26/11/2010
La "décadence" !
Histoire, Georges Le Pessec un passionné des gens d'ici
Télégramme de Brest du 17 novembre 2010
La section histoire, culture et nature de l'association Loisirs et culture organise une nouvelle vidéoconférence ce mercredi. Cette fois, Georges Le Pessec, chercheur amateur local, s'est penché sur le thème «Les gens d'ici au XIXesiècle». Il dévoilera combien la presqu'île regorge de trésors pour qui sait les regarder. «J'ai réalisé l'inventaire de l'habitat domestique au XIXesiècle, explique-t-il, cela m'a permis de mieux connaître le mode de vie des habitants, leurs professions, et comment la presqu'île a évolué.» Au travers de documents qu'il a retrouvés, on comprend mieux l'architecture des villages, mais aussi l'évolution économique. «À l'occasion des mariages, des inventaires des biens étaient réalisés. Cela permet de savoir exactement comment se composait une habitation en fonction de la catégorie socioprofessionnelle de ses habitants. J'aborderai la vie économique, religieuse, le pouvoir, mais aussi les contes et légendes», annonce le passionné d'histoire locale.
Histoire, "rétroviseur" utile !
Le XIX ème siècle est pour la France le reflet d'une mutation extraordinaire : le "charbon", première énergie "bon marché" et répandue, les industries métallurgiques, qui bouleversent l'architecture et la construction, le chemin de fer, qui sortira la presqu'île de son isolement avant la route, la création des grandes sociétés par action, les grandes explorations en Afrique et sur d'autres continents...
Le XXème siècle n'est que la "suite", le XXIème siècle l'arrivée de l'immatériel dans nos vies...
Ce qui est certain sur la presqu'île, c'est aussi le choc des "cultures" entre presqu'îliens de souche et "duchentils", qui dure encore malheureusement aujourd'hui !
Le droit du sol est une curiosité "française", adapté par les presqu'îliens à leurs soucis économiques d'aujourd'hui... Enfermement jusqu'à la mort, fin d'une civilisation de la mer, perte de pouvoir intellectuel, descente continue aux enfers !
Au fond la matérialisation d'une certaine décadence !
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