20/09/2010
Des enfants de choeur !
Et dans 30 ans, à quoi ressemblera la vie sur la commune
Ouest France du 20 septembre 2010
Quatre questions à...Gérard Jan
Qu'est-ce qu'un Plan local d'urbanisme ?
En fait, le Plan local d'urbanisme (Plu) est un petit-cousin du Plan d'occupation des sols (Pos) avec la prise en compte de nouvelles données (développement durable ou environnement). C'est d'ailleurs le Plan d'aménagement et de développement durable (Padd) qui en est la pièce maîtresse. Si les décisions prises pour la construction d'un Plu sont communales, celui-ci doit être cohérent avec le Schéma de cohérence territoriale du Pays d'Auray actuellement en pleine refonte pour 3 ans.
De quoi se compose-t-il ?
Il contient tout d'abord une partie réglementaire pour tous travaux d'aménagement ou de construction. La 2e partie définit les différentes zones : naturelles protégées, à urbaniser à court ou moyen terme, artisanales,... La 3e partie est composée d'annexes - ô combien importantes - qui rappellent l'ensemble des servitudes d'utilité publique (protection des monuments historiques), les grands schémas (eau, électricité...), la liste des lotissements, des Zac...
Comment le construit-on ?
Tout doucement ! Un Plu peut prendre entre 3 et 10 ans avant d'être constitué et accepté en préfecture... ou non ! La première phase est un grand état des lieux à partir duquel on va pouvoir faire évoluer le territoire de la commune tel qu'on le voudrait demain. Cette phase peut prendre entre 6 et 10 mois. En parallèle, bien évidemment, la commune doit définir ses objectifs, les grands axes sur lesquels elle veut travailler. Ceci fait, nous avons lancé un appel d'offres jusqu'à début novembre auprès de sociétés spécialisées pour que soient réalisés le diagnostic et une réflexion sur nos objectifs qui sera donc ce fameux Padd qui fixera nos orientations générales.
Quels sont ses enjeux ?
Quelle qualité de vie souhaitons-nous, quels choix stratégiques décider ? Sans jamais oublier que notre projet se devra d'être d'intérêt collectif et non la somme de demandes individuelles. Nous ne visons rien moins que le développement harmonieux de notre commune pour les 30 qui viennent ! C'est un travail colossal mais passionnant !
Perseverare diabolicum !
Le centre-bourg de Saint Pierre au cœur de la réunion de villages
Ouest France du 20 septembre 2010
L'équipe municipale lors de la réunion de vendredi
Une trentaine de personnes s'étaient déplacées pour venir assister à la réunion sur les villages concernant cette semaine le centre bourg, le Roch, Kerdavid, Keraude et le Praner. Si la nécessité d'une réhabilitation rapide de la rue de l'Océan a été évoquée et confirmée par le premier adjoint François Dubois c'est bien du grand projet de réaménagement du centre-bourg qu'il a été question.
700 000 € pour aménager la rue de Gaulle
Artère principale du centre-bourg, cette rue importante est celle que l'on emprunte le plus et qui se doit donc d'être à la fois attrayante et sécurisée. Dans le cadre des grands travaux entrepris par la municipalité, celui-ci figure en bonne place avec un budget fixé à 700 000 € dont 258 000 seront déjà payés par la commune pour l'enfouissement des câbles EDF et France Telecom.
Ce projet de réaménagement comprendra la partie située entre le carrefour de Keraude et l'Eglise. Les travaux sont censés débuter au 1er novembre pour que début janvier la voirie soit commencée pour des travaux finis au plus tard le 1er juin.
Le maître d'oeuvre doit rendre sa copie, très attendue et par les élus et par les habitants, en fin de semaine. « Si nous avons une certitude, ajoute Geneviève Marchand, c'est que la part belle sera faite aux piétons et aux cyclistes. Les parkings sont assez nombreux tout autour de cette rue pour que l'on puisse faire 100 m à pied pour accéder aux commerces. Pour les absents et les curieux, les projets seront communiqués sur le site internet de la ville. »
Démolition du garage Perillon d'ici la fin de l'année
Autre grand projet d'urbanisme du mandat qui suscite bien des questions : la démolition du garage Perillon et la construction de logements sociaux. « Les travaux commenceront d'ici la fin de l'année explique François Dubois. Nous allons construire un bâtiment sur deux étages qui ne dépassera pas 12m, abritera notre office de tourisme et 16 logements du T2 au T4 dans un ensemble harmonieux. » L'entrée dans les murs pour les locataires est prévue pour mai 2012.
