21/04/2010
"La sécurité des usagers", lesquels ?
Dialogue Numéro 63 avril 2010
Alors que devait être refaîte toute la clôture le long de la route (Camping du Petit Rohu), il n'est pas facile d'abattre des arbres..., mais "la sécurité des usagers, sous la responsabilité du Maire, a été choisie avant tout" !
Article page 2 : travaux sur les campings...
Base V300, vous connaisez ?
Poche de Lorient, le site du Bégo en lumièreTélégramme de Brest du 14 avril 2010
Invitée à rejoindre le programme général des manifestations du 65eanniversaire de la Poche de Lorient, la commune, sous la houlette de son adjoint à la communication, Jean-Pierre Morane, a fédéré ses acteurs associatifs autour d'un projet de médiation et de mise en valeur du site du Bego. Du 7 au 10mai, ce site, connu pendant l'occupation allemande sous le nom de V300, sera mis en lumière.
Un camp américain reconstitué
Située à l'entrée de la presqu'île de Quiberon, la batterie du Bégo constitua l'une des pièces maîtresses du Mur de l'Atlantique. Point d'appui à la base de sous-marins de Lorient, elle forma un triangle entouré de quelque 38.000mines, isolant trois canons d'une portée de plus de 40km. «Ces vestiges marquent aujourd'hui encore notre paysage, explique Jean-Pierre Morane. Ils font partie intégrante de notre histoire». Autour de l'association Plouharnel et son histoire, porteur de projet, l'association Liberty Breiz military group (LBMG), l'office de tourisme et la municipalité, ils oeuvrent de concert: «Nous souhaitons expliquer son rôle et témoigner de la vie au quotidien des habitants pendant cette période troublée. Du 7 au 10mai, nous avons choisi de redonner vie au site en invitant toutes les générations à nous rejoindre». Ainsi, des visites commentées seront organisées et un camp américain sera reconstitué. Une exposition et une conférence sont au programme.
Au programme
Vendredi 7 mai
À 20h15, causerie «Plouharnel, la vie dans la Poche», organisée par l'association Plouharnel et son histoire, à l'espace culturel, place Saint-Armel, à Plouharnel, entrée libre
Samedi 8 mai
À 11h, cérémonie commémorative de l'Armistice, au monument aux Morts; 40eanniversaire de la création de la section locale de l'UNC-AFN; à 14h30 et 16h30, départ des visites commentées gratuites du site du Bégo, organisées par l'office de tourisme; de 14h30 à 18h, visite libre de l'exposition «Bego 65» et d'un camp allié, organisée par l'association Liberty Breizh memory group, sur la RD781, accès par la piste vers les parkings Ty Hoche et La Guérite
Dimanche 9 mai Visite libre de l'exposition «Bego 65» et du camp allié, organisée par l'association Liberty Breizh memory group»; à 16h, visite privée du site du Bego et de l'exposition «Bego 65», sur carton d'invitation.
Lundi 10mai De 9h à 12h, accueil des scolaires sur le site du Bego (collèges de proximité).
19/04/2010
Attirer des retraités plutôt que des usines !
Le Figaro du 19 avril 2010
Le constat d’une France à deux vitesses, l’une ouverte à la concurrence mondiale et l’autre à l’abri, n’est certes pas vraiment nouveau. Le grand mérite du Pr Davezies est de nous offrir une explication fine et originale. Qu’est-ce qui fait « la richesse d’un territoire » ? Au lieu de privilégier la production, industrielle, agricole ou de services, il s’intéresse aux revenus de ses habitants. Or il y a quatre façons de gagner de l’argent dans une commune.
La plus voyante, celle qui fait l’actualité de la Bourse et des journaux économiques, consiste à produire des biens ou des services vendus « à l’extérieur » (en France ou à l’étranger). Mais cela ne représente en moyenne que 21,9 % des revenus dans l’Hexagone. L’essentiel tient à ce que Laurent Davezies appelle « l’économie résidentielle » . Il est l’inventeur de ce concept révolutionnaire, repris par tous les économistes géographes, et qui recouvre, en moyenne, 45 % des ressources. Exemples : les Parisiens qui prennent leur retraite à Nice, les salariés vivant loin de leur lieu de travail (les « navetteurs »), ou encore les touristes - 100 milliards d’euros à l’échelle du pays… Autant de populations qui ne dépensent pas leur argent là où elles l’ont gagné et qui font prospérer l’artisanat local et les services de proximité. D’où l’importance de cette économie strictement locale.
À quoi s’ajoutent deux autres sources de revenus. D’un côté, les services publics, ceux de l’État, des communes et des hôpitaux, qui contribuent à 10, 3 % de l’ensemble des gains distribués en France. De l’autre, les prestations sociales (hors retraites) et sanitaires, lesquelles en représentent 22,8 %.
Près des quatre cinquièmes des recettes du pays, voire de ses emplois, échappent ainsi aux soubresauts de la conjoncture mondiale. Personne n’aura l’idée d’aller se faire coiffer à Pékin : la mondialisation peut apparaître comme un phénomène marginal. Quelle crise ? « Jamais les stations de ski n’ont été aussi fréquentées qu’en 2008 et 2009. Les Français sont moins allés à l’étranger et de nombreuses catégories socioprofessionnelles n’ont pas vu leurs revenus baisser ! », note Laurent Davezies.