UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/08/2010

Encore un marché libre !

Immobilier, éclaircie sur le littoral breton
Télégramme de Brest du 15 août 2010
NéoBretonne.jpg

Après une mauvaise année 2009, le marché de l'immobilier sur le littoral breton est en train de reprendre un soupçon de vigueur, grâce à la baisse des prix. Mais ce n'est pas l'euphorie. C'est dans le Morbihan que cette reprise est la plus perceptible.

Des vendeurs plus raisonnables.
Dans leur baromètre de l'immobilier paru début juillet, les notaires du littoral constatent depuis le début du printemps une augmentation d'environ 20% du nombre de compromis de vente régularisés. Pour MeSerrazin, notaire à Questembert (56), cette éclaircie est liée en grande partie à l'attitude des vendeurs, davantage disposés à se conformer à la réalité du marché. «Ce sont ceux qui s'alignent qui font redémarrer le marché. Quand ils acceptent de revoir leurs prétentions à la baisse, ils ont des visites et signent des compromis. Pour les autres, c'est beaucoup plus difficile».

«Quand les estimations sont réalistes, les biens se vendent rapidement», confirme Maud Caudal, mandataire et chasseur immobilier dans la région d'Auray (56), spécialisée dans le haut de gamme. «La confiance est revenue chez les acquéreurs qui disposent de budget entre 400.000 et 700.000euros. Ils préfèrent investir leur argent dans la pierre plutôt que de le placer», ajoute-t-elle. Parmi sa clientèle étrangère, ce sont les Belges qui tiennent le haut du pavé.

Le discours sur l'attitude des vendeurs est similaire sur le littoral finistérien. «Quand les biens sont surestimés, la clientèle nous fait remarquer qu'on n'est pas sur la Côte-d'Azur», note une négociatrice immobilière. Des professionnels vont même jusqu'à refuser des mandats quand les propriétaires sont trop gourmands. «Nous ne sommes pas des marchands d'illusion», explique Hervé Péron, P-DG du cabinet Kerjean à Morlaix, premier réseau indépendant du Nord-Finistère.

Les acheteurs ont l'embarras du choix.
Il y a beaucoup de maisons à vendre sur le littoral breton. «On n'a jamais vu autant de biens avec vue sur mer proposés à la vente. Mais il manque des acquéreurs. Les acheteurs reviennent parce que les prix et les taux d'intérêt ont baissé mais ils sont moins nombreux qu'avant la crise», note Philippe Delplace de l'agence Le Bec Immobilier de Vannes.

Dans le Sud-Finistère, on confirme que l'offre est pléthorique. «Mais elle ne correspond pas toujours à ce qui est recherché. La petite maison en bord de mer est très recherchée, par exemple du côté de Beg-Meil ou du Cap Coz. Mais il y a peu de biens à vendre dans ce secteur. Les propriétaires préfèrent garder leur maison pour la location», confie Sylvie Jacq, négociatrice à l'office notarial de Fouesnant.

La néobretonne boudée.
En Bretagne, deux catégories de biens ont la cote auprès des acquéreurs: les maisons de moins de 200.000euros et les maisons ou appartements proches des plages avec toutes les commodités.
«Sur la côte sud finistérienne, toutes les maisons entre 120.000euros et 180.000euros ne font pas le mois. Grâce à la baisse des prix, on revoit des jeunes acquéreurs, ce qui n'était pas le cas avant la crise», relève Sylvie Jacq.

En revanche, la maison néobretonne des années 60-70 n'a plus vraiment la cote, surtout si elle n'a pas été entretenue, ni modernisée. «Si elle est mal isolée, qu'elle n'est pas équipée de double vitrage ou s'il faut refaire l'électricité, elle est bradée, ou alors, elle reste sur le marché», souligne Edmond Oger, clerc de notaire à l'étude Levard-Inizan de Perros-Guirec (22).

Le retour des Franciliens.
Les Franciliens qui choisissent nos côtes pour leur retraite font un retour remarqué. Avant la crise ils représentaient 25% des acquéreurs. «Ils ont réussi à vendre leurs biens dans de bonnes conditions dans la région parisienne et reviennent au pays avec des budgets à partir de 350.000euros. On est débordé de contacts en ce moment», indique le Vannetais Philippe Delplace.
Frédérique Le Gall

Lire la suite

Qui veut payer ?

Erika, Rina ne veut pas payer
Télégramme de Brest du 18 août 2010
Erika.jpg
En mars, la Cour d'appel de Paris condamnait l'armateur de l'Erika, le gestionnaire du navire et la société de classification Rina à verser aux parties civiles 30,6M€ de dommages et intérêts. Pas un seul centime n'a été versé à ce jour.

L'avocate Corinne Lepage, qui défend une dizaine de communes de Loire-Atlantique dans ce dossier se disait, hier, préoccupée par ces retards de paiement. «Les collectivités que je représente doivent toucher des sommes importantes. Entre 500.000€ et 1,5M€ pour atteinte à leur image de marque. Et jusqu'à 500.000€ pour le préjudice écologique». En parallèle, et conformément à l'arrêt rendu le 30mars par la cour d'appel de Paris, la région Bretagne attend toujours 6M€, les Pays-de-la-Loire 7,7M€ et le Finistère 5,3M€. Pour l'ancienne ministre de l'Environnement d'Alain Juppé, les trois sociétés condamnées (Rina, Savarese et Pollara) ont organisé leur insolvabilité.

