Les Secrets de Saint Pierre

La "pagaille" envahit le monde du tourisme en Morbihan...

Après la création désordonnée d'Offices de Tourisme communaux, qui n'ont pas le personnel compétent, comme à Saint Pierre, la grande Communauté à 24 exercera la compétence "tourisme" ! Un gâchis financier, qui représente au bas mot 200.000 euros par an à la Commune de Saint Pierre, soit deux fois le budget d'entretien des routes...

"Maintenant" le Conseil Général s'intéresse au Tourisme !
Ses conclusions sont amères, sur le Morbihan : pas de visiteurs étrangers (voir l'accueil...), Quiberon se situe au 24ème rang (voyez ce que l'on a perdu en rompant l'alliance avec notre voisine !), ici, la notoriété est loin derrière La Baule (Loire atlantique) et Deauville (Calvados), l'intérieur du Morbihan n'a pas la réputation du Périgord... et pan sur le bec !

La solution : le cluster "tourisme", piloté par Gégé le cycliste en Morbihan... réunions et réunions, parlotte et parlotte, rapports et rapports...

L'image du département est ancienne et péjorative : congés sous la tente, au bord de la plage (voir le camping du Rohu, qui véhicule cette image le mieux possible...). Arrivée de camps de loisirs de "Mobile-Homes", qui enfoncent le clou de la médiocrité... Constructions bricolées, de faible qualité, urbanisme de banlieue parisienne (vive l'autre Gégé), équipement de loisirs" cheap", stations de refoulement au bord des plages (Orange, Kerbourgnec et Rohu), commerces arriérés et vivotant, face à la grand distribution, qui va les achever, camping-cars en file indienne, faisant pipi au bord des plages...

Bref, le "haut de gamme", c'est ailleurs !

Notre seul atout : la mer et les paysages...

Il n'y a pas de fatalisme en Morbihan ! Il nous faut insuffler "l'esprit d'entreprise et d'excellence" ! En cluster ou non !

Malgré un score "très faible" de télédéclarations en Morbihan, les services fiscaux deviennent un véritable "partenaire"...

Toujours plus ! Collecter l'impôt en France est une tache ingrate et peu reconnue... l'informatique et la télé-informatique sont des alliés de premier choix. Les développements progressifs de la télédéclaration (sauf en Morbihan, département vraiment arriéré) transforme petit à petit la collecte en "outils" performants à la disposition du contribuable.

L'accès aux services fiscaux subit cette année une cure de "banalisation", à la mode "identifiant-mot de passe" (comme chez Carrefour ou Leclerc !) avec probablement quelques désagréments inquiétants (Tapez Hollande, puis François, par exemple...)

Les pièces justificatives auraient pu prendre le chemin de la "démat" ! Eh, bien, non. Leclerc, lui, réussit à envoyer votre ticket de caisse sur votre mail... Il y a donc du chemin à faire pour que l'employé des services fiscaux prenne le sourire du vendeur de voiture du coin !

L'argument "vert" de l'environnement (suppression du papier) est toujours aussi "hypocrite" ! Les "data-centers" de Strasbourg, qui supportent le flux informatique, les centres d'impression des déclarations décentralisés consomment voracement la forêt vosgienne !

La vraie "performance" de nos services fiscaux est la course incroyable entre la collecte des renseignements financiers de toute sorte depuis le 1er janvier de l'année et leur "présentation" dans un compte fiscal individuel au milieu d'avril !

Bravo les artistes, bravo les entreprises !

Garder son personnel, c'est bien, faire des profits c'est mieux !

La Cour d'Orgères, fleuron de l'activité économique de Saint Pierre, dont l'activité de fabrication est à Quiberon (???) vit des jours complexes sous la gestion de la "deuxième génération"...

La masse salariale est trop élevée par rapport au chiffre d'affaire et le taux de marge (élevé pour de l'agro-alimentaire) ne suffit pas pour équilibrer les comptes de la maison, et encore moins investir dans des matériels plus performants.

Même si ce n'est pas la principale raison, La Cour D'Orgères est touchée par les travaux du Centre-Ville et le fameux "sens", imposé par la municipalité après les travaux ! Le Bourg, sa rue principale sont désertés par les chalands, tant la tristesse des lieux est grande...

Le positionnement "produits" n'est pas non plus très original et la rapport "qualité-prix" n'est pas optimal. Comparée à ses voisines, la Belle-Iloise et les "niniches", cette société n'a pas assez développé un marketing offensif et une bonne politique de marque !

Les produits de luxe sont touchés par la crise, ainsi que par la montée en gamme des produits industriels vendus en grande distribution !

Peut-on rester indépendant et "rentable" sur une presqu'île au déclin inéluctable ?