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27/08/2010

A deux, c'est mieux ? non ?

A l'office de tourisme, on valorise l'identité propre à la presqu'île
Ouest France du 26 août 2010
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Entretien avec Karine Piquet, Directrice de l'office de tourisme

Le 21 septembre, Ty Télé pose ses valises à Quiberon pour enregistrer quatre émissions. La venue de la chaîne de télé locale du Morbihan est l'occasion de faire le point sur la nouvelle stratégie de communication développée par l'office de tourisme et sur ses enjeux.

Quels sont les enjeux majeurs en terme de communication pour Quiberon ?

Lorsque je suis arrivée, on m'a demandé de définir une politique touristique avec les axes à développer et un plan d'action précis pour la mettre en oeuvre. Nous avons donc établi un diagnostic en faisant un inventaire des forces et faiblesses de l'office et de la presqu'île. Deux enjeux majeurs se sont dégagés. D'une part, renforcer l'image propre de Quiberon en tant que destination à part entière et non comme simple lieu de passage vers les îles. Et d'autre part essayer de maintenir une activité touristique hors saison. La presqu'île a tous les atouts nécessaires, il faut juste savoir les mettre en avant.

Quels sont ces atouts ?

Nous avons défini huit pôles identitaires propres à la presqu'île. Un pôle nature avec l'aspect paysager, côte sauvage, baie, balades, randonnées. Un pôle mer avec tout ce qui est lié au nautisme et à la pêche. Un pôle shopping car il y a une vraie partie de l'identité quiberonnaise qui passe par les commerces, les échoppes... Un pôle bien-être avec la Thalasso, mais aussi toutes les autres offres en soin et détente. Un pôle ludique qui regroupe tout ce qui est loisirs, sports, casino, plages... Un pôle animation qui est déjà très fort entre les animations hebdomadaires gratuites et les fêtes ponctuelles comme celle de la sardine. Un pôle patrimoine pour l'architecture, les menhirs, les petits villages... Et enfin un pôle gourmand, avec toutes les fabrications locales, du poisson fumé jusqu'aux niniches.

Quelles actions avez-vous mises en place ?

Jusque-là nous avons surtout concentré nos efforts sur la communication envers nos 520 adhérents, via la mise en place d'une newsletter, et sur la création du nouveau site Internet. Nous l'avons mis en ligne fin juin, et depuis, il cartonne. En juillet nous avons eu 43 000 visiteurs soit 28 % de plus qu'en juillet 2009. Notre objectif pour 2011 est de le développer en créant un système de réservation en ligne.

Et concernant la stratégie médiatique ?

C'est un point qu'il nous reste à affiner. Quels médias ? Quel angle ? Quand et comment communiquer ? Ce que nous savons c'est que nous voulons privilégier la mutualisation des moyens avec nos différents partenaires. On peut ainsi imaginer communiquer par saison, par thématique en réunissant plusieurs acteurs commerciaux sur un même support publicitaire. La piste d'une communication très ciblée, qui vise des magazines spécialisés en fonction de chaque pôle. est intéressante. Un magazine de randonnée pour promouvoir le GR qui fait le tour de la presqu'île, un magazine féminin pour la communication bien-être, un magazine gastronomique pour le pôle gourmand, etc.

Quel public voulez-vous toucher ?

Il n'existe a pas de vacancier type. La diversité en activités et en offres de logements est telle que chacun peut construire ses vacances selon ses goûts. Il y a une très nette majorité de gens issus de la région parisienne, et c'est une clientèle que nous tenons à préserver, tout comme les bassins de Rennes et Nantes. S'il fallait étendre notre communication, ce serait en direction du Nord, de la Belgique et de l'Angleterre.



Sabine CROS.

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Orange et Portivy ?

Dragages, un schéma de référence en Morbihan
Télégramme de Brest du 27 août 2010
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La préfecture a présenté la nouvelle règle du jeu en matière de dragage des ports. Les entretiens plus réguliers seront notamment préconisés et les études d'impact seront renforcées.


