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26/01/2011

Le "livre" et les petits pois !

Bibliothèque à Plouharnel, Marietta Boyé prend ses fonctions
Télégramme de Brest du 18 janvier 2011

Marietta Boyé est le nouveau visage de la bibliothèque et du centre multimédia. Madeleine Juberay, qui occupait le poste jusqu'alors, pourra ainsi pleinement se consacrer à sa fonction de directrice de l'office de tourisme. Pour Marietta Boyé, ce poste à la Cyberlec est un challenge personnel: «J'ai toujours travaillé en équipe au sein de structures importantes, explique-t-elle. Le fait de venir au sein d'une bibliothèque plus restreinte va me permettre d'appréhender de multiples domaines et d'acquérir plus d'autonomie».

Marietta Boyé.jpg

Marietta Boyé a en effet travaillé à Saint-Avé puis à Vannes au sein des médiathèques. Résidant à Auray, elle souhaitait également revenir dans le pays. «Il va me falloir un peu de temps pour découvrir le goût des lecteurs de la commune, ajoute-t-elle, je dois apprendre pour les conseiller. J'espère pouvoir réaménager un peu le lieu et surtout l'espace jeunesse». Déjà, le recrutement de Marietta Boyé a permis d'offrir une plus grande souplesse aux adhérents. Il est possible de venir le vendredi en fin de journée et les tranches horaires ont été agrandies les mercredis et samedis.

Pratique Cyberlec, centre socioculturel (porte de derrière), tél.02.97.52.45.04. Ouverture: d'octobre à mai: le mercredi de 9h30 - 12h30 et 14h - 18h, le vendredi de 16h à 19h et le samedi: de 9h30 à 12h30 et 14h à 18h.

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La "peau de lapin" à Auray

Chaufferie à bois, Auray soigne son bilan carbone
Télégramme de Brest du 26 janvier 2011
Auray, chauffage au bois.jpg

La chaufferie biomasse du Gumenen, en service depuis l'automne, a été inaugurée hier. Cet équipement, qui s'inscrit dans la politique de développement durable de la ville, aura bientôt des petites soeurs dans le Pays.

Il y avait même un buffet avec des bulles dedans. Cofely, filiale de GDF-Suez qui a construit et exploite la chaufferie du Gumenen-Goaner avait mis les petits plats dans les grands hier matin pour l'inauguration officielle d'un équipement en fonctionnement depuis plusieurs mois. Casquettes siglées Cofely sur la tête, les invités, parmi lesquels l'habituel aréopage d'autorités et d'élus, ont effectué la visite dans la foulée de Michel Le Scouarnec, maire, pas peu fier d'un équipement «qui s'inscrit dans la politique de développement durable de la ville». Pas très spectaculaire à vrai dire la visite. L'endroit est étonnamment propre et silencieux. Le sous-préfet de Lorient: «Ça sent bon, un peu comme les poêles de nos grands-mères».

Le gaz ne disparaît pas
Mais bien sûr, là n'est pas le plus important. Anne-Marie Boudou, adjointe au développement durable: «C'est bon pour le bilan carbone de la ville». Un satisfecit à nuancer légèrement toutefois, car si effectivement la combustion du bois se traduit par un bilan carbone nul, on ne brûle pas que du bois - sous forme de «plaquettes» de 30x40mm- dans la chaufferie. En effet, à côté d'une chaudière bois d'une capacité de 1,3mégawatts, se trouve une chaudière gaz à peine moins puissante (1,1MW). Explication de Pascal Ghielmetti, le directeur régional de Cofely: «Une chaudière bois doit tourner à plein pour être efficiente. Si on l'avait dimensionnée pour les jours où il fait moins 15 degrés, elle tournerait à 60% la plupart du temps». Exit donc le rêve d'un chauffage entièrement bois. Mais le progrès est tout de même réel, d'autant que la municipalité a fait le choix d'un filtre «à manche» qui permet de réduire la pollution à pratiquement rien. «Les normes européennes sont de 500 milligrammes, et nous sommes à 50», se félicite le maire.

