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19/09/2010

Choix des meilleures technologies

FTTH : un désastre financier annoncé
Blog sur ZDNet.fr du 18 septembre 2010
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Il est intéressant de constater que la demande ne suit pas : le dernier rapport publié par l’ARCEP, recense ... 75 000 foyers équipés FTTH fin mars 2010.

Cette même étude de la Datar a calculé le coût d’un déploiement FTTH en fonction du pourcentage de la population pouvant y accéder.
Pour arriver à 80 % de la population, les investissements nécessaires sont évalués à... 15 milliards d’euros. Il faudrait aussi attendre 2025, au plus tôt, pour atteindre cet objectif.

De son côté, l’équipementier chinois ZTE a publié en juin 2010 une étude pour calculer le coût d’équipement LTE d’un pays européen «moyen» de 50 M d’habitants et 400 000 km2.
Une couverture à 75 % de la population reviendrait à 400 M€, ou 500 M€ si on extrapole au cas de la France, avec ses 550 000 km2 et 65 M d’habitants.

500 M€ pour LTE, 15 000 M€ pour FTTH avec des taux de couverture comparables !
Un rapport de 1 à 30 !
Et je croise encore des fanatiques de la solution FTTH ...

Urgence : réorienter les crédits «fibre» du «Grand Emprunt» vers LTE

Par rapport à la majorité de ses voisins européens (Allemagne, Espagne...) la France a pris du retard dans le basculement vers la TNT, Télévision Numérique Terrestre ; il faudra attendre la fin de l’année 2011 pour éteindre les dernières télévisions analogiques.

Ceci a un impact négatif sur les possibles déploiements LTE, car ces bandes de fréquences ne pourront pas être disponibles avant 2012.
Il est possible de déployer LTE :
- Dans les fréquences hautes, autour des 2,6 GHz, ce qui est parfait pour les zones denses.
- Dans les fréquences basses, autour des 800 MHz, beaucoup mieux adaptées aux zones à faible densité de population ; c’est d’ailleurs ce que font les Allemands dont j’ai déjà parlé.

La France peut encore rattraper ce retard, raisonnable ; la recette est simple :
- Zero euro du grand emprunt pour des projets FTTH ; les acteurs économiques sauront trouver les zones où c’est rentable. Il faut donc réallouer les budgets déjà réservés sur le LTE.
- Financement et démarrage immédiat des tests en zones peu denses, dans les régions où la TNT est déjà généralisée. 200 M€ sont largement suffisants pour amorcer le déploiement.
- Financement et démarrage immédiat des tests en zones denses, mais en donnant priorité aux villes moyennes. 200 M€ sont largement suffisants pour amorcer le déploiement.

En misant immédiatement sur LTE, mettre le THDM à la disposition de 95 % de la population française en 2015, c’est :
- Techniquement possible.
- Economiquement raisonnable.
- Ne pas prendre un retard technoogique dramatique.
- Répondre à la demande des entreprises et des particuliers dans un délai court.

Escargot FFTH contre lièvre LTE : le choix me parait simple...


Saint Pierre fait partie de la dernière zone à "fibrer", habitat diffus !

Sujet hautement stratégique, mais porteur d'avenir ! Les télécommunications par lien physique (cuivre, puis fibre optique) sont de plus en plus en concurrence avec les télécommunications hertziennes. Les progrès en matière de multiplexage ont permis d'augmenter fortement les débits de données transportées.

Le "LTE", qui est la dernière version opérationnelle de téléphonie mobile, offrirait des débits analogues à ceux de la fibre optique. Les investissements, beaucoup plus légers, seraient mieux adaptés à la "configuration de la presqu'île".

Pourquoi ne pas faire de celle-ci une "zone de test" de ces nouvelles technologies ?

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