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07/06/2010

Des Chasse-neige au Togo !

Le Tire-Bouchon sur les rails... entre Auray et Quiberon
Ouest France du 7 juin 2010
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Gérard Pierre, maire de Plouharnel et conseiller général, Geneviève Marchand, maire de Saint-Pierre et Françoise Evanno, entourés de membres de différentes associations et partenaires, ont inauguré le Tire-bouchon 2010.

Il vient de démarrer la saison avec une semaine d'avance. Depuis 25 ans, le Tire-bouchon relie Auray à Quiberon par la voie ferrée. Et il n'est pas près de s'arrêter !

Pourquoi ? Comment ?

L'été plus long avec le Tire-bouchon

Année après année, la période d'exploitation de la ligne TER Auray - Quiberon, plus connue sous le nom de Tire-bouchon, s'allonge. Ouverte samedi à l'occasion du Grol Race à Saint-Pierre-Quiberon, elle fonctionnera jusqu'au 12 septembre. Par rapport à l'an passé, c'est un cinquième week-end complémentaire.

« On profite d'animations pour promouvoir et valoriser la ligne. C'est une étape supplémentaire dans notre objectif de développer les transports doux », souligne Françoise Evanno, présidente du Pays d'Auray et conseillère régionale.

Se déplacer mieux

Inciter les touristes, les résidents secondaires et permanents, à prendre le train, à combiner les modes de déplacements (train + auto + vélo... + bateau) est l'objectif premier de l'opération. Derrière une démarche en faveur de l'environnement, il y a aussi la volonté de diminuer les interminables bouchons qui empêchent un accès rapide à la presqu'île durant l'été.

« Pour l'année prochaine, nous voulons valoriser l'accueil dans chaque gare. Si on veut que les gens utilisent le Tire-bouchon, il faut qu'ils aient les moyens de se déplacer une fois arriver à destination », prévoit la présidente du Pays.

La fréquentation augmente

Si l'on ne peut pas encore parler de rentabilité, la fréquentation de ligne TER Auray - Quiberon augmente régulièrement. Avec 145 000 voyageurs en 2009, elle a enregistré plus 5 % par rapport à 2008 et a affiché une jolie pointe avec 4 000 passagers pour la seule journée du 15 août.

Avec neuf points d'arrêt, la durée moyenne du trajet est de 47 minutes. « Quand on connaît la densité de fréquentation routière de la route de la presqu'île durant l'été et les week-ends, l'appellation Tire-bouchon prend tout son sens. »

Train touristique

« On résume souvent le Tire-bouchon à Auray - Quiberon. Mais au-delà de ça, il y a Pontivy - Quiberon », précise Françoise Evanno. Car pour la deuxième année consécutive, la campagne de promotion intègre le train touristique Blavet-Océan affrété par l'association Parber sur la ligne Auray - Pontivy.

Cet été encore, différentes animations seront organisées au fil du trajet pour « contribuer à valoriser le territoire et diversifier le public usager de ces moyens de locomotion ».

Un Tire-bouchon toute l'année ?

C'est la question qui peut légitimement se poser, quand on sait combien les transports peuvent être un frein au développement économique et à l'emploi, notamment sur le secteur. Pour les élus, la perspective de voir circuler le TER entre Auray et Quiberon tout au long de l'année, « c'est un rêve » lâche Françoise Evanno.

Mais à quel prix ? « Il y a effectivement une notion de service public très importante. Mais faire circuler un train pour seulement quelques passagers, c'est difficile. En tout cas, il y a discussion avec le conseil régional chargé du transport ferroviaire. Nous pourrions envisager d'étendre le service à d'autres week-ends et à d'autres périodes de l'année. Cela nécessite aussi que l'ensemble des transports soit harmonisé », s'accordent Françoise Evanno, Geneviève Marchand, maire de Saint-Pierre, et Gérard Pierre, conseiller général et maire de Plouharnel.

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Est-Ouest ? Vous êtes sûrs ?

Mégalithes, vestiges d'une pensée scientifique élaborée
Télégramme de Brest du 2 juin 2010
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Jeudi dernier, avait lieu la dernière conférence d'un cycle de six animées, dans le cadre de l'Acem(*), par Howard Crowhurst, sur les mégalithes. L'objet de ce cycle était d'apporter des éclairages en vue de mieux appréhender les principes de cette première architecture monumentale du monde. Ces éclairages ont porté sur la géométrie, les mesures, les cycles astronomiques et les nombres, avant d'aborder les orientations astronomiques dans les dolmens et menhirs et, jeudi dernier, une synthèse montrant les mégalithes comme les preuves d'un «très grand niveau scientifique» atteint par leurs concepteurs.

Observations et balade commentées

S'appuyant sur des relevés satellitaires et des mesures au théodolite, HowardCrowhurst a montré l'organisation cohérente, et très précise, de l'ensemble des monuments de la région de Carnac, et leurs correspondances, selon des tracés régulateurs basés sur le carré, le double et le triple carré, l'angle droit et le demi-angle droit. Ces démonstrations et les pistes d'études qu'elles ouvrent seront développées dans l'ouvrage sur Carnac qu'Howard Crowhurst va publier prochainement. Elles seront aussi abordées lors du solstice d'été, les 20 et 21juin, avec, comme temps forts, les observations commentées du lever du soleil au quadrilatère de Crucuno, une balade commentée sur les sites d'Erdeven et une conférence le 20, à 17h.

(*) Acem, Association pour la connaissance et l'étude des mégalithes. megalithes. info

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17ème siècle, diable !

Balade, l'architecture locale expliquée aux habitants

Télégramme de Brest du 7 juin 2010
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Mercredi, la balade-découverte organisée par Georges Le Pessec avec Loisirs et culture a enchanté les nombreux participants. Ce passionné d'histoire locale a conduit le groupe dans les villages de Kerdavid, Kermahé, Kerbourgnec et Praner pour observer l'habitat domestique au fil des siècles.

Des maisons spécifiques

La plupart des participants étaient des locaux, mais grâce à la visite guidée de Georges LePessec, ils ont pu découvrir la commune d'une autre façon. «Il existe encore 140 maisons authentiques sur la presqu'île, a expliqué ce passionné. Certaines ont subi quelques modifications mais leur caractère bien spécifique demeure». Il n'y a en effet que sur la presqu'île que l'on trouve les fameuses «Quiberonnaises», comme fenêtres à l'étage. Georges LePessec a expliqué qu'elles appartenaient aux «maisons de capitaines». Les habitations des Saint-Pierrois vivant de la terre ayant des fenêtres au dessus non pas arrondies, mais en triangle! La balade-patrimoine a commencé par un grand privilège, car Annick-Laure de Reure, la propriétaire du manoir de Kerdavid, seule propriété du XVIIe encore intacte, avait accepté d'ouvrir ses portes. Dans les rues du bourg, les visiteurs ont été invités à lever les yeux pour observer les cheminées à collerette et les crossettes parfois sculptées à l'image du propriétaire des lieux.

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