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14/12/2011

Notre "Gégé" à vélo ?

Le "bridgeur" de Saint Pierre sait faire des impasses... En matière de piste cyclable, c'est un acrobate !

Dans un article "télécommandé" du Télégramme Gégé pose, tout sourire, avec un superbe VTC devant une pancarte verte "direction Portivy"...
Oui, mais on oublie de dire que sans le "bitume" de la route on aurait du mal à aller à Portivy en vélo !

Aujourd'hui la souffrance de l'amateur réside dans un ratio diabolique : 30% de piste, 70% de bitume...

Le réseau "vélo" Saint Pierrois est morcelé, mal conçu et même dangereux. L'extension récente est un véritable scandale, où la peinture verte sur bitume fait office de piste à vélo...

La grande attente est le passage de l'isthme, finançé par le Conseil Général : entre la route, la voie ferrée, les emprises militaires, la maison du garde-barrière et les digues, qui s'effondrent, le choix sera certainement "génial".

En regardant l'existant, le futur sera-t-il vert ?


Pistes cyclables en Pays d'Auray, ça roule sur la côte
Télégramme du 14 décembre 2011

Petit à petit, le réseau de pistes cyclables se développe dans le pays d'Auray. Premier constat : les choses avancent plus vite sur le littoral.

Dans le pays d'Auray comme dans le reste du Morbihan, le conseil général est le principal artisan en matière de pistes cyclables. Dans le cadre du plan vélo, adopté en 2001, il s'est fixé pour objectif de réaliser un réseau structurant de 1.000km de véloroutes et de voies vertes. «Nous en sommes actuellement à 350km réalisés et nous y consacrons chaque année un budget de 2,5 à 3M€», souligne Jo Brohan, président de la commission infrastructure, équipements publics, environnements et mobilité. Lorsqu'il n'est pas maître d'oeuvre, le Département apporte 30% de subventions au porteur du projet: communes, intercommunalités et autres syndicats mixtes à vocation multiple.

Fréquentation : la presqu'île en tête
«Ça, c'est la théorie. Dans la pratique, on a parfois du mal à obtenir les subventions», glisse un élu local. Car ici comme ailleurs, l'argent reste le nerf de la guerre. Les pistes cyclables coûtent cher et les projets mettent parfois du temps à se concrétiser. Ils répondent pourtant à une réelle attente, de la part des usagers comme des acteurs économiques.La section entre Plouharnel et l'isthme de Penthièvre, mise en service il y a quatre ans, est de loin la plus fréquentée du Morbihan, avec 80.000 passages par an. «Les pics de fréquentation de juillet et août confirment le fort intérêt touristique pour ce genre d'aménagement.» De fait, dans le prolongement des sections Le Bégo/Penthièvre (5km, 780.000 €) et Ploemel/Erdeven (3km, 300.000€), la plupart des projets concernent le littoral. Sont notamment programmés en 2012, la réalisation d'une section de 3 km entre Auray et Le Bono (400.000 €), le passage de l'isthme de Penthièvre et la poursuite des négociations pour le gros morceau que constitue la liaison entre Gâvres et Erdeven (16km). Cette dernière devrait permettre avant 2016 de longer le littoral à vélo de Gâvres à Quiberon. Un projet de voie verte que le Grand Site dunaire avait inscrit dans ses priorités dès 2001...

Enjeu environnemental
«Les pistes cyclables ont aussi un enjeu environnemental: en organisant les flux de circulation, on protège mieux les sites naturels sensibles. Quand les vélos sont orientés sur des voix aménagées, ils vont moins sur les dunes protégées, résume Armelle Hélou, coordinatrice de l'opération Grand site Gâvres-Quiberon. Pour ce qui est des boucles locales, chaque projet doit aussi tenir compte de celui d'à côté. Dans le pays d'Auray, les communes sont invitées à s'inspirer d'un plan vélo édité en 2005, pour «avoir une vision générale». La communauté de communes des Trois Rivières (Crac'h, Saint-Philibert et Locmariaquer) s'est saisie du dossier en 2009. «On a réalisé une première tranche de travaux de 6km, pour relier les communes entre elle», explique la directrice Isabelle Lavigne. Pour la période 2010-2012, une enveloppe globale de 1,1M€ permet à chaque commune de financer ses propres itinéraires. À terme, ce sont ces petites boucles dans les grandes qui donneront au territoire un vrai réseau de pistes cyclables.

Mathieu Pélicart

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