07/12/2010
Le pouvoir des blouses blanches
Élection annulée, les médecins devront revoter en Bretagne
Télégramme de Brest du 7 décembre 2010
Les élections des représentants des médecins au sein de leur nouvelle instance professionnelle ont été annulées, hier, par un jugement du tribunal de Rennes. Les 5.000praticiens bretons vont devoir revoter, sans doute d'ici quatre à six mois.
La mise en place de l'Union régionale des professionnels de santé(URPS) a donné lieu à d'étonnants cafouillages lors du vote par correspondance qui devait désigner les représentants des médecins. D'abord, l'organisation du scrutin a été confiée par le ministère à une société de Reims qui devait adresser les bulletins de vote de Bretagne, recevoir les enveloppes en retour et les transporter ensuite à Rennes pour dépouillement. Et surtout, il s'est trouvé que l'élection s'est déroulée fin septembre, en plein mouvement des retraites, avec les perturbations de courrier associées. Résultat: 600 bulletins de vote adressés dans les délais sont arrivés à Rennes avec quelques heures de retard, le jour du dépouillement.
Irrégularité «de nature à fausser le résultat»
Il aurait suffi de les compter comme valides mais l'Agence régionale de santé a voulu l'unanimité des cinq syndicats candidats. Et l'un d'entre eux, le Syndicat des médecins libéraux, a refusé. La Fédération des médecins de France a alors saisi le tribunal d'une demande en annulation du scrutin, d'autres syndicats se contentant de demander à la justice d'ordonner un recomptage. «Le constat d'irrégularité dans le processus électoral, dès lors qu'il est de nature à fausser le résultat d'un scrutin, ne peut que conduire à l'annulation de l'élection», déclarait le jugement rendu hier, en notant que «600 votes valablement exprimés n'ont pas été comptabilisés». Cette non prise en compte «est de nature à fausser le résultat, dès lors que ces votes représentent plus de 10% des inscrits».
Continuité
Que va-t-il se passer maintenant? «Dans l'immédiat, c'est l'Union régionale des médecins libéraux (URML) qui va continuer à représenter les médecins», répond le Dr Benoît Feger, président de l'union et membre de la Fédération des médecins de France. Cette situation d'attente va-t-elle durer jusqu'à l'élection de l'URPS, qui pourra prendre jusqu'à six mois (s'il n'y a pas d'appel du jugement)? «Les textes ne sont pas clairs, peut-être le ministère décidera-t-il de mettre en place une URPS provisoire...». Quoiqu'il en soit, ce «loupé» électoral ne doit pas être en mesure de bloquer ou de freiner l'action sanitaire sur le territoire breton. Le plan régional de santé, à l'élaboration duquel les représentants des médecins sont associés, continuera à avancer, certifie Benoît Feger. Du côté de l'Agence régionale de santé, on confirme qu'«il n'y aura pas de rupture dans les projets» et que «le travail continue à se faire avec l'URML et les syndicats de médecins, sur des questions comme les soins de ville et la permanence de soins».
Alain Le Bloas
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Partenaires de l'offre de santé régionale
L'URPS est le nouvel organisme représentatif créé par la loi Bachelot («Hôpital, patients, santé, territoires») pour se substituer à l'Union régionale des médecins libéraux (URML). Les URPS sont «les partenaires de l'Agence régionale de santé» et «contribuent à l'organisation de l'offre de santé régionale». L'élection aux URPS est également pour eux un enjeu déterminant pour les syndicats de médecins, puisqu'elle établit leur représentativité.
06/12/2010
Epic, la solution ?
Ouest-France du 4 décembre 2010
Le fonctionnement de l'office de tourisme de Carnac est restructuré
Lors de sa dernière réunion, le 9 novembre, le comité de direction de l'office de tourisme a élu Jacques Bruneau, maire de Carnac, président de l'office de tourisme, à l'unanimité. À l'occasion de cette élection, le mode de gouvernance de l'office de tourisme a réorganisé.
Création d'un bureau
Les statuts que le régissent dans le cadre d'un établissement public à caractère industriel et commercial, prévoyaient un fonctionnement dont les principaux pouvoirs étaient donnés au président. Les décisions étaient validées par un comité de direction se réunissant environ cinq fois par an. Devant les difficultés rencontrées, et dans un souci de toujours mieux appréhender les enjeux du développement touristique, le comité de direction (Codir) a décidé la création d'un bureau restreint. Il se compose du président et de quatre membres. Ce bureau a pour vocation d'assister, la directrice de l'organisme, Virginie Rio.
Un rôle important
Pour Pascal Le Jean, la création d'un tel bureau est important. « Il s'agissait en fait de prendre tout ce qu'il y a de bon dans les deux systèmes (Epic et associatif) tout en essayant de supprimer ce qui est moins performant. Ce bureau est constitué de membres compétents qui connaissent bien le fonctionnement d'un office de tourisme parce qu'ils y ont contribué pendant des années », précise t il.
Le bureau est constitué du maire Jacques Bruneau, président, de Gwenhaëlle Cardiec et Pascal Le Jean, tous deux vice-présidents, de Nadine Roué (collège des professionnels) et Robert Huon (Collège des élus). Son rôle est de soutenir Virginie Rio dans ses orientations et dans les choix à faire. Si, pour les choses courantes, le bureau doit être à même de prendre les décisions, toutes les grandes orientations et projets d'envergures seront toujours discutés en comité de direction. « Mon rôle n'est pas décisionnaire. Je suis seulement ordonnatrice », déclare Virginie Rio.
Une réunion mensuelle
Pour assurer ce fonctionnement, le bureau se réunira désormais une fois par mois. Bien entendu l'ensemble des informations circule entre les membres du bureau et la directrice. « Cela permet à chacun d'être informé en temps et en heure », poursuit-elle. Pour le président, Jacques Bruneau : « Je souhaite par-dessus tout véhiculer une image valorisante de Carnac. L'office de tourisme constitue un moyen fort pour y parvenir. »
Efficacité des services municipaux !
Au Petit Rohu, la rue des Courlis est "enfin" équipée d'une signalisation "de base" !
Après une demande effectuée en 2006 la municipalité s'est penché sur la question épineuse du balisage d'une rue étroite, proche du camp de camping municipal. La réponse du Père François : on va regarder nos stocks de panneau !
Le dossier est transmis à monsieur Colin, encore conseiller municipal en 2007. Verdict : installer un "sens unique", voici la solution ! En matière de coût il convient là aussi d'acheter deux panneaux !
Madame le Maire dans un courrier du 18 octobre 2007 : " je vous rapelle donc que le projet n'est pas finalisé et qu'en conséquence, aucune décision n'est arrêtée. "
Le 3 décembre 2010 deux magnifiques panneaux sont installés !