17/05/2016
Une remise en cause politique de la propriété et de la gestion !
A qui appartiennent les Ports de Plaisance des stations côtières de la Bretagne ?
Cette conséquence de la loi NOTRe est assez inattendue, car elle met en cause tous les montages juridiques utilisés pour investir et gérer les Ports de Plaisance des stations côtières.
Ici en Morbihan, la lutte entre Vannes et Lorient est amortie en "Ports du Morbihan", présidée par François Goulard, également Président du Conseil départemental.
A Quiberon, la querelle est vive entre la délégation "départementale" et la gestion "municipale", après des années d'une gestion opaque, où les acteurs "politiques" (François Goulard, Gérard Pierre, Bernard Hilliet) jouent chacun leur partition !
Ici, ce qui est fort curieux, c'est le rôle d'aménageur de la commune (une belle confusion de pouvoirs) que joue le Conseil départemental avec l'approbation silencieuse (disons complice) de la Mairie avec des conséquences malheureuses sur les accès routiers, ainsi que l'animation de Port Haliguen.
Une sorte de "trou noir" de la gestion municipale, qui pourrait demain sortir de cet imbroglio juridique, qui dure depuis près de 50 ans !
Au fond l'immoralité de cette histoire est de dépendre "financièrement" d'un Conseil départemental pour des décisions, qui relèvent de l'aménagement de la Commune.
On sent bien aujourd'hui, que les coups de menton et la condescendance des acteurs départementaux ne sont plus de mise, dans la lutte de pouvoir, qui se joue entre Commune et Région !
Le "département" est déjà mort ! Vive Port Haliguen !
Ports de plaisance, qui va les gérer ?
Télégramme du 17 mai 2016
Alain Le Bloas
Entre la Région qui veut récupérer les 83 ports de plaisance bretons, et les Départements (excepté l'Ille-et-Vilaine), bien décidés à conserver leurs équipements, les débats pourraient devenir houleux d'ici l'échéance du 30 novembre.
- Un sujet qui fâche ? Peut-être, mais pour le moment chacun joue l'apaisement. Le président de l'association des ports de plaisance de Bretagne (APPB), Gérard Pierre, s'est bien gardé de prendre parti. Idem pour François Goulard, président de la Compagnie des ports du Morbihan et du Conseil départemental du Morbihan. Celui qui n'a pas pour habitude de mâcher ses mots, s'est bien gardé de s'en prendre à la Région dont le président Le Drian lui aurait confié qu'elle a « revendiqué tous les ports à titre conservatoire », sous-entendant qu'elle n'engagerait pas le fer pour rafler toute la mise. Ce qui augure bien de son espoir de voir les collectivités trouver un bon accord avant la date limite du 30 novembre.
- « Idée saugrenue ». « Dans chaque cas, selon les spécificités et les activités de chaque port, il faut se poser la question de savoir qui est le mieux placé pour exercer la compétence » commente-t-il, pragmatique. Au passage, il met en garde contre une « idée saugrenue » contenue en germe dans « le système assez baroque de la loi NOTRe », qui consisterait à établir des « vases communicants entre les différents types de ports ». En clair, il ne veut pas que les équipements de la plaisance jouent les « vaches à lait » de la pêche ou du commerce. En revanche, il juge nécessaire que les résultats des grands ports de plaisance du Morbihan viennent contribuer aux investissements des cales isolées et des petits ports.
- Une mine inexploitée. François Goulard insiste sur le fait que les ports de plaisance ne dégagent pas de marge puisqu'ils investissent leur résultat dans le développement. Un choix qu'il juge indispensable dans notre pays où la plaisance souffre de « sous-développement » comparativement aux autres pays développés. Pourquoi ce secteur pèse-t-il si peu ici, alors que les ports sont si nombreux ? ». « Nous avons une mine inexploitée, parce que rien n'est fait pour faciliter l'accès à la pratique de la plaisance », répond l'élu. Pas de programme clé en main pour les néophytes comme c'est le cas pour les sports d'hiver, une dispersion de petits ateliers et magasins...
- Des enjeux considérables. Il dénonce surtout « un Etat qui ne sait qu'enquiquiner le monde, il gêne, il empêche » au lieu d'aider à la solution, résume François Goulard. Son souhait : qu'une fédération nationale « solide, sérieuse et professionnelle » à l'image de l'APPB se substitue à « ce truc innommable » (la Fédération française des ports de plaisance) s'associe à la Fédération des industries nautiques pour défendre auprès de l'Etat les « enjeux économiques d'une importance considérable » du développement de la plaisance. L'APPB compte 65 ports adhérents (soit la quasi-totalité des ports bretons) qui représentent 39.000 places.
© Le Télégramme
Commentaires
la loi NOTRe et son interprétation concernant les ports sera le détonateur d'une bombe qui risque de décapiter l'ensemble du conseil général du 56.
Où est passé le fric, le flouze, le grisbi qui n'a pas été investi dans l'entretien de tous les ports de la sagemor et de la compagnie?
Pourquoi traiter la fédération française des ports de plaisance de "truc innommable"?
