03/12/2010
A Saint Pierre, il faut aller "au café" !
WiFi, lancement de la zone publique à Quiberon
Télégramme de Brest du 2 décembre 2010
Chaque année, Quiberon accueille de nombreux visiteurs, en week-end, en vacances ou de passage pour les îles. Pour garder contact avec leur entourage, pour rester informés, pour se renseigner, la ville de Quiberon, en collaboration avec l'office de tourisme, a mis en place des bornes WiFi, cette technologie permettant de naviguer sur Internet, sans câble et à haut-débit, plusieurs appareils informatiques (ordinateur, routeur, décodeur Internet, etc.). «En installant le WiFi public dans le jardin de Brétinio et les jardins de l'hôtel de ville, présente Jean-Michel Belz, la ville de Quiberon offre à toute personne, la possibilité de se connecter à Internet 24h sur 24 h et sept jours sur sept. Cette connexion de deux heures, sans limitation dans la navigation, à utiliser dans la journée, sera gratuite dans un premier temps. Sachant que l'installation a coûté 5.202€, avec 700 € de maintenance par an, la municipalité pourra décider après une période test de quelques mois, de proposer ce service pour un prix très modique». «Selon Karine Piquet, directrice de l'office de tourisme, les personnes intéressées doivent se présenter à l'accueil de l'hôtel de ville où à l'office de tourisme avec une pièce d'identité, afin d'obtenir un coupon, précisant l'identifiant avec un mot de passe».
Le Père François en perd "la boule" !
Centre-ville, zone piétonne et sens unique privilégiés à Saint Pierre Quiberon
Télégramme de Brest du 25 novembre 2010
Lundi soir, le cabinet IRH, maître d'oeuvre pour l'aménagement de la rue du Général-de-Gaulle et du coeur de ville, a présenté son avant-projet aux riverains, acteurs économiques et résidants proches de cet axe. Le projet de coeur de ville ferait la part belle aux piétons et devancerait les obligations de 2015 pour l'accessibilité aux personnes handicapées. «Les trottoirs auront une largeur 1,50mètre au minimum. Nous faciliterons l'accès aux terrasses et nous avons prévu des rampes d'accès. Un secteur piéton est prévu, mais celui-ci pourra être agrandi en fonction des demandes et de la saison de façon simple et modulable.» La rue du Général-de-Gaulle deviendrait un sens unique depuis la rue Pasteur. Ainsi, les véhicules emprunteraient les rues de l'Usine et Le Glohaec dans le sens inverse de celui pris actuellement. La petite portion de la rue du Général-de-Gaulle entre la rue du Docteur-Le Gal et la place des Martyrs deviendrait piétonne. La rue de l'Église serait à sens unique. Le coût de ces aménagements: 450.000 €. L'enfouissement des réseaux coûtera, lui, 250.000 €.
Des inquiétudes
Christophe Pecriaux, ingénieur-conseil, et Jean-Louis Courchinoux, architecte paysagiste, étaient venus écouter les remarques après avoir présenté les plans. Devant l'importance des modifications proposées, des inquiétudes se sont fait sentir. Les commerçants se sont montrés très inquiets à l'évocation de ce projet, voire hostiles lorsque Christophe Pecriaux a évoqué les barrières modulables qui permettraient d'étendre la zone piétonne en période estivale. Les professionnels du cabinet médical de la rue Général-de-Gaulle ont demandé l'ajout d'une deuxième place handicapée devant leur cabinet. L'hôtelier s'est interrogé sur l'impact de ces changements sur sa clientèle, la nécessité d'être muni d'un code d'accès pour arriver jusqu'au parking privatif pouvant dissuader certains. Le cheminement en sens unique a aussi soulevé des remarques de la part des riverains contraints de «faire un grand détour». François Dubois, l'adjoint en charge des travaux, souhaitait pouvoir dresser un premier calendrier prévisionnel des travaux mais a finalement renoncé.
Pratique Les plans seront consultables à la mairie début décembre, il sera possible de donner son avis sur un registre
01/12/2010
Les élections approchent !
Agenda 21, les 16 «défis » du conseil général du Morbihan
Télégramme de Brest du 1 décembre 2010
Le conseil général a adopté hier son Agenda 21, un plan d'action environnemental qui comprend 16 défis «pour l'avenir du Morbihan ». Critique sur le projet, la gauche n'a pas pris part au vote.
Le conseil général du Morbihan et sa politique en matière de développement durable? «Lanterne rouge», selon la gauche. Bien noté pour la droite majoritaire. Comme les États face aux marchés financiers, il existe aussi des agences de notation pour les départements. Le conseil général a fait évaluer sa politique de développement durable. Sa note est passée B+à A+. Et peu de départements s'y sont risqués, selon Pierrick Nevannen, rapporteur du projet Agenda 21. Issue du Sommet de Rio de 1993, la mise en application de la notion de développement durable dans les politiques locales a mis du temps à voir le jour. Le conseil général du Morbihan s'est lancé dans le projet en2007. «Ce n'est pas par effet de mode, a dit le président, Joseph Kerguéris. L'obligation qui est la nôtre est de transmettre un territoire préservé».
Préserver les ressources
Que signifie concrètement cet Agenda 21? «Faire mieux en économisant les ressources et en dépensant moins». Ces ressources, ce sont l'eau, l'espace, l'énergie, la biodiversité... Les élus du conseil général et les agents vont être sensibilisés à ces notions dans chacune de leur décision:de la politique en faveur des personnes âgées à la réalisation des infrastructures, comme le futur collège de Plescop qui sera un bâtiment entièrement «passif». D'autre part, les aides départementales octroyées aux communes et intercommunalités seront conditionnées à des bonnes pratiques environnementales. L'Agenda 21 morbihannais est contenu dans 16 «défis». Quelques exemples: évaluer la consommation de l'espace, réduire l'usage de la voiture, rendre les bâtiments énergétiquement efficaces, accompagner les jeunes «en cumul de risques», développer les équipements et services par «pôles de vie» (Le Télégramme du 27novembre).
«Un mot banni»
«Un acte majeur» de l'assemblée départementale, selon Michel Burban, qui a lancé le débat sur le plan politique en déplorant «l'attitude de la chaise vide» de la gauche (*), «à des fins électorales pour mieux critiquer le projet». «Le mot développement durable était autrefois banni du conseil général», a répondu Hervé Pellois. «Émanation des services plus que des élus, cet Agenda 21 ne révolutionne en rien les politiques menées jusqu'à présent. Et qu'en sera-t-il après votre départ, monsieur le président?, a-t-il ajouté. Nous craignons que les candidats qui sont sur les rangs ne soient pas aussi sensibles au développement durable». «Permettez-moi de penser le contraire, a répondu Joseph Kerguéris. Car bon nombre d'entre vous se retrouveront sur les mêmes bancs (après les élections de mars, NDLR). Si vous doutiez du futur, ce serait un aveu de faiblesse». * Celle-ci a quitté le comité de pilotage mis en place en 2008.