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05/09/2010

Pollution, un devoir de solidarité ?

Ploemel Conseil municipal, pollution du Gouyanzeur
Télégramme de Brest du 4 septembre 2010
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Jeudi 2 septembre, le conseil municipal s'est soldé par une question sur la pollution du cours d'eau le Gouyanzeur. Du coup, le sujet relatif à la station d'épuration et de la pollution de l'eau en général, a été abordé. Ce problème de pollution revient régulièrement dans les discussions. «Il y a une suspicion de pollution émanant de la station d'épuration», explique le maire, Gildas Belz. «En théorie, elle n'a pas de problèmes de pollution, mais elle relève de normes anciennes. Depuis 2010, elle entre dans la catégorie des stations qui doivent être remises aux nouvelles normes. D'ailleurs, elle doit être remise en conformité pour 2015, au plus tard». La station d'épuration, voisine du Gouyanzeur, est accusée de pollution sans pour autant que les faits soient avérés. Toutefois, il est régulièrement constaté que des pollutions surviennent dans ce ruisseau. Des poissons sont même retrouvés morts. Mais avant de se précipiter dans des conclusions hâtives, le maire souhaiterait «faire une recherche de toutes les causes possibles de pollutions du Gouyanzeur. La pollution est plus importante lorsqu'il a plu. On peut penser que ce sont des eaux pluviales qui arrivent dans le Gouyanzeur, avant et après la station d'épuration. Ces eaux sont polluées par des systèmes mal raccordés, et tout ça aboutit dans le Gouyanzeur». Le maire regrette que le Syndicat mixte Auray-Belz-Quiberon-Pluvigner n'ait pas la compétence pour vérifier les branchements. «L'idéal serait de pouvoir faire contrôler les assainissements collectifs, vérifier si les eaux pluviales des particuliers ne vont pas dans le circuit de l'assainissement collectif, mais la commune n'en a pas les moyens». L'assainissement collectif devenant plus onéreux que la fourniture de l'eau, le conseil regrette que des démarches de recherches de causes ne soient pas entreprises.

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Une parole de sage ?

Trains, les petites lignes menacées de fermeture
Télégramme de Brest du 4 septembre 2010
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Hubert du Mesnil, le président de Réseau ferré de France (RFF), avait déjà tiré la sonnette d'alarme en mai. «Avec un réseau où il y a de moins en moins de trains et qui coûte de plus en plus cher à entretenir, on se fait du souci», a-t-il expliqué. Si un ambitieux programme de rénovation a été mis en oeuvre, les ressources du gestionnaire public des voies ferrées françaises ne suffiront pas. Il va falloir faire des choix et peut-être fermer une partie des «petites lignes». D'où la tentation de regarder une carte des circulations: elle est édifiante. De très nombreuses lignes, généralement rurales, sont quasiment désertées. «Il y a 3.000 ou 4.000km vraiment à problème», note le patron de RFF. Le seuil d'alerte a été fixé à dix trains par jour. Au secrétariat d'État aux Transports, on juge cette préoccupation légitime, mais tout le monde se renvoie la balle. La SNCF, qui exploite la quasi-totalité des trains menacés, «n'est pas responsable de la consistance du réseau», rappelle son président, renvoyant l'ascenseur aux politiques. Les regards se tournent donc vers les Régions, qui organisent -et subventionnent- les TER. «Elles n'en ont plus les moyens», souligne le président du conseil régional des Pays-de-la-Loire, Jacques Auxiette, le «monsieur trains» de l'Association des régions de France, estimant que c'est au Parlement de se saisir du problème. Dans le pire des cas, ces petites lignes deviendraient des pistes cyclables. À défaut de les fermer, on pourrait aussi moduler le degré d'entretien en fonction du trafic.

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04/09/2010

cantonales 2011

Cantonales, les enjeux de 2011
Télégramme de Brest du 3 septembre 2010
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Mars2011 et les élections cantonales, c'est encore loin. Mais élus, candidats potentiels et partis politiques s'y préparent en cette rentrée politique. L'enjeu majeur: la succession du président centriste Joseph Kerguéris qui devrait se jouer dans le chaudron vannetais...

Au printemps prochain, 21 élus remettront leur mandat en jeu, pour trois ans seulement au lieu de six, car la réforme territoriale prévoit, en 2014, la création de la nouvelle collectivité régionale servie par les futurs conseillers territoriaux.

La succession de Joseph Kerguéris

La majorité (droite et centre) tient actuellement 26 cantons et la gauche 16. Une alternance est-elle possible en 2011? La gauche ne s'y attend pas. Questembert et La Roche-Bernard pourraient revenir, respectivement, à gauche et à droite mais le match serait nul pour la majorité. L'enjeu majeur de l'élection sera la succession du président UDF Joseph Kerguéris - canton de Pluvigner - qui passera le relais pour se consacrer exclusivement au Sénat (élection en septembre2011 dans le Morbihan). Michel Morvant (Gourin), Christian Perron (Guémené-sur-Scorff), Thérèse Thiéry (Lanester), Michel Pichard (LaTrinité-Porhoët), Gérard Lorgeoux (Locminé), Émile Jétain (Lorient-Nord), Jo Brohan (Muzillac), LoïcLe Meur (Ploemeur), Patrick Le Diffon (Ploërmel), Henri Le Dorze (Pontivy), Gérard Pierre (Quiberon), François Hervieux (Rochefort-en-Terre), Pierre Le Teste (Rohan) sont très probablement candidats à un nouveau mandat. Jean Thomas (La Roche-Bernard) et Henri-Michel Kersuzan hésitent encore, Michel Burban (Questembert) s'interroge et «écoute», Yves Borius (Sarzeau) se représenterait si son ami DavidLappartient, maire UMP de Sarzeau, n'y allait pas. À Vannes-Ouest, André Gall, sortant PS, envisageait de passer la main mais une candidature de François Goulard, député-maireUMP villepiniste de Vannes, pourrait l'inciter à rempiler pour tenter de conserver ce siège et faire barrage aux ambitions présidentielles de François Goulard. À Port-Louis, enfin, Aimé Kerguéris, pilier de la droite morbihannaise, va se retirer. Adrien Le Formal, maire de Plouhinec, pourrait lui succéder.

Chaud-bouillant à Vannes

Vannes sera, à l'évidence, le point chaud-bouillant de l'élection : à Vannes-Ouest où François Goulard devrait annoncer en octobre qu'il s'y présentera; à Vannes-Centre aussi (l'UMP Annick Guillou-Moinard se retire) où Nicolas Le Quintrec, chef de file de la gauche vannetaise, espère une percée décisive contre David Robo, proche de Goulard, ou Anne Le Dirach, autre espoir de la droite. Si Goulard l'emporte à Vannes-Ouest, la présidence du conseil général lui sera accessible, probablement sans tir de barrage des sarkozystes de l'UMP. Si la gauche gagne Vannes-Centre, c'est la ville préfecture qui risque tôt ou tard d'échapper à Goulard et ses proches. En cas de défaite de FrançoisGoulard à Vannes-Ouest, les barons de l'UMP Michel Morvant (Gourin), Pierrik Nevannen (Pont-Scorff), Yves Bleunven (Grand-Champ) donneront libre cours aux ambitions présidentielles qu'on leur prête. Quant au député-maire UMP de Plouay, Jacques Le Nay, autre présidentiable possible, il a, en définitive, choisi le Sénat et soutient David Le Solliec, maire UMP de Gourin, pour lui succéder à l'Assemblée.

Bertrand Le Néna

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