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27/01/2011

Les "vieilles pierres" !

Mégalithes en Morbihan, un scénario pour découvrir des trésors cachés
Télégramme de Brest du 27 janvier 2011
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Comment sauver et mettre en valeur l'immense patrimoine mégalithique du Morbihan ? Le comité départemental du tourisme prépare un sentier d'interprétation d'un genre nouveau.

Carnac, Gavrinis, Locmariaquer, etc. Le Morbihan est riche de sites mégalithiques mondialement connus. Mais sait-on qu'il en existe des centaines d'autres, souvent ignorés du grand public ? L'inventaire, mené par l'archéologue Philippe Gouézin, a permis d'en répertorier 1.400 à travers le département. «Il reste que pas moins de 30% des sites connus ont été détruits et 20% sont menacés de disparition», précise l'archéologue, devenu récemment chargé de mission «mégalithes» au comité départemental du tourisme (CDT). C'est au sein de cet organisme qu'a germé l'idée de mettre en valeur ce patrimoine en péril pour le sauver. Mais pas question de rééditer une nouvelle version de la «route des mégalithes», créée il y a une quinzaine d'années et jugée trop didactique avec ses seules pancartes.

«Renouveler le genre des routes touristiques»
«Il fallait renouveler le genre des routes touristiques», explique Jean-Jacques Micoud, directeur du CDT du Morbihan. D'où l'idée de faire appel à Nina Polnikoff, scénariste en interprétation du patrimoine. Le projet s'est alors orienté vers la création d'un parcours de découverte tant ludique que pédagogique. «Chaque visiteur qui se lancera sur ce sentier sera dans la peau d'un archéologue à la recherche de mégalithes. Il devra noter ce qu'il observe mais de nombreuses surprises l'attendront», promet Nina Polnikoff, sans en dire plus.

Culture populaire et multimédia
Ce sentier fera appel au répertoire légendaire, à la culture populaire, à l'humour ainsi qu'aux technologies multimédias. «Grâce à cette initiative, nous voulons à la fois susciter la curiosité du visiteur et faire en sorte que les Morbihannais se réapproprient cette partie de leur patrimoine», ajoute Jean-Jacques Micoud. Pour l'heure, 25 sites mégalithiques ont été présélectionnés dans les landes de Lanvaux (Camors, Plaudren, Trédion...). «Notre objectif est de faire en sorte que le parcours soit prêt en juin prochain. Les collectivités ont répondu présent et les propriétaires des terres sur lesquelles se trouvent les menhirs et autres allées couvertes se montrent réceptifs», affirme Jean-Jacques Micoud. Si ce premier essai est transformé, le comité départemental du tourisme compte étendre ce réseau de sites à l'ensemble du Morbihan intérieur.

Jean-François Colleter

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26/01/2011

Des "anges" à Saint Pierre ?

Des anges... Oui, ma petite dame !
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La Saur au golf et au chateau !

Château de Suscinio, les élus croisent le fer sur sa gestion
Télégramme de Brest du 20 janvier 2011
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Énième bataille entre majorité et opposition hier au conseil général. Au coeur du conflit, un château médiéval, entouré de marais, quelque part sur la presqu'île de Rhuys...

À chaque jour sa bataille. Après avoir ferraillé autour du bilan de Joseph Kerguéris, président du conseil général pour encore quelques semaines, droite et gauche ont croisé le fer, hier, autour du château de Suscinio. Géré jusqu'à présent par la Sagemor, société satellite du Département, le domaine va l'être désormais par la Saur, associée à la société Alfran. Et ce, à l'issue d'un appel d'offres obligatoire dès qu'il s'agit d'une délégation de service public. Au terme de la consultation que d'aucuns considèrent en tout point rigoureuse, qu'est ce qui a pesé dans la balance?

Un nouvel élan?
«La Saur présentait une offre culturelle fournie et prévoyait la création d'un centre d'interprétation du décor médiéval qui laissait augurer un nouvel élan pour le site. Avec à la clé, la perspective de faire passer le nombre de visiteurs de 100.000 à 150.000 par an», a défendu Annick Guillou-Moinard. Auparavant, la présidente de la commission des affaires culturelles n'avait pas omis de préciser que la Sagemor avait abandonné d'elle même la joute au motif «que la programmation culturelle exigeait des compétences et des savoir-faire techniques, humains et financiers qu'elle estimait ne pas posséder».

Part belle au privé?
Premier à réagir, Joël Labbé (canton d'Elven, opposition). «C'est un comble. Le conseil général s'apprête à confier à une entreprise privée une idée géniale développée par lui. Renoncer à mener une véritable politique culturelle publique dans un site public emblématique au profit d'intérêts privés ne nous convient pas». Dans sa charge, Joël Labbé a reçu le renfort de son collègue d'Hennebont, Gérard Perron, comme à son habitude, très inspiré: «Pourquoi jeter un sort à la? Sage Emor?...? » «Alfran est une société spécialisée dans les sites historiques. Elle gère, notamment, le château de Montsoreau, dans le Maine-et-Loire», décoche alors, sans rire, AnnickGuillou-Moinard avant de libérer le créneau à Joseph Kerguéris: «Avec vous, tout ce qui est en lien avec le privé sent l'impur... La délégation de service public venait à son terme. Il convenait donc de la renouveler. La confier à la Saur-Alfran, est-ce un bien ou un mal? L'avenir nous le dira». Et Joseph Kerguéris de porter le coup de grâce: «Sur le sentiment non-dit d'avoir, dans cette affaire, favoriser untel ou untel, je n'ai pas la moindre honte. Quiconque peut intenter une action contre cette procédure. À lui cependant de formuler au préalable correctement ses griefs. Pour ma part, je suis prêt à relever le défi». L'attaque repoussée, Joseph Kerguéris pouvait rebaisser le pont-levis et laisser chacun deviser sur des sujets aussi divers que variés que sont la politique de partenariat territorial ou celle ayant trait à la démoustification du littoral morbihannais...

Yann Le Scornet

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