Les volumes dragués dans les ports du Morbihan sont modestes. Dix fois moins que pour le seul port de Saint-Nazaire, indique Philippe Delage, directeur départemental des territoires et de la mer. Ce sont toutefois 100.000m³ par an qui sont prélevés. Et pour les dix ans à venir on prévoit 3millions de m³ dont les trois-quarts à Lorient. Ces dossiers n'en sont pas moins brûlants. En 2009, le désenvasement du port de laTrinité-sur-Mer a soulevé une vague de protestation avec action en justice. Pêcheurs et associations s'étaient opposés au largage des sédiments au large de la presqu'île de Rhuys. Le chantier de 60.000m³ a été malgré tout mené à terme. Mais il a suscité une intervention du ministre de l'Écologie, Jean-Louis Borloo, qui a demandé que toute nouvelle opération dans le Morbihan soit gelée dans l'attente de la mise en place d'un schéma de référence des dragages.

«Le dialogue renoué»

Après un an de travail et de concertation, le préfet du Morbihan FrançoisPhilizot a signé, avec le préfet maritime, ce schéma dont les grandes lignes viennent d'être présentées. «On a renoué les fils du dialogue après l'affaire de laTrinité-sur-Mer», s'est félicité le préfet. Ce schéma fixe les règles pour les opérations à venir et dont les plus importantes seront menées sur Lorient (passe ouest 850.000m³, Cité de la voile et DCNS pour les frégates Fremm), au Port-Haliguen, en presqu'île de Quiberon (120.000m³), dans le port de Vannes (120.000m³) et au barrage d'Arzal en amont (70.000m³). Parmi les projets aussi, Hoëdic et Le Crouesty.

Deux comités de suivi

Ce schéma s'articule autour de trois grands principes: - Il faudra draguer moins mais plus souvent. Un collège des maîtres d'ouvrage aura à charge de planifier les opérations sur cinqans. -Une instance départementale de suivi des dragages sera créée. Les deux comités de suivi, est et ouest, seront «pérennisés». - Les études d'impact seront renforcées pour mieux connaître la composition des sédiments et «améliorer la mesure des incidences» dans les zones sensibles de reproduction ou classées Natura2000. Les dragages ne pourront donc se réaliser sans lâchers en mer mais les précautions seront rehaussées.

Groix maintenu

«La grande majorité des matériaux extraits des ports sont des vases fines utilisables seulement à condition de les stocker sur plusieurs années et de les traiter contre le sel, d'où des coûts très élevés», indique la préfecture. Seule une réutilisation est envisagée pour les produits extraits de la passe ouest de Lorient qui serviront à recharger les plages de Gâvres. Une recommandation du schéma prévoit, toutefois, que tout nouveau projet devra comporter une possibilité de gestion à terre. Aussi, le préfet a été clair: la fermeture du site d'immersion de Groix «n'est pas à l'ordre du jour».
Gabriel Simon

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Gestion des campings municipaux ?

Camping de Plouharnel, la commune salue le travail des saisonniers
Télégramme de Brest du 27 août 2010
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Les saisonniers du camping municipal étaient invités mercredi par la municipalité. Le maire, Gérard Pierre, et l'adjoint en charge du camping, Michel Perrin, tenaient à remercier l'ensemble des équipes pour leur travail, car la saison a été satisfaisante, notamment au camping des Sables-blancs. Pour les élus, ces bons résultats sont le «fruit du travail de toute l'équipe». Ils étaient 23 saisonniers cette année sous la responsabilité de Isabelle Jamet, régisseur principal, d'Arlette Cariou, régisseur adjoint,et de Nadia, responsable pour l'entretien. Les deux élus ont particulièrement insisté sur le «bon travail des vigiles», de nuit comme de jour. Cette année, l'équipe de jour faisait son travail à bicyclette: «Un moyen de locomotion plus respectueux de l'environnement, a insisté le maire. Mais aussi une meilleure façon d'être près de la clientèle ». Gérard Pierre a également salué le travail de l'équipe d'entretien: « Un travail ingrat, et malheureusement trop mal perçu ».

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