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08/12/2010

Le Beluga, le bar, sauvages ou d'élevage ?

Caviar, la prestigieuse maison Petrossian a choisi Vannes
Télégramme de Brest du 8 décembre 2010
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Les gourmets vannetais vont se faire une joie: la prestigieuse maison Petrossian a choisi la cité des Vénètes pour commercialiser son caviar. Et si Noël se faisait luxueux à un prix raisonnable ?

Si on fêtait Noël au caviar? Pourquoi pas, puisque le célèbre oeuf d'esturgeon haut de gamme s'invite dans nos assiettes. Il est même devenu un mets accessible. Enfin pour une certaine classe, puisqu'à 30€ les 12grammes, il faut des petits toasts pour pouvoir en faire profiter toute la famille. Il y a quelques semaines, la fromagerie de Kerouzine, à Vannes, a été choisie par la célèbre maison Petrossian pour commercialiser son caviar dans le Morbihan. «Nous avons été très surpris lorsque le représentant de la marque est entré dans notre boutique», explique Olivier, le fromager. Mais si la maison parisienne a choisi Vannes, ce n'est pas un hasard et c'est le président directeur général en personne, Armen Petrossian, qui l'explique: «Aujourd'hui, les prix sont devenus abordables pour presque tout le monde. C'est l'année où il faut en profiter. Très souvent, en province, on avait l'impression que le caviar était réservé aux Parisiens. C'est faux. Maintenant, il se vend près de chez vous. Si la fromagerie de Kerouzine a été choisie, c'est parce que c'est une belle boutique, tenue par un couple dynamique».

100 grammes à 160€
Emmanuelle et Olivier n'en reviennent toujours pas: «On a tout de suite dit oui. Surtout parce que c'est une marque luxueuse, qui donne une bonne image de notre fromagerie», explique le couple. «On pense vraiment qu'il y a une clientèle à Vannes pour acheter du caviar. D'ailleurs, un client vient juste de nous commander une boîte de 100g à 160€», sourit Emmanuelle. Pour être crédible auprès du client, Olivier a endossé le rôle du goûteur. «C'est curieux, ça a un petit goût salé et iodé. Ce n'est pas puissant en bouche mais on sent bien les petits grains».

Que du caviar d'élevage
Côté porte-monnaie, les tarifs varient du simple au double. «Par exemple, on peut acheter du Baerie, un esturgeon français, à moins de 1.600€ le kilo. Il y a l'Ossetra, un esturgeon d'Azerbaïdjan à 96€ les 30g. «Mais la Rolls-Royce du caviar, c'est le Beluga, à 12.200€ le kilo», explique Olivier. Mais Armen Petrossian met aussi en garde contre le flou des étiquetages de certains concurrents, qui laissent volontiers croire qu'il s'agit de caviar sauvage. Car la commercialisation du caviar sauvage est aujourd'hui hors-la-loi. La vente légale de caviar sauvage à l'exportation est passée de 150 tonnes à pratiquement zéro. «Elle a été victime des excès de pêche d'esturgeons au début des années1990», explique Armen Petrossian. La crise économique explique aussi, en partie, une baisse sensible des prix. Pratique Fromagerie de Kerouzine, 3, place du Poids Public, à Vannes. Tél.02.97.42.64.69.

Maël Fabre

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07/12/2010

Lire chez soi à Saint Pierre ?

