20/06/2010
La course aux subventions !
Aires de carénage propres, des aides jusqu'en 2012
Télégramme de Brest du 18 juin 2010
La semaine de l'innovation a été l'occasion pour des professionnels du nautisme de visiter Nautix, spécialiste de peintures antifouling. L'occasion de faire le point sur la mise aux normes des aires de carénage.
Jean-Yves Langlois, le directeur de Nautix, à Guidel, est bavard. Ancien de chez Plastimo, il a su, avec un collègue, monter une petite entreprise devenue, en quelques années, l'un des leaders dans le monde des peintures de coques, et, principalement, antifouling. Son carnet d'adresse de coureurs au large est impressionnant. Lors du dernier Vendée Globe, quatre coques étaient couvertes de ses produits. Spécialiste de cette peinture montrée du doigt pour sa toxicité sur le milieu marin, Jean-Yves Langlois était bien placé pour accueillir une vingtaine de professionnels du nautisme, tous confrontés aujourd'hui à la loi sur l'eau leur interdisant tout rejet d'eau sale.
Jusqu'à 70% d'aides
Entouré des représentants de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne et de la chambre régionale de métiers, il a longuement parlé des aires de carénage. Aujourd'hui, une seule contrainte: les rejets d'eau souillée sont interdits. Demain, des normes européennes viendront réglementer ces aires de carénage. L'Agence de l'eau, la CRMA, les départements du Morbihan et des Côtes-d'Armor ont décidé de proposer des financements importants aux chantiers navals qui veulent créer des aires «propres» possédant, pour les plus grosses, des installations sophistiquées de traitement des effluents. Les subventions sont possibles, jusqu'à 70% de la dépense, jusqu'en 2012. Après, si des normes européennes sont publiées, ces aides ne seront plus possibles. Selon Pierre Yves Allard, de l'Agence de l'eau, un mois suffit à instruire un dossier et donner le feu vert pour l'aménagement souhaité par un chantier naval. Un délai qui paraît court, mais rend efficace l'opération que promeut la chambre régionale de métiers et de l'artisanat.
«Pas de peinture bio»
Quant à la qualité des antifouling, Jean-Yves Langlois n'a cessé de répéter qu'aucune peinture n'est biologique: «Dire que l'on fabrique des peintures de moins en moins nocives, oui. Mais le jour où elles seront bio n'est pas arrivé. Nous travaillons sans cesse sur des liants les plus biodégradables possibles, mais il faut bien y mettre des biocides. Nos formules changent tous les ans. Mais l'objectif des peintures est bien qu'il n'y ait pas d'algues et de coquillages à se fixer sur les coques».
Les "Pygmées" au pouvoir ?
Mini-terrains, maxi-dégâts
La municipalité de Saint Pierre accorde aujourd'hui des "permis de construire" à tout va ! La plupart sont accordés sur des parcelles de plus en plus petites ! C'est ainsi que le Coefficient d'occupation des sols (élément principal des POS des années 60-70) est souvent égal à 1 ! 100 mètres carrés de terrain permettent de construire 100 mètres carrés de SHON...
18/06/2010
Ecolo, Deloro, Catho...
Services à domicile, une centaine de familles aidées
Télégramme de Brest du 17 juin 2010
Lundi soir, l'assemblée générale de l'ADMR (Aide à domicile en milieu rural) s'est tenue en présence d'élus de Saint-Pierre et de Plouharnel. L'association repose sur le principe d'une gestion par des bénévoles, «et cela demande un engagement de plus en plus complexe et lourd». Durant la saison 2009-2010, l'ADMR a apporté son aide à une centaine de familles de la commune, mais également de Plouharnel et de Quiberon.
Des services multiples
Marie-Hélène Manteau, accompagnante de proximité pour le pays d'Auray, a rappelé: «Nous intervenons beaucoup auprès des personnes âgées car nous sommes un des seuls organismes à faire les démarches auprès des caisses de retraite et des collectivités pour trouver des solutions de financements. Peu des personnes chez qui nous intervenons payent le coût réel du service. Mais l'ADMR, c'est aussi de l'aide ménagère, les aides aux familles, les Services d'intervention sociale et familiale (SISF) pour tous. Nous avons une expérience à faire valoir». Mais cette diversification, qui a permis de répondre à l'évolution de la société et l'élaboration des dossiers de prise en charge, est une charge lourde.
Renforcer et former les équipes
Les bénévoles de l'ADMR sont de plus en plus sollicités. Françoise Livory, la présidente, espère donc renforcer son équipe et demande des formations en adéquations avec les demandes du terrain. Les finances ont été exposées à l'assemblée. Elles sont équilibrées.