26/04/2010
La "fin" des mobil-homes ?
Le roi du luxe invite les 'bobos' au camping
Ouest France du lundi 26 avril 2010
Né en 1942, à Nantes, Alain-Dominique Perrin a repris la concession du camping Les moulins, à La Guérinière, situé au pied de sa maison de vacances et du moulin d'Agnès Varda. Il y a installé des tentes-tipis qui font fureur auprès des enfants.
Ouest-France
Au cinéma, Camping 2 donne des envies d'été ? Alain-Dominique Perrin inaugure une autre forme de vacances à la mer, sur l'île de Noirmoutier. Ce Nantais, président de la fondation Cartier, a chassé les mobile-homes pour dresser des tentes écolo-safari. Son objectif : séduire et réunir le 'bobo' et le 'métallo'.
À lire la gazette Luxe Magazine, Alain-Dominique Perrin est « l'homme qui a révolutionné le luxe français ». Il a fait la fortune du joaillier Cartier, présidé au succès de Richemont, deuxième groupe de luxe mondial, et créé à Paris l'Institut supérieur du marketing du luxe.
Ajoutez à cela, un goût pour l'art contemporain (la fondation Cartier, à Paris, qui expose les oeuvres de Kitano actuellement, c'est lui), un loft en Suisse, un château avec vignoble dans le Cahors... et où sont Franck Dubosc et le 'populo' à la plage, diriez-vous, dans cette histoire de gros sous ? Ils arrivent...
Dès qu'Alain-Dominique Perrin met un pied à La Guérinière, sur l'île de Noirmoutier (Vendée), il troque le costume pour de vieux jeans, mais garde son franc-parler et débite des histoires « de palourdes », de « pêcheurs trop gourmands » et de « gendarmes malins déguisés en plagistes »... Le retraité du luxe, 67 ans, redevient le petit garçon qui courait dans les dunes et chevauchait les branches basses des pins maritimes avec ses frères.
« Vous voyez, là, c'est moi », pétille-t-il en désignant une bouille hilare, sur une série de photos noir et blanc exposées au camping Les moulins. La famille Perrin au complet y pose, au pied de sa résidence secondaire, joyeux vacanciers aisés d'après-guerre, dans une nature intacte, sans enseigne publicitaire pour crème glacée. Le reste de l'année, on vit à Nantes, quartier Monselet. Le père, ingénieur, a dirigé les chantiers Dubigeon-Normandie.
En 1948, les vacances à la mer ? Du luxe. Quelques belles luttes sociales plus tard, les ouvriers du Pays nantais, du Choletais, ont pris leurs quartiers d'été sur la côte vendéenne, où le soleil et les prix raisonnables sont garantis. Anisette et pêche à pied, ambiance camping.
Puis, au milieu des années 1980, Alain-Dominique Perrin, élevé « dans l'amour du beau par un grand-père chineur d'antiquités », les a vus débarquer. Les mobile-homes. « Ces trucs moches, avec des roues, du bluff oui ! C'est pas mobile, c'est pas vrai. » Il ne reconnaît plus son île. La colère monte jusqu'à « l'insupportable dégradation » : de superbes pins qui gênaient l'expansion « du plastoc » sont rasés. Il dépose un projet pour reprendre la concession. Les élus, qu'il a connus en culottes courtes, sont emballés.
« Plus d'erreur avec la nature »
L''écolo' « pas officiel » a commencé par chasser les 87 mobile-homes du terrain, la saison dernière, « un ballet de camions et de grues pendant deux mois. » Sur les emplacements libérés, il a fait monter des tentes de toiles et de bois, certaines en forme de tipis, d'autres appelées « comtoises » ou « bungalow lodge », qui donnent aux Moulins un air de campement de safari en Afrique. Les terrasses, les tables, les chaises, tout est en bois, et des maisons typiques de pêcheurs hébergent les sanitaires. De gros travaux, terminés ces jours-ci.
