14/12/2011
Notre "Gégé" à vélo ?
Le "bridgeur" de Saint Pierre sait faire des impasses... En matière de piste cyclable, c'est un acrobate !
Dans un article "télécommandé" du Télégramme Gégé pose, tout sourire, avec un superbe VTC devant une pancarte verte "direction Portivy"...
Oui, mais on oublie de dire que sans le "bitume" de la route on aurait du mal à aller à Portivy en vélo !
Aujourd'hui la souffrance de l'amateur réside dans un ratio diabolique : 30% de piste, 70% de bitume...
Le réseau "vélo" Saint Pierrois est morcelé, mal conçu et même dangereux. L'extension récente est un véritable scandale, où la peinture verte sur bitume fait office de piste à vélo...
La grande attente est le passage de l'isthme, finançé par le Conseil Général : entre la route, la voie ferrée, les emprises militaires, la maison du garde-barrière et les digues, qui s'effondrent, le choix sera certainement "génial".
En regardant l'existant, le futur sera-t-il vert ?
Préparez vos valises ?
L'isolement, l'absence d'activités économiques, la faible population en hiver priveront jusqu'en 2030 la presqu'île de la fibre optique !
Sujet difficile, mais au combien important aujourd'hui, qui a été abordé lors de la séance du 6 décembre au Conseil Général du Morbihan. L'étude chiffrée de l'existant est remarquable et oblige le Département à faire des choix économiques en défaveur de Saint Pierre et Quiberon.
L'opérateur "France Telecom" confirme qu'il finance trois zones seulement en Morbihan : Lorient, Vannes et Cap Atlantique ! Pour le reste débrouillez-vous ! Soit environ 1 milliards d'euros à trouver pour aboutir en 2030 à 100% des abonnés du Morbihan reliés par la fibre optique...
Comme toujours, quand on n'a pas de finance, on cherche des solutions moins chères ! La première est la "montée en débit", solution "bricolée", qui consiste à rapprocher les DSLAM du client (solution France Telecom bien entendu), la seconde est le VDSL 2, qui est une amélioration de l'ADSL sur fil de cuivre, qui oblige à investir sur de nouveaux équipements en central et chez le client, la troisième la "4G", qui serait financée par les opérateurs téléphoniques...
Sur le Plan technique, seule la fibre jusqu'à l'utilisateur est acceptable. Elle permet d'offrir 100 millions de bits symétriques et plus tard probablement 1000 millions de bits par seconde. Nous sommes dans ce cas sur un coefficient multiplicateur de 20 à 50 !
Alors ? eh, bien on crée "un guichet unique pour le génie civil et probablement une nouvelle structure juridique départementale...
Si vous voulez du "très haut débit" , il faudra aller ailleurs qu'à Saint Pierre et Quiberon.
13/12/2011
Tablette contre liseuses ?
Outil universel ou outil spécialisé ? Ce match ressemble déjà à du "délà vu" !
Le marché de la "lecture" est énorme et connaît en cette fin d'année 2011 un bouleversement sans précédent !
L'irruption d'AMAZON avec un prix de 99 euros pour sa liseuse "Kindle" a obligé la FNAC à s'allier avec KOBO, qui vient d'être racheté par RAKUTEN...
Comme le proclament les protagonistes, la "liseuse" ne rémunère pas son fabricant ! Le challenge se situe dans la vente des "contenus" !
Mais il y a un "mais" ...
Comme dans l'informatique des PC deux stratégies s'opposent : le format "propriétaire" et le format "standard", avec bien entendu l'envie d'enfermer également le client de la liseuse sur un seul fournisseur ! C'est le cas d'AMAZON, dont le Kindle ne sait télécharger qu'auprès d'AMAZON et selon un format, qui est loin d'être universel...
C'est extremmement dommage, car les réservoirs de "livres numériques" sont multiples et fort richement dotés : le premier d'entre eux," Google Livres" avec près de 8 millions d'ouvrage, le Projet Gutenberg le plus ancien, la BNF et bientôt tous les éditeurs français, qui se lancent cette année dans la course de la publication numérique...
Dans cette jungle, déjà épaisse, les "tablettes", outil universel, viennent en concurrence avec les liseuses avec une technologie proche du PC, notamment en matière d'écran. Les Prix y sont plus élevés : entre 400 et 800 euros. Leur écran couleur de bonne qualité leur ouvre le territoire de la Presse et des Magazines. Gros inconvénient : chaque publication vous fait payer en général un programme spécifique de lecture, qui est bien sûr différent de celui du voisin...
Pour la lecture de livres, la tablette est plus universelle que la liseuse. De nombreux programmes permettent d'aller butiner chez plusieurs fournisseurs et les spécificités techniques ouvrent largement le champ des formats de lecture... Leur inconvénient non négligeable : l'obligation de connectivité en Wifi, car les capacités des mémoires internes sont faibles. Chez Samsung on peut facilement connecter une clé USB, ce qui élargit fortement cette capacité !
Pour les livres la "liseuse" est l'outil le plus pratique, mais attention aux formats propriétaires. Pour la Presse et les Magazines la "tablette" est le meilleur outil aujourd'hui ! Faut-il acheter les deux ?