Google Books ouvre ses portes aux Etats-Unis
par Olivier Chicheportiche, ZDNet France du 6 décembre 2010
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Baptisé Google eBooks, ce nouveau service s'appuie sur les numérisations d'ouvrages réalisées par le moteur. Cette bibliothèque virtuelle compte d'ores et déjà 3 millions de livres.Le grand dessein de Google prend forme. Après avoir, tant bien que mal, numérisé des millions d'ouvrages (parfois sans le consentement des éditeurs), Google annonce le lancement de sa bibliothèque virtuelle aux Etats-Unis. D'autres pays seront concernés dans le courant 2011.
Baptisé Google eBooks, il proposera un accès à partir du site books.google.com mais aussi à travers les boutiques des éditeurs partenaires. Il s'agira d'abord des ouvrages gratuits du domaine public numérisés par Google, mais également des nouveautés actuelles payantes.
Soit 3 millions de livres sur les 15 millions d'ouvrages numérisés à ce jour par le moteur, issus des catalogues de 35.000 éditeurs et plus de 400 bibliothèques.
On pourra afficher ces livres sur tout ordinateur connecté mais aussi à travers des applications mobiles gratuites pour iPhone/iPad et Android. C'est la grande force de Google face aux environnements propriétaires de ses concurrents (Amazon ou Apple). "Quel que soit le moyen utilisé pour acheter les Google eBooks, ils sont tous stockés dans la bibliothèque en ligne du lecteur" commente la firme.
Par ailleurs, le service permettra de choisir la police de caractère, sa taille, l'espacement entre les lignes, ou de reprendre la lecture sur un autre appareil à la page où le lecteur s'est arrêté.
Côté prix, le mystère reste entier mais Google a confirmé qu'ils seraient "concurrentiels" avec le reste du secteur.
"Nous pensons que ce sera la plus grande e-bibliothèque du monde", a déclaré une porte-parole de Google, Jeannie Hornung. "Y compris les livres gratuits, il y en a plus de trois millions", a-t-elle dit.
Moins de résistances
Les ouvrages pourront également être consultés à partir de liseuses électroniques, à l'exception notable du Kindle d'Amazon qui associé à sa bibliothèque domine actuellement le marché des livres électroniques outre-Atlantique avec 65% de parts de marché.
Pour Google, l'enjeu est à la fois culturel et économique. Culturel car le moteur a endossé le rôle d'agrégateur de l'information mondiale et estime que la numérisation des livres permet un meilleur accès et partage des connaissances. Pionnier en la matière, il s'estime donc légitime dans ce rôle.
Mais plus prosaïquement, Google entend surfer sur une tendance lourde. Selon Forrester, on comptera près d'un milliard de dollars les ventes de livres électroniques aux Etats-Unis cette année, et trois fois plus d'ici à 2015.
Reste que cette bibliothèque s'est bâtie dans la douleur et de nombreux points d'achoppement ne sont pas réglés, notamment à l'international.
Si en 2008, Google a conclu un accord avec l'Authors Guild et l'Association of American Publishers pour lui permettre de numériser les ouvrages de leur catalogue et d'en publier des extraits sur son service, le département américain de la Justice et le tribunal de New York étudient toujours les modalités de cet accord en vertu duquel Google s'engage à verser 125 millions de dollars.
Les principales objections à cet accord portent sur les oeuvres épuisées dont les ayants droit ne peuvent pas être identifiés. Les titres entrant dans cette catégorie ne sont pas distribuées dans la librairie électronique Google.
Pour autant, pour ouvrir ce service, Google a également passé un accord avec la librairie en ligne Alibris et l'Association américaine des libraires (American Booksellers Association)avec partage de revenus à la clé.
En Europe, Google a déjà reçu le soutien de la commissaire européenne aux Télécommunications, Viviane Reding, qui récemment se réjouissait de voir "que les nouveaux modèles d'entreprises évoluaient et permettaient ainsi la mise à disposition de nouveaux contenus aux utilisateurs."
Mais certains pays comme l'Allemagne estiment que Google ne respecte pas les règles du jeu. Selon la justice allemande, la démarche initiée par le moteur de recherche contournerait les lois nationales qui protègent les auteurs et éditeurs.
En France, après avoir clairement affiché leur hostilité, certains grands éditeurs se sont mis d'accord avec Google, notamment le géant Hachette. La maison d'édition a confié à Google la numérisation de son catalogue de livres épuisés malgré l'opposition des autres membres du Syndicat National de l'Édition.
Le SNE, auquel appartient Hachette Livre, s'était en effet associé en 2009 à la plainte de l'éditeur Le Seuil La Martinière déposée contre Google pour la numérisation, sans autorisation, de livres de son catalogue.
/annuaires-it/societes/google-39849791.htm
En savoir plus sur Google dans l'Annuaire IT
Hachette Livre a finalement changé son fusil d'épaule, tout en indiquant que la plainte engagée contre Google irait à son terme. L'accord porte sur la numérisation de 40.000 à 50.000 livres épuisés de littérature générale, universitaires et documentaires des éditions Grasset, Fayard, Calmann Lévy, Armand Colin, Dunod et Larousse.

