Les Secrets de Saint Pierre

Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone…

Dans la brume des réflexions de notre élue, ce projet "à but social" accueille jeunes et vieux en location et des commerces en rez de chaussée, ou services "sanitaires" pour sauver la presqu'île du désert médical...Aujourd'hui, comme lors de la mandature précédente, ce terrain représente en Centre-ville une valeur considérable, qui pourrait servir à financer d'autres projets (dont un chatouille fortement l'adjoint à l'urbanisme) ou à désendetter la commune… peu importe, l'exemple étant contagieux ici à Saint Pierre, un bail emphytéotique avec un bailleur social (que l'on est quand même obligé de cautionner !) fait "la bonne affaire".

Ce qui est tout de même dommage dans cette succession de constructions sociales, initiées au bon vouloir de l'élue en place, c'est l'absence de stratégie financière, et la conduite de la commune "les yeux bandés" vers la médiocrité et la régression. Le patrimoine collectif est bradé "à jamais" !

Le retard du développement économique de Saint Pierre par rapport à notre voisine n'est que le résultat d'une gestion calamiteuse !

Monsieur Jean-Yves Loget, expert habitué d'une grande métropole, ne semble pas savoir écouter les habitants !

Obsédé par la densification de la construction dans la commune (et notamment dans le centre bourg), l'adjoint à l'urbanisme espère toujours recréer une nouvelle Mairie et son cortège de constructions diverses à la place d'une belle propriété avec parc et jardin en plein Centre-ville. Ce projet, comme celui de la Place du Marché, où il manque 17 places de parking, risque effectivement de rendre invivables la circulation et le stationnement futurs.

Ajouter un nouveau giratoire au Carrefour du Roch, aménager "une esplanade avec ou sans circulation de voiture" sur le Port d'Orange, imposer un sens unique sur la rue Marthe Delpirou avec un circuit de retour aujourd'hui impraticable, c'est effectivement augmenter les problèmes de circulation en plein Centre-bourg, où la succession de sens unique nécessite déjà un apprentissage de type auto-école pour atterrir au bon endroit !

Simplifier la vie des "habitants" devrait être le maître-mot de l'urbanisme local futur ! Faut-il aujourd'hui recourir à un "sous-traitant" pour retrouver le "bon sens" ?

Pour être "tête de liste", il faut faire preuve d'écoute et d'empathie !

Résidents secondaires, majorité en lambeaux, Directeurs Généraux des Services et vie de couple…

A l'occasion des journées des Maires de France à Paris, la station périphérique interroge ce matin, 20 novembre 2018 deux Maires, qui ne devraient pas se représenter ! dont l'un est Laurence Le Duvéhat, Maire de Saint Pierre Quiberon.

La première raison invoquée est la composition démographique de la commune : 70% de résidences secondaires, habitées quelques mois par an, par des "septuagénaires", qui contestent tout ! drôle de constat démocratique, alors que cette partie de la population joue un rôle très important dans l'examen des projets, dans l'animation des associations et dans le financement des investissements de la commune. Madame Le Duvéhat est selon ses termes "désabusée" !

La "majorité" de 2014 (son équipe municipale choisie) la tourmente également en termes violents : coup de poignard dans le dos, ingratitude, jeu de sape, volée prise en travers de la figure… un comportement malsain provoqué dès ce printemps par un vote "contre" sur le budget 2019 de la commune, plus ou moins fomenté par quelques adjoints, proches du Maire… sans majorité la capacité de projet de la commune est réduite à zéro !

Le Directeur Général des Services est son autre obsession. En quatre ans et demi, quatre DGS ont travaillé pour la commune… selon elle il s'agit toujours de "surenchère", d'un comportement mercenaire. Ils en veulent toujours plus ! En fait le couple "élu-fonctionnaire" est un subtil équilibre entre pouvoir et relations humaines et la réussite sur la durée ne peut que résulter de compromis de part et d'autre. La recette ne fonctionne pas aujourd'hui à Saint Pierre Quiberon.

Quant à la vie de couple, la fonction de Maire, avec ses exigences en temps, déplacements, rendez-vous, dérangements, énervements est fortement déstabilisante. La pratique d'une activité professionnelle est un véritable défi et quasiment impossible à temps plein.

Six ans, c'est dur ! Deux mandats, il faut un bilan solide !