«L'armateur peut payer»


«Rina, dont le siège est en Italie, est assurée. Elle peut donc payer ce qu'elle doit.Mais elle ne le fait pas. Selon mes informations, des discussions auraient lieu entre l'assureur et Total. Legroupe pétrolier envisageant le remboursement des sommes qu'il a déjà versées aux victimes de la marée noire».

Saisir la justice italienne

En effet, ceux qui ont accepté de négocier le montant de l'indemnisation en direct avec Total ont été payés. Le groupe a déjà déboursé 170M€ pour financer 38 transactions. L'État français ayant reçu 153,8M€ et le département du Morbihan 2 M€. Face à l'immobilisme de Rina, les parties civiles n'ont qu'une solution: lancer une procédure auprès de la justice italienne pour faire appliquer l'arrêt du 30mars. «Nous y réfléchissons», confie Corinne Lepage.

Des pourvois en cassation

Du côté de la justice française, l'affaire de l'Erika connaîtra, dans les mois à venir, de nouveaux épisodes. Les parties civiles et le pétrolier ayant décidé de se pourvoir en cassation début avril. Contrairement à la cour d'appel qui n'avait retenu que la responsabilité pénale, les parties civiles estiment que la responsabilité de Total doit également s'exercer sur le plan civil. Et que, de ce fait, Total soit solidaire des sociétés condamnées et paye, à son tour, des dommages et intérêts. Le groupe Total, lui, affirme que sa responsabilité ne peut être retenue en tant qu'affréteur du navire, au regard des conventions internationales. Ces textes exonèrent la responsabilité de l'affréteur et reconnaissent celle du propriétaire.
Didier Déniel

Tableau volé !
Quiberon.info du 21 août 2010
2009-10-30femmenuedanslavague46x55.jpg

Ce n'est pas de la pub, cette huile de 46x55cm m'a été volée dans ma galerie Le vendredi 19 aout 2010. si vous le voyez la personne qui le possède l'a soit volé soit obtenu du voleur et je vous remercie de me téléphoner au 0620460189.

Lire la suite

19/08/2010

Les écolos, où sont-ils vraiment ?

Environnement, Elodie Martinie Cousty réélue
Télégramme de Brest du 19 août 2010
Elodie.jpg
Après six ans de présidence de l'Association de protection et de sauvegarde des sites et de l'environnement (APSSE), Élodie Martinie-Cousty avait souhaité faire un bilan, à l'échéance de son mandat. Lors de l'assemblée générale qui s'est tenue lundi, les adhérents lui ont renouvelé leur confiance, mais avec un bureau remanié à 95%.

«Trouver des solutions»

Élodie Martinie-Cousty a d'abord souhaité marquer sa satisfaction de voir l'environnement prendre de plus en plus d'importance dans les décisions locales. Elle a insisté sur le rôle de l'association: «Nous cherchons à trouver des solutions pour que respect de l'environnement et développement économique ne soient pas deux choses antagonistes». Élodie Martinie-Cousty a également parlé du rôle que les associations auront à jouer pour accompagner les collectivités à mettre en place les décisions prises dans le cadre du Grenelle de la mer auquel elle participe. «À l'heure où verra se mettre en place le Plan local d'urbanisme (Plu), nous devons être vigilants. Notre territoire mérite mieux qu'un Plan d'occupation des sols transformé en Plu. Il y a une vraie discussion à mettre en place».
Contre les dépôts sauvages

L'association travaille en amont sur le Scot (Schéma de cohérence territoriale), le document d'urbanisme et de planification à l'échelle intercommunale et elle a mis au point une vidéo afin d'expliquer les enjeux du Plu, actuellement à l'étude dans la commune. Elle souhaite également une mise en valeur des terrains laissés en déshérence. «Nous avons été au coeur des actions contre le permis de construire sur le port à Portivy, a ajouté la présidente, et nous continuerons d'être vigilants. Notre regret se porte sur le fait que la justice n'ait pas été assez loin envers les entreprises de terrassement qui font du dépôt sauvage».

Le nouveau bureau

Le bureau: présidente Élodie Martinie-Cousty, Vice-président: Jacques Champenois, Jean-Paul Le Blay et François Bonduel. Trésorier: Gildas Tollet. Secrétaire: Laurence Boespflug. Secrétaire adjoint: Éric Joly. Membres: Rozenn Dedeyan, Alain Bertel et François Walfard.

Concarneau, nu sur son vélo, il s'immisce dans la course cycliste
Télégramme de Brest du 19 août 2010
Nu.jpg

Un jeune homme dans le plus simple appareil s'est immiscé, mardi soir, sur son vélo, dans le peloton du grand prix cycliste des FiletsBleus, à Concarneau(29). Vers 20h15, peu de temps après le départ, l'exhibitionniste a fait son entrée, fracassante, au sein du peloton, effectuant un tour du circuit dans le centre-ville puis franchissant la ligne d'arrivée située juste devant la VilleClose. L'apercevant, un policier lui a fait signe de s'arrêter mais l'homme, ivre, a poursuivi.
Déséquilibré, il fait une chute

L'agent a tendu le bras ce qui a déséquilibré le cycliste, qui a fait une chute. Blessé à la tête et un temps inconscient, il a été transporté par les pompiers à l'hôpital de Quimper, où il a passé la nuit en observation. Il en est sorti hier matin. Ce Concarnois sera poursuivi pour «pénétration dans une enceinte sportive en état alcoolique» et exhibition sexuelle.

Lire la suite