18/05/2016
Kercode à Vannes... l'avenir de l'informatique française ?
La Formation à l'informatique est presque totalement négligée par l'Education Nationale !
Que ce soit en primaire, au collège, puis au lycée, l'enseignement de la discipline informatique n'est ni continue, ni exhaustive...un élève de quatrième est ainsi "inculte" dans ce domaine, qui façonne aujourd'hui tous les métiers du monde !
Sur le marché du travail, Kercode Simplon à Vannes propose selon ses fondateurs un stage d'apprentissage à 18 adultes. Technologies du Web et applications mobiles sont les points forts de cette formation.
Les promesses d'embauche semblent valides, si ce système d'apprentissage se limite à la formation d'une quarantaine de candidats à l'année. Au delà, le marché solvable risque d'être insuffisant pour nourrir les jeunes pousses de ce secteur !
Dans l'informatique, comme dans de nombreux secteurs, les postes se répartissent en deux catégories : les techniciens, qui codent et mettent au point les logiciels, les cadres et ingénieurs, qui s'occupent de la création, de la conception et de l'interface-client. Il est illusoire de faire croire, qu'un stage de 6 mois suffise pour accéder à la catégorie supérieure... ni même durablement à la catégorie inférieure. Ces métiers sont très sélectifs et la compétitivité y joue un très grand rôle !
La France dispose de très bonnes formations supérieures dans l'informatique, elle exporte de nombreux experts et ingénieurs dans le monde entier...
En cinquante ans, l'industrie informatique française a perdu la plupart de ses entreprises, fabricant du matériel. Elle conserve quelques pépites dans le logiciel, fortement spécialisées. Elle ne détient plus l'influence des années 60 et est fortement distancées par les GAFA (Google, Apple, Microsoft, Amazon, IBM), ne pèse plus sur les "standards informatiques" utilisés dans le monde entier.
Elle vient d'abandonner à Amazon et Microsoft les tentatives avortées d'un "cloud national". Avec son état d'urgence et ses restrictions de liberté informatique, elle cède à l'Allemagne la localisation des ressources informatiques centralisées !
Orange tente des "percées localisées" dans des domaines mineurs, à la traine de ses voisins européens.
Microsoft, rejeté fortement dans les achats publics, ajoute à sa panoplie "propriétaire" des passerelles vers Linux et le logiciel dit "libre" (de droits en général !). Une nouvelle façon de séduire les administrations publiques des pays européens et d'enfumer un peu plus les responsables de cette informatique d'Etat !
La conception centralisée du Web (issue des travaux américains du premier réseau militaire de la DARPA) semble aujourd'hui atteindre ses limites, en allant offrir un réseau transnational (disons mondial), qui déplait à de nombreux pays, en quête de contrôle et filtrage... la technologie "blockchain" (bien mal désignée) serait à l'inverse du Web actuel, un système "non-centralisé", qui échapperait aux frontières des Etats et aux Administrations fiscales...pour l'instant les avantages de cette "topologie de réseau" ne sont pas encore visibles, ni même palpables !
Ici, comme ailleurs, les logiciels mis en œuvre dans cette technologie, dans le Cloud et dans les grands projets informatiques sont "très loin" de ceux, enseignés à Kercode... le degré de complexité est totalement incomparable...
Un "petit pas" en formation informatique, c'est déjà un grand pas pour l'Humanité !
17/05/2016
Fiscalité et choix de société...
Les Impôts locaux à Saint Pierre, François Dubois est à la barre depuis deux mandats !
La question du niveau des impôts locaux est totalement hypocrite, dans la présentation actuelle des comptes des communes... un endettement nouveau permet de ne pas appeler une "hausse"... et la majorité de Gauche ne s'est pas privé de ce système, sans compter la transformation en dépenses courantes des rentrées exceptionnelle de l'Erika !
Ce qui aujourd'hui compte le plus, c'est la productivité des dépenses communales, et donc le choix des investissements passés : l'équipement de communication mobile 2G, qui ne permet pas aux pompiers d'appeler du Rohu le "régulateur 56", la rénovation "à l'identique" du Centre-bourg avec des trottoirs transformés en parking à voiture, création d'un Office de tourisme, qui coûte depuis sa naissance plus d'un millions d'euros de dépenses de fonctionnement, un ADSL de misère, où la moitié des abonnés de Saint Pierre a un débit inférieur à 4 millions de bits par seconde...
Plus une commune est petite, plus les frais fixes impactent les impôts locaux... l'indépendance de Saint Pierre, forte idée de Geneviève, coûte fort cher aux citoyens de notre commune. Le bureau de l'urbanisme n'est pas doté de système géographique électronique. Il mobilise une employée à temps plein, qui ne fait que brasser des dossiers et du papier. La Médiathèque duplique celle de Quiberon avec bien moins de moyens. Deux DGS, deux entrepôts municipaux, deux cars scolaires identiques, à 3 kilomètres de distance, c'est un gâchis financier épouvantable...
Non, Monsieur Dubois, sur cette question votre opposition perd toute crédibilité, sans alternative sérieuse de structure !
La fusion de Saint Pierre avec Quiberon ouvre certainement des perspectives de baisse réelle des impôts locaux !
Une remise en cause politique de la propriété et de la gestion !
A qui appartiennent les Ports de Plaisance des stations côtières de la Bretagne ?
Cette conséquence de la loi NOTRe est assez inattendue, car elle met en cause tous les montages juridiques utilisés pour investir et gérer les Ports de Plaisance des stations côtières.
Ici en Morbihan, la lutte entre Vannes et Lorient est amortie en "Ports du Morbihan", présidée par François Goulard, également Président du Conseil départemental.
A Quiberon, la querelle est vive entre la délégation "départementale" et la gestion "municipale", après des années d'une gestion opaque, où les acteurs "politiques" (François Goulard, Gérard Pierre, Bernard Hilliet) jouent chacun leur partition !
Ici, ce qui est fort curieux, c'est le rôle d'aménageur de la commune (une belle confusion de pouvoirs) que joue le Conseil départemental avec l'approbation silencieuse (disons complice) de la Mairie avec des conséquences malheureuses sur les accès routiers, ainsi que l'animation de Port Haliguen.
Une sorte de "trou noir" de la gestion municipale, qui pourrait demain sortir de cet imbroglio juridique, qui dure depuis près de 50 ans !
Au fond l'immoralité de cette histoire est de dépendre "financièrement" d'un Conseil départemental pour des décisions, qui relèvent de l'aménagement de la Commune.
On sent bien aujourd'hui, que les coups de menton et la condescendance des acteurs départementaux ne sont plus de mise, dans la lutte de pouvoir, qui se joue entre Commune et Région !
Le "département" est déjà mort ! Vive Port Haliguen !