Devant l'inquiétude du bouleversement à venir, Jacques Livory, conseiller municipal, a rappelé que « tout changement suscite des inquiétudes, mais nous travaillons avec des professionnels et nous voulons aller tous ensemble vers un mieux vivre. »
Aménagement. Le souhait d'un «centre-ville vivant» à Saint Pierre
Télégramme de Brest du 20 septembre 2010
Vendredi 17 septembre, à 18h30, au centre culturel, une réunion publique de villages, réunissant 30 personnes (centre-ville, LeRoch, Kéraude, Ker-David et LePraner), était organisée par Geneviève Marchand, maire, assistée d'une partie du conseil municipal, afin d'informer la population sur les projets d'aménagements, le Plan local d'urbanisme et la réorganisation de certains espaces sur la commune.
Rénover l'avenue de l'Atlantique
Sur interrogation de personnes dans l'assemblée, François Dubois, premier adjoint, explique: «Si l'avenue de l'Atlantique est en très mauvais état depuis trois ans environ, les travaux de revêtement, qui commenceront dans les mois qui viennent, seront terminés pour 2012, le conseil général nous aidant dans la réalisation de ses travaux. Les travaux d'enfouissement des réseaux, commenceront début novembre». Sur la restructuration du centre-ville, l'avenue du Général-de-Gaulle, et le secteur de Port-Orange, l'étude a été confiée à un bureau spécialisé, qui rendra son rapport prochainement, favorisant en priorité les déplacements à pied ou à vélo, le nombre d'emplacements de parking à proximité étant largement suffisant. «Sur les travaux importants, précise Geneviève Marchand, à la place du garage Périllon, nous allons construire un bâtiment en respectant les critères de l'environnement, terminé pour le printemps 2012, comprenant l'office de tourisme, seize logements, du T2 au T4, deux logements adaptés aux handicapés, et des parkings intégrés dans la structure». La qualité des eaux a été évoquée, la municipalité a entrepris de gros efforts dans ce domaine. «Ce que je souhaite, termine Geneviève Marchand, c'est un centre-ville vivant, des commerces accessible à tous, un ralentissement de la vitesse et des espaces verts».
19/09/2010
Choix des meilleures technologies
FTTH : un désastre financier annoncé
Blog sur ZDNet.fr du 18 septembre 2010
Il est intéressant de constater que la demande ne suit pas : le dernier rapport publié par l’ARCEP, recense ... 75 000 foyers équipés FTTH fin mars 2010.
Cette même étude de la Datar a calculé le coût d’un déploiement FTTH en fonction du pourcentage de la population pouvant y accéder.
Pour arriver à 80 % de la population, les investissements nécessaires sont évalués à... 15 milliards d’euros. Il faudrait aussi attendre 2025, au plus tôt, pour atteindre cet objectif.
De son côté, l’équipementier chinois ZTE a publié en juin 2010 une étude pour calculer le coût d’équipement LTE d’un pays européen «moyen» de 50 M d’habitants et 400 000 km2.
Une couverture à 75 % de la population reviendrait à 400 M€, ou 500 M€ si on extrapole au cas de la France, avec ses 550 000 km2 et 65 M d’habitants.
500 M€ pour LTE, 15 000 M€ pour FTTH avec des taux de couverture comparables !
Un rapport de 1 à 30 !Et je croise encore des fanatiques de la solution FTTH ...
Urgence : réorienter les crédits «fibre» du «Grand Emprunt» vers LTE
Par rapport à la majorité de ses voisins européens (Allemagne, Espagne...) la France a pris du retard dans le basculement vers la TNT, Télévision Numérique Terrestre ; il faudra attendre la fin de l’année 2011 pour éteindre les dernières télévisions analogiques.
Ceci a un impact négatif sur les possibles déploiements LTE, car ces bandes de fréquences ne pourront pas être disponibles avant 2012.
Il est possible de déployer LTE :
- Dans les fréquences hautes, autour des 2,6 GHz, ce qui est parfait pour les zones denses.
- Dans les fréquences basses, autour des 800 MHz, beaucoup mieux adaptées aux zones à faible densité de population ; c’est d’ailleurs ce que font les Allemands dont j’ai déjà parlé.
La France peut encore rattraper ce retard, raisonnable ; la recette est simple :
- Zero euro du grand emprunt pour des projets FTTH ; les acteurs économiques sauront trouver les zones où c’est rentable. Il faut donc réallouer les budgets déjà réservés sur le LTE.
- Financement et démarrage immédiat des tests en zones peu denses, dans les régions où la TNT est déjà généralisée. 200 M€ sont largement suffisants pour amorcer le déploiement.
- Financement et démarrage immédiat des tests en zones denses, mais en donnant priorité aux villes moyennes. 200 M€ sont largement suffisants pour amorcer le déploiement.
En misant immédiatement sur LTE, mettre le THDM à la disposition de 95 % de la population française en 2015, c’est :
- Techniquement possible.
- Economiquement raisonnable.
- Ne pas prendre un retard technoogique dramatique.
- Répondre à la demande des entreprises et des particuliers dans un délai court.
Escargot FFTH contre lièvre LTE : le choix me parait simple...