Les Secrets de Saint Pierre

Les points "bas" de la Commune sont connus depuis longtemps. Comment peut-on "urbaniser" des zones inondables ?

L'orage de la nuit du 21 au 22 novembre permet de "remettre" les choses en place, notamment à Saint Pierre : les points bas, recueil naturel des eaux pluviales, sont situés à Kerbourgnec, sur la place du Marché (un ancien marais), au camp de camping de Kerhostin et à Penthièvre.

Que constate-t-on ? d'abord le scandale du "lotissement social" de Kerbourgnec, où la Mairie a fait construire de nouvelles maisons dans un marais (au moins 4). A tel point que lors des chantiers de construction les entreprise ont déversé "des tonnes" de sable devant les maisons, qui étaient déjà dans l'eau...

Ensuite un défaut "grave" de nos infrastructures : un réseau d'évacuation des eaux pluviales, qui est vétuste et "mal dimensionné", notamment à Kerhostin, à Penthièvre et à Kerbourgnec... ajoutons l'évacuation par simple buse sur la plage du Petit Rohu !

La création d'un talus "SNCF" à Penthièvre n'arrange pas non plus l'évacuation des eaux pluviales...

Ne pourrait-on pas reloger les locataires sociaux chez Madame G, qui fait la fête pendant 3 jours à Paris avec ses collègues de France ?

Le Plan de Prévision des Risques Prévisibles de Saint Pierre existe-t-il ?

Dans le long parcours de l'élaboration du Plan Local d'Urbanisme de Saint Pierre Quiberon, il est une "étape" qui n'a pas été annonçée par Gégé !
Au moment où les questions de remblaiement se posent sur l'isthme de Penthièvre (le remblai de la SNCF par exemple), le souci "des mouvements de terrains et de coulée de boue" devrait être encadré dans le Plan de Prévision des Risques Prévisibles !

Il semblerait que ce PPRNP n'ait qu'une existence "virtuelle", ici ! N'est-il pas ?

Les adorateurs et "anciens cheminots" du Tire-bouchon vont avaler leur cravatte !

La réforme de la Taxe Porfessionnelle a des pépercussions vraiment imprévisibles : l'imposition forfaitaire sur les entreprise de réseaux (IFER) tient à juste compte du mode de propulsion et est plus onéreuse pour les locomotives thermiques, Grenelle oblige ! Comme ici, comme en Auvergne l'évolution des recettes est moins favorable que celle des dépenses... d'où un réexamen nécessaire du maintien d'un réseau, qui pollue en été en raison de la vétusté du matériel roulant...

Les "grandes casquettes" proposeront bien entendu "l'électrification" de la ligne...ou la fermeture tout simplement d'un service, qui n'obéit plus aux nouvelles contraintes vertes de l'époque ! Il faut choisir !