier», note Véronique Guillerme, gérante de l'agence Century 21, avec satisfaction. Mais pour Frédéric LeBec, agent immobilier dans le secteur morbihannais, il faut nuancer: «À Auray, les acheteurs sont souvent des seniors. Une catégorie sociale qui reste encore sur ses gardes. Ils ne sont pas dans l'obligation de vendre, alors ils attendent que les prix remontent. Nous sommes dépendants du marché parisien car bien souvent ce sont des retraités de la région Ile-de-France qui investissent chez nous. Or, s'il semble que le marché parisien reparte, il faut encore un peu de temps pour que la tendance se confirme chez nouset que les gens disposent de liquidités». En revanche, tous sont d'accord pour reconnaître que les primo-accédants restent très présents sur le marché.

Des taux d'intérêt favorables

Aujourd'hui, la baisse des taux d'intérêt favorise les achats et resolvabilisent des acquéreurs qui ne pouvaient prétendre à l'accession à la propriété ces derniers temps. Ainsi, pour une capacité de remboursement de 1.000€ par mois (sur 20 ans), on pouvait emprunter seulement 146.000 € en 2008, 167.000 € en janvier2010 alors qu'actuellement on peut investir 172.000€. Autre aspect intéressant, le prix moyen, pour une maison de 130m² environ, qui était de 189.000€ en 2008 avait atteint 172.500€ au plus fort de la crise en 2009. Mais dès la fin de l'année dernière, cette somme avait déjà amorcé une remontée passant à 210.000 €. Le chiffre est à présent de 230.000€. Mais, si les prix remontent très légèrement, ils restent dans une fourchette raisonnable et fait nouveau, le stock d'offres se situe plus ou moins dans la même tranche que celui de la demande. Et côté haut de gamme sur la côte, le secteur n'a jamais été touché, les produits se vendent toujours.

Véronique Le Bagousse

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21/10/2010

5, 50, 100 ans

«Y'a pas Photo », le Golfe du Morbihan en clichés depuis 100 ans
Télégramme de Brest du 18 octobre 2010
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Des vues du Golfe depuis cinq ans, depuis 50 ans et depuis 100ans:c'est l'expo «Y'a pas photo!», aux Archives départementales, à Vannes, jusqu'à la fin du mois.
«Y'a pas photo!», l'exposition sur les paysages du Golfe du Morbihan au fil du temps se poursuit aux Archives départementales. Organisée par le Syndicat intercommunal d'aménagement du Golfe du Morbihan, elle présente des vues du Golfe à travers trois tranches temporelles: depuis cinq ans, depuis 50 ans et depuis 100 ans. La première période se donne pour référence les cinq dernières campagnes photographiques effectuées dans le cadre de l'observatoire mis en place pour le projet de Parc naturel du Golfe du Morbihan. Tous les ans, le même jour et à la même heure, le photographe David Ledan photographie, selon le même protocole (cadrage, réglages...), 70 sites regroupant les grandes thématiques qui façonnent les paysages du Golfe: habiter, travailler, végétation, patrimoine... Seule une quinzaine de séries est présentée dans le cadre de l'exposition.

Le fonds «Lapie»
La deuxième tranche temporelle prend pour référence le fonds photographique «Lapie» dont les archives départementales détiennent les tirages de tous les clichés concernant le Morbihan. Ils ont été réalisés, entre1955 et1962, en avion à basse altitude, en noir et blanc, et servaient à éditer des cartes postales... En 2009, DavidLedan a rephotographié les mêmes sites depuis un hélicoptère. Une vingtaine de séries sont exposées.

Cartes postales anciennes

La troisième tranche remonte beaucoup plus loin dans le temps. Cette fois, c'est le fonds de cartes postales anciennes des Archives départementales qui servent de référence: un trésor de plus de 12.000 cartes sur presque toutes les communes du Morbihan sur la période 1900-1930. Des clichés qui présentent les sites naturels, les villes et villages et témoignent des coutumes, de l'activité humaine locales. Pour l'exposition, les vues comportant des repères naturels ou monumentaux identifiables aujourd'hui ont été privilégiées. On peut comparer avec des photos prises aujourd'hui. «Globalement, les paysages ont été protégés», affirme Annick-Guillou Moinard, vice-présidente du conseil général déléguée à la culture. «Il y a des changements mais la situation n'est pas dramatique», note, pour sa part, Joël Labbé, président du Siagm.

Pratique Y'a pas photo! Jusqu'au 29octobre aux Archives départementales, 80, rue des Vénètes, Vannes.

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Côte de Bretagne

Décès de Benoît Mandelbrot, le « papa » des objets fractals
Guillaume Deleurence01netle 18/10/10
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C'est une figure iconoclaste de la science qui s'en est allée jeudi 14 octobre en la personne du mathématicien franco-américain Benoît Mandelbrot, à l'âge de 85 ans. Né en 1924 à Varsovie dans une famille juive d'origine lituanienne, il avait fui les nazis avec les siens pour s'installer en France, avant de partir aux Etats-Unis.
Source : Rama (Creative Commons)
Le célèbre ensemble de Mandelbrot
Dans plusieurs de ses livres, dans les années 70 et 80, il a couché noir sur blanc la théorie qui l'a rendu célèbre sur les objets fractals (ou fractales), qu'il définissait ainsi lui-même dans cette interview en 1998 : « un objet géométrique que l'on peut couper en petits bouts et dont chaque bout présente la même structure que le tout. Le chou-fleur est une très jolie fractale naturelle. Chaque morceau que vous détachez présente la même structure que le tout, et ainsi de suite ». Benoît Mandelbrot estimait en effet que les objets fractals se retrouvaient partout dans la nature : fougère, nuage, flocons de neige, côte de Bretagne, etc. Ses travaux - qui ont été parfois critiqués - sont aujourd'hui appliqués à de très nombreuses disciplines (biologie, géologie, sciences humaines, etc.) dont l'informatique, en matière d'image de synthèse par exemple (création de paysages complexes) et de traitement d'images. La théorie des fractales a aussi été utilisée pour créer des antennes radio, par exemple. Benoît Mandelbrot a lui-même appliqué ses idées au monde de la finance, dans son livre Une approche fractale des marchés.
Arte avait récemment diffusé un documentaire sur les travaux de Benoît Mandelbrot (voir le premier volet ci-dessous).

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