Est-ce une erreur grandissime comme celle d'avoir traité le préfet de goujat au printemps 2015?
Quant aux quiberonnais, qu'ils se méfient de leur municipalité majorité et opposition et qu'ils descendent dans la rue comme c'est la mode ces temps-ci
Écrit par : rue saint-trop | 17/05/2016
Notre bon François se prend pour le carré de son hypoténuse.
On l'a connu orgueilleux, prenant les autres pour des cons mais jamais injurieux comme ici. Que se passe-t-il pour que ce monsieur en arrive à ce stade? a-t-il peur que l'on ouvre les livres de compte pour savoir où est passé l'argent?
Va-t-il vendre son concept APPB à l'ensemble des ports français. APPB présidé par notre bon conseiller départemental du canton de Quiberon?
La chaleur absente depuis trop longtemps ne peut être responsable de ce coup de bambou alors la trouille?
C'est possible. En tous les cas il a oublié ses 10 petits films du 17 novembre 2007.
http://www.fondationostadelahi.tv/interviews/francois-goulard-definition-de-lethique/
La petite cinquantaine dépassée il va me falloir faire attention de ne pas tomber moi-même dans cette sorte de caricature de grand homme.
Écrit par : freud | 17/05/2016
Où est passé le fric?
mais dans les caisses de micro partis politiques liés à lex Ump et à LR via des bureaux d'etudes qui surfacturent des études bidons.
Ces circuits calqués sur la structure du carrefour du développment de Nucci sont particulièrement opaques.
Ces bureaux d'etudes sont dirigés par des proches de certains élus professionnels départementaux. cela leur permet de subsister grassement et briller auprès de leurs électeurs qui croient qu'ils ont tout puissants.
Les journalistes locaux le savent bien mais ne veulent pas enqueter par flemme et incompétence et surtout par ce qu'ils seraient foutus à la porte et definitivement exclus du marché de la presse tenue par un monopole dirigé par un ami de Goulard.
Restent les elus: ils en mangent aussi: ils percoivent des facilités sous forme d'invitations de jetons de presence et indemnités diverses ou d'embauches pour leurs proches..
Et les services de l'état? Pas de vagues ce n'est pas bon pour la carrière. Mais le système devient tellement visible et envahissant qu'en ce moment certains services intègres examinent les circuits en place pour neutraliser cette pieuvre qui prend des allures de maffia.
Ici on redoute particulièrement l'arrivée d'associations de citoyens du type "ontribuables associés" comme celle de Bretagne et de Touraine...
le peril est en la demeure et les ennuis plus tres loin...
Écrit par : Jean Rohu | 20/05/2016
La mairie de Quiberon est un "Trou noir"issu d'une singulatité nommée Hilliet. l'horizon de swarzthild est du côté de Vannes.
on a à faire face à un collapsar de Niémé ordre qui aspire tout ce qu'il se passe et qui va finir par s'effondrer sur lui même... Henri a eu du bol, il a afilli être aspiré....
le problème c'est que la singularité Hilliet n'émet pas de lumière...
Écrit par : Alberto | 17/05/2016
oui mais freud quand ça ne tourne pas rond dans le carré de l'hypoténuse c'est signe qu'il est grand temps de prendre les virages en ligne droite.( Pierre Dac)
Si un jour ton personnage daigne venir sur la presqu'île il se paiera donc la vasière du Bégo car il n'a plus de chauffeur. Son copain de Plouharnel qui y décharge joyeusement ses égouts ira l'en sortir. Après tout ça vaut bien les vases de poral!
Écrit par : job | 17/05/2016
Oui Jean Rohu votre démonstration est parfaite. Nous sommes arrivés au bout d'un système, il va falloir rendre des comptes. Les services qui ont fermé les yeux vont devoir rendre des comptes.
Où est passé le fric? Ça va être le leitmotiv quand la Cour des Comptes mettra le nez là-dedans
Écrit par : rezore | 20/05/2016
Étonnant ce President du conseil départemental..il annonce que les Ports de Plaisance ne sont pas rentables ... Et il veut en garder la gestion..
Il rameute ses troupes pour pour dénoncer dans la presse la loi NOTRE ...
Quelle piteuse attitude!!!
Le droit l'emportera et la rigueur aussi ...
Écrit par : Yan ar Bras | 20/05/2016
Ce monsieur, président du conseil départemental,comme tous les minables n'est fort qu'avec les faibles et dans le Morbihan il a trouvé le terreau idéal en particulier à Quiberon.
L'histoire finira mal, le peuple en a assez de morfler et attention au népotisme criant qui est devenu une véritable institution dans ce coin de Bretagne. Il va falloir éclaircir (chose faite par certains depuis longtemps) les liens qui existent entre les différentes officines douteuses et étaler au grand jour leurs pratiques avec procès à suivre.
La Politique n'est pas un métier. Il faut savoir passer la main avant qu'on ne la coupe!
Il faudra sûrement demander des comptes à des anciens élus vivant grassement de leurs retraites de parlementaires et des biens acquis bien souvent de façon pas très claire.
Allons-nous avoir très prochainement un Morbihan-gate?
Écrit par : ben | 20/05/2016
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