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28/10/2010

Une place au Port d'Orange ?

Lorient ville La Thalassa à Lorient, il est urgent de s'en séparer
Télégramme de Brest du 28 octobre 2010
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La Thalassa n'est plus le navire amiral du tourisme en pays de Lorient. Selon François Aubertin, il est même «urgent des'en séparer». Le bateau-musée ne serait pas le seul dans l'oeil du cyclone.

Un destin à la Victor-Pleven? L'audit sur l'offre touristique du pays de Lorient, lancé en mai dernier, ne le dit pas. Mais les premières conclusions, livrées par François Aubertin, vice-président en charge du tourisme à l'agglomération, posent clairement la question de l'avenir du bateau-musée amarré quai de Rohan.

800.000 € de travaux

«Les coûts de carénage, évalués à 800.000 €, sont très importants. Est-on en capacité de mettre autant d'argent dans cet équipement qui, par ailleurs, a des difficultés à faire sa place dans la nouvelle offre touristique maritime?», interroge le maire de Guidel, qui livre volontiers son sentiment personnel: «Je considère que La Thalassa est en fin de vie et qu'il a fait son temps. Désormais, c'est aux élus de mettre cette question en débat».

Des équipements déficitaires

La réponse devrait tomber rapidement. L'audit, commandé pour cinq mois, sera sur la table en novembre. Quelques jours seulement avant une réunion du bureau des élus (le 26novembre) et du conseil d'agglomération, programmé le 10décembre prochain à Gestel. «Normalement, son avenir devrait être tranché à cette date», suppose François Aubertin qui considère que l'image du pays de Lorient se polarise désormais à la BSM. Et principalement autour de ses deux figures de proue: la Cité de la Voile et Le Flore. «C'est sur ce site qu'il faut mobiliser les moyens». Certes, ce n'est qu'une piste, admet-il, mais les contraintes budgétaires sont bien réelles. L'enveloppe financière, allouée à la politique touristique, supporterait mal la reconduction d'un ensemble largement déficitaire: 630.000€ pour le centre de voile de Kerguelen, 1,5M€ pour la Cité de la Voile, 60.000 € pour le domaine du Lain... «Dans moins d'un an, la délégation de service public (avec la Sellor) arrive à son terme. Il est temps de se poser les bonnes questions».

L'avenir d'Odyssaum sur la table

L'analyse en cours s'intéresse aussi de très près à l'Odyssaum de Pont-Scorff. Sa fréquentation (8.000 visiteurs à l'année) ne serait pas favorable à l'équipement consacré au saumon sauvage. «Le niveau de subvention est trop important par visiteur», note l'élu qui évalue à 600.000 € leurs pertes cumulées par année. Face à ces données financières, ilest urgent de s'emparer du dossier. Et d'en mesurer, selon l'élu, toutes les conséquences. L'avenir duCCSTI-Maison de la mer pourrait rapidement s'inviter au débat. On doit, en effet, à cette structure culturelle et scientifique la venue du bateau d'Ifremer dans l'avant-port de Lorient et sa transformation en espace de découverte océanographique. «La réflexion devra être globale», confirme François Aubertin qui mise sur une nouvelle image du tourisme nautique. À Cap l'Orient, le débat est lancé. Sur les chapeaux de roue.

Régis Nescop

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Noël à Saint Pierre ?

Quiberon fête Noël en 2010, encore plus fort et plus beau
Télégramme de Brest du 27 octobre 2010
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Devant le succès rencontré par «Quiberon fête Noël» l'an dernier, la municipalité a demandé à l'association Force 10 de renouveler cette opération qui avait amené la montagne à la mer! Du 18décembre jusqu'au 2janvier, la patinoire revient donc, avec, en plus, un parcours de raquette arboré. C'est donc reparti pour des vacances de Noël pleines d'animations et de surprises. Lundi soir, Claire Audebert et Laurence Forin, de l'association Force 10, étaient venues présenter les projets d'animations pour les fêtes de fin d'année qui devraient être dans la continuité de l'an passé, mais avec comme but «de faire encore mieux».