Attirée par ce chambardement, la réalisatrice Agnès Varda, qui habite le moulin voisin, a joué les espionnes dans les allées, avec son appareil photo. « C'est une amie, confie Perrin. Je ne serais pas étonné de retrouver mon camping dans son prochain film... »
Les moulins servent aussi de mini-pépinière pour l'Office national des forêts. « Nous avons déjà replanté plein d'arbres. Surtout le long de l'accès à la plage, pour protéger la dune. » Du haut du belvédère - où une flopée d'artistes amis du patron ont improvisé un boeuf inoubliable, en août -, les tentes safari se perdent déjà dans la verdure. À l'ONF, on apprécie. « Le site a retrouvé un environnement remarquable », témoigne Alain Auffret. Au café du village aussi. On y garde dans le coeur le drame de La Faute-sur-Mer, au sud du département: « On ne peut plus faire de telles erreurs avec la nature. »
Les prix ont un peu augmenté (589 € pour une semaine d'été en bungalow lodge de quatre personnes), mais restent classiques pour un quatre étoiles de Vendée. D'autant qu'il reste possible de planter sa vieille tente pour 32 € par jour. C'est « le concept » novateur du camping à la Perrin : « Les nouvelles tentes attirent des 'bobos' parisiens. Et les 'métallos' des chantiers de l'Atlantique, de fidèles campeurs, restent ici chez eux. Tout ça se mélange très bien autour d'un poker, d'une belote... » Mais les plus modestes n'abuseront pas du spa et des massages, en sus.
La société de Perrin (dirigée par son neveu) vient d'acquérir une autre concession à La Barbâtre, à côté, et deux terrains dans le Cahors. De quoi donner des idées au reste de la Vendée ? « Je ne serais pas étonné », répond le directeur du camping, ancien camarade d'école, tant tout ce que touche Perrin se transforme en « must » de Cartier.
Christelle GUIBERT.
De l'eau, toujours de l'eau...
Conseil municipal de Plouharnel, le marché du nettoyage des plages à Veolia
Télégramme de Brest du 26 avril 2010
Plages : des «profils de baignade» à étudier
Lors du conseil municipal, vendredi, une fois l'ordre du jour achevé, Jean-Pierre Morane, l'adjoint en charge de l'environnement, a donné quelques explications sur un sujet annoncé, mais finalement reporté, celui concernant les «profils de baignade». La commune a l'obligation de réaliser pour le 1erfévrier 2011 des profils des eaux de baignades des deux plages, le Mentor et les Sables-Blancs. Les profils correspondent à une identification et à l'étude des sources de pollution pouvant affecter la qualité de l'eau. L'Agence de l'eau Loire-Bretagne a été retenue pour faire ces études qui sont destinées à évaluer les vulnérabilités et les risques de pollutions potentielles. «Nos plages sont classées ?excellentes?, a expliqué l'élu. Le cahier des charges adapté est donc le plus simple (type 1), mais la plage des Sables-Blancs est associée à une zone de pêche à pied dont la qualité bactériologique des coquillages est dégradée et nécessite une étude particulière. Le profil adapté est donc différent (type 3) car il prend en compte à la fois la baignade et le site pêche à pied». Comme la zone de pêche à pied s'étend également sur Saint-Pierre-Quiberon (Penthièvre), les deux communes envisagent donc de mutualiser leurs études avec l'appui de l'Agence de l'eau. Un appel d'offres commun devrait être lancé avant l'été. La commune avait prévu une dotation pour ce budget et elle pourra bénéficier par l'Agence de l'eau d'une subvention de l'ordre de 50% prévue pour les profils de type 3.
25/04/2010
Trois kilomètres à pied, çà use...
Aéro-club de Quiberon, la foule pour la découverte du vol virtuel
Télégramme de Brest du 23 avril 2010
Il fallait faire la queue et attendre son tour, mercredi, dans les locaux de l'Aéro-club de Quiberon, où Jacques Saada, Guillaume Grobois et Frédéric Wilmes faisaient tester gratuitement un simulateur de vol, et ce sont environ 80 enfants qui ont bénéficié de cette initiation au pilotage. Marion, 8 ans, d'Etioles (91), en vacance chez ses grands-parents.
Médiathèque de Saint Pierre, une inauguration officielle
Télégramme de Brest du 24 avril 2010
Le maire, Geneviève Marchand, est revenue sur les objectifs: «Nous avons souhaité en faire un espace de vie culturelle et sociale, un lieu de rencontre, de proximité, un centre de ressources. La médiathèque doit être un lieu d'accès à la culture sous toutes ses formes, un pôle de vie important en direction de toutes les tranches d'âges».