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Course au large à Saint Pierre ?

Salon nautique, Lorient surfe sur la vague
Télégramme de Brest du 6 décembre 2010
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Avec la Volvo Océan Race à l'horizon, l'agglomération lorientaise entend bien faire valoir ses atouts d'escale incontournable de la course au large lors du 50e Salon nautique de Paris.

Quelles sont les missions d'Eurolarge Innovation?
Eurolarge Innovation fait partie des sept technopôles bretonnes. Celle de Lorient est dédiée à la filière technologique de la course au large. On a deux missions majeures. La première est l'accompagnement des porteurs de projets. On veut en faire des chefs d'entreprise en leur apportant notre aide dans leurs démarches administratives, commerciales et financières. Notre seconde mission consiste à fédérer la filière industrielle de la course au large au niveau régional en animant les réseaux et en leur donnant une meilleure visibilité. Eurolarge est l'outil d'animation et de développement au service de l'agglomération de Lorient et de la région Bretagne.
Quelle est la place de l'activité course au large dans le pays de Lorient?
Aujourd'hui, le pôle nautique de la BSM est au coeur de ce que l'on appelle la «Sailing Valley». Près de 90% des entreprises qui travaillent sur ce segment sont ancrées entre Brest et Vannes. Seule la Nouvelle-Zélande peut revendiquer une telle concentration de savoir-faire. Il faut également compter sur le laboratoire de recherches de l'UBS, le Labstic, qui est particulièrement performant sur les applications de technologies embarquées. La mise en chantier d'un bateau pour la course au large donne du travail à près de 80% du tissu de TPE: architecte, designer, mât, coque, voile, gréements... C'est pour cette raison que l'on capitalise sur la fédération de ces entreprises. C'est un atout incroyable de promotion du territoire.

Quels sont les atouts du pôle lorientais?

La BSM est un pôle très récent. Il y a dix ans, le site était encore interdit au public. La croissance a été très rapide. L'image de pôle nautique a pris une nouvelle dimension au cours des trois dernières années. L'émergence du Celtic et l'arrivée des premières entreprises constituent une nouvelle étape dans l'affirmation de ce pôle course au large. Le site a des points forts, reconnus par les skippers: le tirant d'eau, l'accès direct à la mer pour les grandes unités, la concentration des entreprises dans un rayon de 20km... On est en train de vivre les belles heures de Lorient. A nous désormais de capitaliser cette image auprès de nouveaux investisseurs.

Quelles sont vos priorités?
On est entré dans une course à la performance. Notre objectif est de favoriser le développement de ces entreprises et parfois bien au-delà du marché de la course au large. C'est pour cette raison que l'on organise des journées techniques avec les meilleurs spécialistes. L'un des derniers rendez-vous était consacré aux modes de propulsion de demain. Eurolarge organise également des mises en relation. Les acteurs de la filière ont établi des contacts avec DCNS, qui nous a clairement demandé de trouver des solutions locales à leurs projets de développement. Plusieurs activités sont visées: la détection acoustique, l'équipement de sécurité, l'électronique embarqué, les gréements, les matériaux composites. Ce croisement de filières peut ouvrir de nouveaux marchés à ces PME. Pour eux, c'est une chance d'avoir accès à de nouveaux donneurs d'ordre à l'export.

Quel est l'intérêt du salon nautique de Paris?

C'est un marathon, mais les professionnels doivent y être. On revient du Salon européen Mets à Amsterdam qui est une référence. On a constaté que Lorient était un rendez-vous majeur. L'autre bonne nouvelle est que l'on parle d'une sortie de crise pour la filière. C'est aussi un rendez-vous très utile pour découvrir les innovations. La propulsion hybride et la sécurité à bord des biens et des personnes feront le marché de demain.

Propos recueillis par Régis Nescop

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