Peu voire pas de nuisances
Autre satisfecit général: contrairement aux inquiétudes initiales, l'approvisionnement de la chaufferie (deux camions par jour en période de pointe) ne génère pas de nuisances et les craintes émises sur la capacité de la filière ne sont plus d'actualité. En effet, plusieurs projets sont à l'étude dans le Pays d'Auray. La communauté de commune a ainsi retenu ce procédé pour chauffer la future piscine et peut-être aussi le cinéma et les restaurants attenants. «Le conseil général mène actuellement une étude de ressource sur le département», précise le conseiller général Philippe Le Ray. La filière bois départementale est encore balbutiante, mais la multiplication des projets va l'aider à trouver sa voie, avec des emplois à la clé. A en croire le directeur régional de l'Ademe (Agence de développement et de maîtrise de l'énergie), l'équipement du Gumenen aurait généré «trois emplois nets». Par les temps qui courent, ce n'est pas négligeable. Et il faut évidemment ranger dans la même catégorie les économies en tout genre (lire en détail ci-dessous). Moins de pollution pour tout le monde et moins de petits sous à sortir en fin de mois pour les usagers.

Benoit Siohan

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25/01/2011

Seul, mais compétent !

Les petits sites de proximité font le bonheur des places de marché sur Internet
Les Echos du 25 janvier 2011
Philippe Bertrand
La part relative des microsites diminue dans les bilans, mais il s'en crée encore régulièrement. Notamment à l'initiative de commerçants « en dur ».

Si la croissance du commerce électronique est tirée par l'augmentation progressive du nombre de cyberacheteurs (lire ci-dessus), elle l'est aussi par l'élargissement exponentiel de l'offre sur Internet. Ainsi, en 2010, la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) a recensé 81.900 sites marchands en France, un nombre en hausse de 28 % par rapport à 2009. En 2008, on comptait moins de 50.000 sites. « Avec un surplus de 17.800 sites l'année dernière, le nombre de sites marchands continue de doubler tous les deux ans », constatent les experts de la Fevad.
Pour autant, on assiste à une tendance à la massification du secteur. En effet, si, en 2005, 55 % des sites réalisaient moins de 10 transactions par mois, le taux de ces sites peu actifs est tombé à 27,2 % en 2010. A l'opposé, 0,8 % des sites enregistrent plus de 10.000 ventes par mois. En réalité, c'est la part des sites de moyenne taille (de 1.000 à 10.000 opérations mensuelles) qui augmente sensiblement depuis cinq ans, pour atteindre aujourd'hui 45,4 %. Malgré leur moindre importance en poids relatif, les microsites n'en continuent pas moins de se développer.
Un tiers déjà commerçants
Selon une enquête menée par la plate-forme Oxatis et Médiamétrie auprès de 374 e-commerçants, 71 % des nouveaux sites dits « de proximité » n'emploient qu'une personne, le plus souvent avec le statut d'autoentrepreneur. Quelque 40 % des sondés résident dans une ville de moins de 50.000 habitants. Et plus d'un tiers sont déjà commerçants, autrement dit possèdent un commerce « en dur ».
« Contrairement au commerce traditionnel, sur Internet, les petits commerçants sont arrivés après les mastodontes comme Amazon ou eBay (qui, par ailleurs, sont les premiers à abriter aujourd'hui les sites des professionnels de petite taille, NDLR) », commente Marc Schillaci, fondateur d'Oxatis. Lequel reconnaît que, pour la majorité des microentrants, le commerce électronique constitue « une activité complémentaire ». Pour les gérants d'une boutique en dur, un site permet soit de mieux informer sa clientèle (40 %), soit d'étendre sa zone de chalandise (30 %), soit encore de générer une augmentation du chiffre d'affaires (27 %). Pour 65 % des personnes interrogées, le lancement dans le e-commerce entraîne la création d'une nouvelle ligne de produits et pour 46 % une ouverture sur l'international. Ils sont tout de même 36 % à répondre que la création d'un site n'a pas eu d'impact sur leur activité...
Pour les places de marché leaders comme eBay ou Oxatis, la professionnalisation de ces sites constituent une priorité et, quoi qu'il en soit, un potentiel de croissance important.
P. B., Les Echos

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