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15/12/2010

Le désert en Hiver !

Résidants secondaires, un enjeu pour le territoire
Télégramme de Brest du 13 décembre 2010
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La conférence organisée la semaine dernière à Carnac, par le Comité départemental du tourisme, permet de dresser un portrait type du résidant secondaire.

Jean-Jacques Micoud, directeur du comité départemental du tourisme du Morbihan, rappelle tout d'abord que «la France est championne du monde des résidences secondaires, avec trois millions d'habitations, soit 10% du parc total de logements».

La baie de Quiberon la plus concernée

Dans le Morbihan, ce chiffre passe à 19,5%, avec 70.000 résidences secondaires pour 700.000 habitants. Un phénomène qui touche particulièrement la baie de Quiberon et le golfe du Morbihan, où se situent dix des quatorze communes qui accueillent plus de 1.000 résidences secondaires. L'enquête menée par Patrick Cantin, de l'Observatoire du tourisme, a permis de dresser un portrait type des résidants secondaires morbihannais. «Principalement cadres (58%) ou retraités (40%), ils perçoivent leur résidence comme une maison de famille et la fréquentent en moyenne 44 nuitées par an. Dans 43% des cas, ils sont originaires d'Ile-de-France».

Les jeunes, principales victimes

Pour Ronan Le Délézir, maître de conférences en aménagement du territoire à l'Université de Bretagne-Sud, cette forte proportion de Franciliens a une incidence sur le marché de l'immobilier. «Comme les maisons bretonnes trouvent aisément un acheteur, le marché breton est indexé sur les prix parisiens. Conséquence: le marché privé bascule aux deux tiers dans le résidentiel». Principales victimes, les moins de 30 ans, qui ne représentent plus que 3% des acquéreurs. «Seule une politique foncière active permettra de faire perdurer la vie à l'année», commente l'universitaire, qui regrette que «certains quartiers aux volets clos s'apparentent déjà à des mouroirs».

Pouvoir politique

Si le développement des résidences secondaires impacte sur la physionomie de certaines villes, Ronan Le Délézir y voit aussi des conséquences sociétales. «Dans des villes comme Arzon ou Carnac, où les résidences secondaires représentent les trois quarts des habitations, la mixité sociale bascule». Beaucoup de résidants secondaires s'impliquent dans la vie locale: 6% d'entre eux votent dans leur commune de villégiature, 2% y sont conseillers municipaux et 26% y sont engagés dans une association. «Ils militent pour la préservation de la qualité de vie et regrettent l'effet de congestion en période estivale, ce qui est typiquement un comportement d'habitant», constate Patrick Cantin. Dans le même temps, seuls 12% envisagent sérieusement d'y installer leur résidence principale.

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Un avenir "unique" !

Quiberon Conseil des jeunes de Quiberon, Saint Pierre y sera représentée en 2011
Télégramme de Brest du 14 décembre 2010
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Samedi 11décembre, s'est déroulé le dernier conseil municipal des jeunes de l'année, à l'hôtel de ville de Quiberon, en présence des élus Patrick Leroux, Marie-Claude Clarisse et Christine Pouillet.

Un bilan dressé
Après deux années d'existence, le bilan était à l'ordre du jour. Parmi les projets réalisés: ciné ado, la création d'une piste de dirt, l'aire de jeu de Kerné, l'embellissement des transformateurs, la soirée rock à l'espace Louison-Bobet, la visite et la découverte de la mairie, de la criée de Port-Maria ou du centre de secours des sapeurs-pompiers. Selon Alisée Pouillet et Julie Marget, jeunes conseillères, «il serait souhaitable que les prochains élus s'investissent un peu plus, soient assidus aux réunions, et une rencontre avec les professeurs d'éducation civique serait idéale, de façon à présenter aux collégiens, l'intérêt d'un tel conseil».

Élections en février

Le mandat sera calé sur le calendrier scolaire, renouvelable par tiers, et la grande nouveauté des élections prévues courant février sera sa nouvelle appellation: «Conseil des jeunes de la presqu'île», des collégiens de Saint-Pierre ayant souhaité intégrer l'assemblée, et rejoindre leurs voisins quiberonnais.

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13/12/2010

Les nouveaux métiers partent "à l'étranger" !

Schibsted, beaucoup plus qu'un groupe de presse
Les Echos du 13 décembre 2010
Anne Feitz
Extrait de l'article !
L'entreprise norvégienne, qui vient de racheter au prix fort le site français de petites annonces Leboncoin, a réussi une spectaculaire migration sur Internet. S'érigeant ainsi en modèle pour les médias du monde
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Un « vide grenier sur Internet »
L'autre pilier de la stratégie de Schibsted, tout aussi prometteur, s'est lui aussi bâti pierre après pierre. Le pôle « petites annonces en ligne » est né en 2000 avec le lancement du site norvégien FINN. Celui-ci connaît rapidement un succès spectaculaire - sans craindre là non plus de cannibaliser ses journaux papiers, où les petites annonces représentent pourtant jusqu'à « 30 à 40 % des recettes », rappelle Rolv Erik Ryssdal. Suit en 2003 le rachat du suédois Blocket, qui fait un tabac dans son pays et que Schibsted décline ensuite partout où il le peut, en suivant deux principes de base : proximité et extrême simplicité d'utilisation des annonces. « C'est un vide grenier sur Internet », commente Olivier Aizac, qui a créé Leboncoin en France sur ce modèle. Le groupe a déjà lancé des « Baby Blocket » sur 17 marchés. Il a accéléré la cadence en rachetant en 2006, là aussi au prix fort (553 millions d'euros), les activités de Trader Classified Media en Europe de l'Ouest (France, Italie, Espagne, etc.) et en Amérique latine. Et ne compte pas s'arrêter là. « Nous avons lancé sept clones de "Blocket" cette année, il y en aura davantage l'an prochain », avance Terje Seljeseth, directeur général de Schibsted Classified Media. Pour l'instant, ce pôle ne génère, avec 300 millions d'euros de chiffre d'affaires, « que » 21 % des revenus totaux du groupe. Mais c'est sa vache à lait : elle a dégagé l'an dernier plus de la moitié de ses profits, avec des marges d'exploitation souvent supérieures à 40 %. « Et elle croît de 20 % par an ! », note Rolv Erik Ryssdal.

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