Patinoire et chalets

Laurence Forin a donc expliqué: «Nous allons rendre plus attirant le village de la place Hoche, avec une décoration plus soignée. Les chalets seront autour de la patinoire. Le parcours de raquette sera très arboré pour donner une impression de bois et créer une ambiance». 36.000€ ont été alloués pour cette animation par la municipalité, soit 2.000 € de moins que l'an dernier, mais la somme destinée aux animations sera finalement supérieure, car les chalets qui sont mis en location pour les commerçants ne sont plus à acheter pour cette nouvelle édition. Comme l'an dernier, l'accès à la patinoire synthétique, donc complètement écologique, sera gratuit. Le concours des maisons décorées sera reconduit, tout comme la chasse au trésor, les veillées contes et le concours de la lettre au Père Noël.

Un grand spectacle et une tartiflette

Des déambulations artistiques seront organisées, mais un grand spectacle de Noël a également été évoqué: «Nous espérons pouvoir refaire une soirée dansante sur la patinoire, a expliqué Claire Audebert. Il y aura également une soirée tartiflette, organisée par le comité de jumelage». L'association va éditer des brochures à plus de 5.000 exemplaires qui seront distribuées de Lorient à Vannes, pour annoncer ce programme très varié.

Pratique Force 10, inscriptions et renseignements sur les animations de Noël: tél.06.36.98.28.97 ou06.77.76.26.34.

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27/10/2010

La Poste à Saint Pierre ?

L’État cofinance La Poste en milieu rural
Le Figaro du 27 octobre 2010 ÉRIC DE LA CHESNAIS
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Les 17000 points de contact de La Poste, dont 60% à la campagne, coûteraient 315 millions d’euros.
SERVICES Michel Mercier, ministre de l’Espace rural et de l’Aménagement du territoire, présentera ce matin en Conseil des ministres la réalisation de son plan d’action en faveur des territoires ruraux. Une intervention qui fait suite au Comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT) du 11 mai dernier.
« Au moins 80% des 42 mesures retenues et adoptées lors du CIADT ont été mises en oeuvre ou largement engagées », explique-t-il. Parmi celles-ci figurent notamment la présence postale en milieu rural, et la mutualisation des autres services publics : santé, emploi ou transport. Un dossier cher à Michel Mercier qui est également élu dans le canton rural de Thizy, dans le Rhône, dont il préside le conseil général. « Je veux donner à La Poste les moyens financiers supplémentaires afin de maintenir sa présence en milieu rural. Ceci s’accompagnera d’obligations précises en matière d’heures d’ouverture qui correspondent aux attentes des clients. » Ainsi, un bureau ne pourra plus changer d’horaires sans en avoir averti au préalable les élus locaux et seulement une fois pendant la durée du contrat triennal, État-Poste-Association des maires de France. Le prochain contrat triennal, 20112013, doit être signé d’ici à la fin de l’année.
Accessibilité des services
En outre, pour garantir un service public universel prévu par la loi de février 2010, La Poste doit garantir l’accessibilité de ses services à au moins 90% de la population dans un rayon de 5 kilomètres ou moins de 20 minutes en voiture. Des services qui peuvent être délivrés non seulement dans un bureau de poste traditionnel, mais aussi dans une agence postale communale ou un relais postal dans un commerce de proximité. Soit au total un maillage d’au moins 17000 points contacts postaux à travers toute la France, dont 10000, soit 60%, en milieu rural. Une présence qui a un coût : 315 millions d’euros, selon la comptabilité de La Poste.
Ce chiffre doit désormais recevoir l’aval de l’Arcep, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes. Près de la moitié est à la charge de l’entreprise publique devenue société anonyme. L’autre est financée par l’État, à travers l’abattement de deux taxes locales : la contribution économique territoriale (ex-taxe professionnelle) et la taxe foncière. Mécaniquement, cela représente une somme de 155 millions d’euros qu’il sera nécessaire d’abonder, d’environ 20 millions d’euros pour ne pas trop pénaliser l’opérateur historique dans la perspective de l’ouverture totale à la concurrence en janvier prochain.
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