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29/11/2010

Le "cul de sac" !

Démographie en Bretagne, deux siècles de contrastes
Télégramme de Brest du 29 novembre 2010
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Si, aujourd'hui, la Bretagne a une démographie dynamique, cela n'a pas toujours été le cas. En deux siècles, sa croissance a été deux fois moins forte que celle de l'ensemble de la France.

Les évolutions bretonnes correspondent rarement aux évolutions de l'ensemble de la France. Il en va, notamment, de la démographie. L'Insee en apporte une nouvelle démonstration avec une intéressante étude qui porte sur deux siècles. Depuis 1807, la population de la Bretagne a augmenté de 66%, constate l'Insee. La région est passée de 1.883.000habitants à un peu plus de 3.120.000. C'est une croissance beaucoup moins forte qu'au niveau national, deux fois moins.

Inversion des tendances d'ouest en est
Pourtant, la Bretagne n'a pas toujours, sur cette période, été à la traîne. «Jusqu'à la Première Guerre mondiale, sa population a progressé régulièrement, et presque aussi fortement qu'au niveau national», indique l'Insee. C'est ensuite que les choses se gâtent. La Bretagne mettra plus de 60 ans pour retrouver son niveau de population de 1911 (2,601 millions), alors que pour l'ensemble de la France, vingt années suffiront. Ce qu'il faut particulièrement retenir de cette étude, c'est l'inversion des tendances démographiques d'ouest en est durant ces deux siècles. Jusqu'à la Première Guerre mondiale, le Finistère est de loin le département le plus peuplé et, jusqu'au début du XIXe,celui des Côtes-d'Armor est le plus dynamique. Mais après, patatras, la guerre et l'exode rural font leur oeuvre. Au cours de la première moitié du XXe siècle, le déficit migratoire de la Bretagne atteint 10.000personnes par an. Jusqu'en 1946, la population baisse dans le Finistère et le Morbihan, et même jusqu'en 1962 dans les Côtes-d'Armor. L'Ille-et-Vilaine, en revanche, recommence à gagner des habitants à partir de 1921. Dans les années 1990, ce département devient plus peuplé que le Finistère. En deux siècles, ce sont les populations du Finistère et de l'Ille-et-Vilaine qui ont le plus progressé, de respectivement 96% et 88%. Assez loin devant le Morbihan(57%) et surtout les Côtes-d'Armor, dont la population est restée quasiment stable sur cette longue période (+11% seulement).

La plus forte progression dans les agglomérations
Près de la moitié des communes a moins d'habitants qu'en 1800. Merléac, dans le centre des Côtes-d'Armor, a vu sa population divisée par cinq. À l'inverse, on remarquera -et ce n'est pas vraiment une surprise que, sur deux siècles, c'est dans six grandes agglomérations que la croissance démographique a été la plus forte : Rennes, Quimper, Brest, Vannes, Lorient et Saint-Brieuc. Ce sont surtout les communes périphériques de ces villes qui ont principalement bénéficié de cette croissance. Depuis 1968, la région est redevenue attractive. Il y a plus de gens à s'installer en Bretagne qu'à la quitter. Et tout indique que cette tendance devrait se poursuivre, voire se renforcer dans les années qui viennent.
Yvon Corre

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Le "lotissement" n'est pas loin !

Aménagemeent d'une aire de jeux à Kerbourgnec
Site Internet de la Mairie de Saint Pierre le 29 novembre 2010
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Des travaux sont actuellement en cours près des tennis de Kerbourgnec. Après les fouilles, la pose de géotextile et l'apport de gravillons roulés,travaux exécutés par les services de la commune, deux structures de jeux seront posées dans la 1ère quinzaine du mois de décembre et seront sécurisées par l'installation d'une clôture.
Les enfants de moins de 6 ans pourront, sous la surveillance des adultes, s'amuser autour d'un toboggan, d’un pont incliné, d'un filet à grimper, d'une barre de marine etc. ...quant aux plus grands, de 6 à 12 ans, ils pourront se détendre au mur d'escalade, au filet vertical, au mât de pompier, au jinklink etc.......Deux bancs et un support vélos complèteront cette installation.

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28/11/2010

Candidatures au Conseil Général

Morbihan
Conseil général, «Le boulot jusqu'au bout»
Télégramme de Brest du 27 novembre 2010
Le conseil général du Morbihan se réunit mardi et mercredi avec à l'ordre du jour, les orientations budgétaires, l'Agenda 21 et le plan gérontologique. Ce sera l'avant-dernière session du président JosephKerguéris.
Stagnation des aides de l'État, insuffisance des transferts de ressources pour l'action sociale, notamment pour l'Apa et le RSA, baisse des droits de mutation. «Le Morbihan doit faire face, comme les autres départements mais à un degré moindre, à une évolution financière qui continue à se dégrader». Tel est le constat du rapport d'orientations budgétaires. Le Département contiendra la hausse du fonctionnement à 2,5%. L'emprunt sera maintenu au niveau de 2010, tout comme l'investissement.

«Des sous de côté»
Pour les impôts, la question sera traitée à la session budgétaire des 18, 19 et 20 janvier mais la part départementale sur la feuille des taxes locales ne devrait pas augmenter, surtout à l'approche des élections cantonales de mars. Pas de satisfecit, a dit, hier le président, Joseph Kerguéris, «mais on n'a pas dû se tromper beaucoup, a-t-il ajouté. Nos résultats sont les meilleurs de Bretagne. Les difficultés que nous nous étions préparés à affronter, nous les passons dans des conditions à peu près supportables. Quand je me faisais traiter de notaire, je me dis qu'on a peut-être eu raison de mettre des sous de côté». En ce qui concerne l'Agenda 21, Joseph Kerguéris a indiqué que la notation du département est passée de B+à A.Cette politique de développement durable se traduira en 2011 par plusieurs actions: encourager la biodiversité, renforcer la maîtrise du foncier, redynamiser l'action territoriale à travers les schémas départementaux du handicap, gérontologique et de protection de l'enfance, mieux structurer les interventions en direction des jeunes, favoriser la mobilité, poursuivre le programme routier en donnant la priorité aux axes transversaux, améliorer la gestion de l'eau, mieux coordonner la politique de l'habitat et amplifier l'action pour les emplois durables.
«Les candidatures toutes légitimes»

Au chapitre gérontologique, la politique consistera à privilégier le maintien à domicile et les services en encourageant des réponses intermédiaires au placement en long séjour, comme l'accueil temporaire, les domiciles partagés et les petites unités de vie. Le nombre de places en établissement spécialisé est évalué à 200 d'ici 2015. «Je ferai le boulot jusqu'au bout», a précisé Joseph Kerguéris, précisant quant à son bilan et à sa succession, «que toutes les candidatures sont légitimes» et que «quiconque qui veut se présenter puisse le faire sans qu'il ne soit étouffé». • Gabriel Simon

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