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18/06/2010

Les investissements d'aujourd'hui sont les emplois de demain !


Kerguéhennec, le centre d'Art contemporain doit partir

Télégramme de Brest du 17 juin 2010
Présent depuis 1986 au domaine de Kerguéhennec, le centre d'art contemporain va devoir quitter les lieux. C'est en tout cas la volonté du propriétaire: le conseil général du Morbihan.

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«Un lieu magique... Un espace magnifique... Un site majeur dans le domaine de l'art contemporain...». Depuis le début du mois de juin et le lancement d'une pétition, les messages de soutien en faveur du centre d'art contemporain affluent sur le site internet du château de Kerguéhennec, domaine situé à Bignan. Près de 4.000 signataires ont, en effet, déjà exprimé leur farouche opposition face à la volonté du conseil général d'évincer l'association des lieux.

30.000 visiteurs par an

Installé depuis 1986 dans un château appartenant au département du Morbihan, le centre d'art contemporain s'était, depuis, taillé une réputation internationale. Entre le parc de sculptures et les multiples expositions, il avait d'ailleurs accueilli de grandes figures de l'art contemporain et drainait en moyenne plus de 30.000 visiteurs par an. Principal financeur, avec une subvention annuelle de 250.000 € (pour un budget d'un peu plus de 800.000 €), le conseil général a pourtant décidé de ne pas attribuer le moindre euro en 2010. Surtout, ce dernier n'a pas souhaité reconduire la convention de mise à disposition des locaux et a donc sommé l'association de quitter les lieux pour le 1erjuillet. «Il y a aujourd'hui une divergence de vue entre le conseil général et la direction de l'association», assure la vice-présidente chargée de la culture, Annick Guillou-Moinard qui estime que «la programmation est devenue trop élitiste et pas assez axée sur les artistes régionaux». Cette volonté affichée du conseil général de reprendre la main et de gérer l'équipement en régie directe ne devrait pas, pour autant, changer la vocation des lieux. «Il n'est pas question de remettre à plat le travail accompli, affirme l'élue. Il sera toujours axé sur l'art contemporain mais nous allons élaborer un nouveau projet avec les partenaires que sont la Région et l'État».

Des CDD proposés au personnel

Directeur depuis dix ans, Frédéric Paul ne devrait par faire partie de ce nouveau projet. Les autres salariés, soit une quinzaine de personnes, actuellement en CDI, se verront en revanche proposer un CDD. Un changement qui inquiète évidemment les intéressées. Une inquiétude d'ailleurs partagée par les élus de l'opposition au conseil général. «Il n'était pas nécessaire de dissoudre l'association, a expliqué HervéPellois, le chef de file de la gauche. Tout cela met les personnels en difficulté et on aurait pu se passer d'une telle contre-publicité». Dès la semaine prochaine, chacun pourra s'exprimer sur le dossier puisque l'avenir du domaine de Kerguéhennec sera au menu de la session du conseil général qui se tiendra mercredi et jeudi.

Dominique Perrot

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16/06/2010

ENVSN, une chance pour Saint Pierre ?

Jean-Léopold Coppé dirige l'école de voile et sports nautiques
Jean Léopold Coppé, nouveau directeur de l'ENVSN.

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Il arrive tout juste de Corse où il était depuis six ans directeur régional adjoint de la jeunesse et des sports. Licencié d'histoire, Jean-Léopold Coppé, qui commença sa carrière comme inspecteur de la jeunesse et des sports, a toujours eu une haute idée de l'État et de ses missions. Attirer par les sports depuis toujours et amoureux de la Bretagne, c'est tout naturellement qu'il a postulé il y a quelques mois à la direction de l'ENVSN où il s'est installé le 1er mars.

L'école nationale de voile est une grosse machine que peu de gens connaissent. « Notre positionnement est national avant tout. Nous dépendons de notre ministère. Comme toutes les structures d'état, nous devons faire avec les fluctuations actuelles, avec les évolutions, ne surtout pas rester figés, sans pour autant perdre nos vocations qui sont les suivantes : pôle d'excellence du sport de haut niveau, pôle de formation des diplômés de l'état et centre multiressources ».

Pas de crainte majeure

Les gros bouleversements actuels de l'administration de l'état avec restructurations et fermetures de site, semblent, pour les années à venir ne pas concerner le site de l'ENVSN. « Notre ministère comme les autres a dû faire des économies. Dix Creps ont été fermés en 2010 et ces économies devraient suffire pour l'instant. Nous n'avons pas de crainte majeure pour les 2 ans à venir ». Néanmoins, de nouvelles directives sont prises comme celle de se retirer progressivement du secteur concurrentiel de la formation professionnelle. « Avant nous étions une sorte de grosse machine à fournir des moniteurs de voile. C'est fini. Nous allons maintenant nous centrer sur les niveaux supérieurs et garder le monopole sur certains domaines. Par exemple, nous évoluons dans nos formations en même temps que les pratiques évoluent : nous avons aujourd'hui le monopole de la formation de tous les moniteurs de kite surf. »

Ce que l'on sait moins en revanche c'est que l'ENVSN a aussi un rôle d'expertise pour son ministère. Par exemple en ce qui concerne la problématique du littoral. « Les zones se réduisent avec la pression immobilière par exemple. Tout en préservant l'environnement, nous devons assurer la sécurité des sports nautiques, être présents dans des commissions comme celle de Natura 2000. Notre travail est vraiment multidisciplinaire et ne cesse d'évoluer, ce qui le rend passionnant. », termine Jean-Léopold Coppé.


En chiffres

74 personnes salariées à l'année, ce qui en fait le premier employeur de la commune. 7,5 hectares de terrain côté Baie. 8 000 m2 de bâti, pour une école fondée en 1970 et qui fête cette année ses 40 ans.

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15/06/2010

Des neurones ! Vite !

Investissements d’avenir :
lancement d’une consultation publique
sur les services numériques


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Dans le cadre des investissements d'avenir financés par l'emprunt national, l'Etat a choisi d'allouer un budget de 4,5 milliards d'euros au développement de l'économie numérique, dont 2,5 milliards d'euros seront consacrés au développement des nouveaux services, usages et contenus numériques et 2 milliards à l'accélération du déploiement national du très haut débit.

Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du développement de l'économie numérique, et René Ricol, commissaire général aux investissements, ont lancé le 7 juin une consultation publique sur les investissements d'avenir concernant "les usages, services et contenus numériques innovants". Sur la base des contributions attendues, seront ensuite lancés les appels à projets qui permettront de décider des financements accordés.

Parmi les neuf priorités d’investissement identifiées par le Gouvernement figure la "ville numérique", pour laquelle est notamment envisagé un soutien en investissement à des projets de déploiement à large échelle de technologies et d’usages innovants par des collectivités territoriales, établissements publics d’aménagement et/ou entreprises immobilières, en collaboration avec des acteurs privés.

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